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 Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”

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Ivy Campbell
« Ivy Campbell »
«Date d'arrivée» : 21/09/2021
«rêves brisés» : 194
«faceclam & crédits» : Scarlett Johansson (Blondie)
«expériences réussies» : 1105

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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” - Page 3 EmptyJeu 28 Oct - 22:20


 



Ft. Gadrel.
“Glitter on the wet streets silver over everything the river's all wet. You're all cold”

Étrange cette négociation engagée. Si on te l’avait évoqué plus tôt tu en aurais ri à t’en faire mal au ventre pour sûr. Tu entends des paroles, les graves à ta mémoire passant ce contrat tacite, énonçant tes termes qui lui conviennent aussi. Vous arrivez sur un terrain d’entente caillouteux, bosselé, mais exploitable. Peut être était-ce dément. Sûrement. Tu n’étais plus à cela près. Tu lui donnes même une arme chargée dont elle pouvait se servir à loisir. Tu préférais la mort de ta personne plutôt que ton esprit fragile ne provoque dégâts et souffrances. Si tu ne parvenais à le maintenir, à en revenir… Mieux valait refermer les yeux sur ce monde et se laisser envelopper de la cape noire mortelle pour rejoindre cet autre monde immatériel. Peut être y échapperais-tu. Tu l’espérais quelque part. Tu avais une vie que tu appréciais, une famille qui te donnait une force incommensurable et puis… Lui dissimulé sous son alter-ego. Élément indissociable de ton présent. Vous commenciez tout juste vos péripéties tu voulais en vivre plus. Bien plus. Tellement plus. Si possible loin des armes à feu ! Bien que tu saches que cela ne serait point possible. Pas dans votre monde dans lequel vous évoluiez. Alors loin des blessures mortelles ? Cela te paraissait plus envisageable. Bien que la présence de Seheiah te réconfortait quelque part. La carte joker d’un jeu, imprévisible, sadique, forte. Les atouts d’une alliée certaine. Peut être arriveriez-vous à vous entendre dans un futur lointain. Très lointain. Tu avais encore en travers ses paroles aussi tranchantes qu’une lame de rasoir. Tu en soignais encore tes plaies ouvertes sur lesquelles elle avait répandu un bon monceau de sel. Tuer d’abord poser les questions ensuite… Elle détesterait ton impulsivité tu le savais, le fait de ne pouvoir prévoir tes actions car elles auraient des conséquences. Des conséquences dont tu te fichais mais ayant un impact sur lui, sur elle, sur eux en fait… Finalement ton frère trouverait peut être un ou une alliée de son idée de t’enfermer dans la cave. Ne surtout jamais l’évoquer à haute voix.

Pas comme d’autres choses que tu devrais dévoiler. « Oui. » Il se souviendrait Gadrel. Tu grimaces quelque peu. Il aurait donc été porté à sa conscience tes prémices de folie, tu allais devoir lui dévoiler cette faille béante qui t’effrayait tant, sans assurance qu’il ne l’accepte. Il aurait entendu tes intentions à son égard. Qu’en avait il pensé ? Plaisant ou non ? Il aurait été mieux que tu le lui dises à lui. En même temps elle t’avait posé la question tu ne pouvais esquiver. Nerveuse ? Peut être un peu. Tout se mélangeait. Tu ne saurais démêler tes émotions qui se livraient un combat sans merci. Qui gagnerait le droit d’être mis en avant ? Les paris étaient ouverts ! Il n’y avait qu’un seul moyen de te rendre compte des dégâts de cette conversation. Tu devais lui parler. Si ça ne le mettait en danger bien évidement. Tu observes Seheiah et ses attitudes, mimant une conversation avec un écho lointain qui ne te parviendra nullement. « Qu’en penses-tu, Gadrel ? » Tu sens ton palpitant s’accélérer. Et si lui ne désirait pas te parler ? Tu n’y avais absolument pas pensé… Peut être ne souhaitait-il que rester dans son ombre, fuyant ta présence. Refusant ta présence. Ses yeux remontent sur les tiens, elle lâche un soupir. Bon signe ? Mauvais signe ? Annonce que finalement tu devrais te satisfaire de sa présence et uniquement d’elle ? « Il accepte. Et moi aussi. » Tu souffles doucement dissimulant ton mal être avec dignité. Tu hoches légèrement la tête. « A bientôt, jolie Empoisonneuse. » « À bientôt Seheiah. » La salues-tu à ton tour persuadée que vous vous reverrez bien plus tôt que ce que tu ne pouvais penser. « Merci pour ce soir… » Elle était intervenue, elle avait été celle débarquant avec force et fracas et cette voix que tu n’avais reconnu. Il t’arrache la gorge ce merci, tu aurait préféré lui balancer ta haine à la figure. Tu ne pouvais que la ranger dans un coin et ronger ton frein. Peut être était ce pour le mieux.

Tu l’observes attentivement bien que ses yeux ne te soient dissimulés. Tu le sens ce changement d’atmosphère, d’aura. Ses yeux te font face et tu te perds dans cette couleur aux accents bleus. Tu soupires Ivy. Tu soupires de soulagement, d’aise. « Ivy... » Tu tends la main avant de te raviser. Il titube légèrement s’appuyant sur le bureau. Tu t’approches lui posant ta main sur l’épaule. « Hey doucement… » Lui dis-tu avec douceur. « Il vaut mieux que tu ailles t’asseoir. Je vais t’aider à aller jusqu’au canapé. » Tu attends qu’il accepte ton aide et s’appuie sur toi pour vous diriger vers le canapé, tes mains positionnées sur ses hanches. Bien que tu sois consciente qu’il décharge sur toi le minimum. Tu attends qu’il se positionne sur l’assise faite de cuir, tu tentes de réprimer cet appel de son être qui t’attire encore. Violemment. Tu te mords la lèvre, dansant d’un pied sur l’autre. Tu ne veux le brusquer. Tu lui en veux encore de cette vieille colère et en même temps tu es tellement ravie de le retrouver. Tu avances d’un pas, t’arrêtant. Puis d’un autre, encore d’un. Assez pour que tes genoux frôlent les siens. Tu l’observes, et tu cèdes. Avec douceur tu vins te positionner sur lui à califourchon, attrapant son visage avec tes mains et tu déposas tes lèvres sur les siennes. Renouant avec ce goût qui n’appartenait qu’à lui et qui gratifiait ton âme de mille flammes chaleureuses. « Gadrel… » Souffles-tu contre ses lèvres. « Comment tu te sens ? » Tu relâches la prise de tes mains te reculant assez pour pouvoir l’observer.
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Gadrel Savastano
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” - Page 3 EmptyVen 29 Oct - 10:57

HEADS WILL ROLL
Le réveil est difficile pour toi, Gadrel. Bien que tu aies été conscient tout le long de cette « conversation » et que tu en as éprouvé chaque sensation, chaque sentiment, tu ne peux te défaire de ce sentiment étrange d’avoir été projeté dans un rêve, spectateur de cette existence qui n’est nullement la tienne mais dont tu partages le corps et la conscience. Ce dernier te tire dans tous tes muscles. La douleur se ravive, telle la flamme brûlante d’un feu qui ne daigne s’éteindre malgré la pluie. Tu soupires, en ressentant ta faiblesse. Seheiah a cette incroyable faculté de ne jamais ressentir pleinement la souffrance physique, comme si elle était anesthésiée la majorité du temps. En reprenant le contrôle, tu constates avec effroi ô combien tu as mal. Sans oublier la délicieuse migraine qui te menace, grattant la surface de ta boîte crânienne. Cela dit, c’est surtout le vertige qui t’effleura suffisamment pour que tu aies à te rattraper au bureau, juste à côté de toi. Tu y aperçois la lame du couteau et le briquet, qui devront bientôt être utilisés sur ton corps afin de cautériser cette plaie à ton épaule. Pour l’heure, tu es trop affaibli pour supporter cette douleur-ci. Ivy semble s’en apercevoir, bien qu’il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer ton incapacité à tenir sur tes jambes pourtant aguerries. « Hey doucement… » te dit-elle, constatant que tu n’est clairement pas dans ta forme la plus olympique. Toi, le rocher imprenable, tu te retrouvais dans une position de faiblesse si flagrante que tu en ressentais presque un handicap. Pathétique ! « Il vaut mieux que tu ailles t’asseoir. Je vais t’aider à aller jusqu’au canapé. » Tu aurais pu refuser. Dans d’autres circonstances, tu lui aurais probablement rétorqué que tu y arriverais sans elle. Pas cette fois-ci. Tu sais que tu ne peux te mouvoir correctement jusqu’au canapé. De plus, lui refuser – même cordialement – de te soulager un peu serait malvenu après son entrevue houleuse avec ta moitié, toujours présente mais dissimulée. Tu acceptes, prenant appui tant bien que mal sur toi pour lui éviter le poids de ton corps, ses mains placées sur tes hanches. Tu t’installes lourdement sur le canapé, ce qui t’arrache une grimace fugace, ravivant ta douleur à l’épaule. Tes yeux se perdent alors sur le visage d’Ivy, qui se mord la lèvre inférieure, dansant sur ses pieds telle une enfant. Elle s’avance, ses pas hésitants l’amenant jusqu’à frôler tes genoux. Tu ne dis rien, retenant ton souffle, ne sachant pas par où débuter cet échange. Finalement, elle se glisse sur toi, avec prudence, se positionnant à califourchon sur ton être. Ce simple contact suffit à raviver un semblant d’excitation entre tes cuisses, aussi léger fut-il. Ses mains encerclent ton visage et ses lèvres viennent se glisser sur les tiennent. Tes paupières se ferment, appréciant ce contact, et tes mains se fraient un chemin jusqu’à son dos, le caressant de la pulpe de tes doigts. « Gadrel... » Tes yeux clairs s’ouvrent à nouveau, admirant les traits de son minois. « Comment tu te sens ? » te demande-t-elle alors, relâchant la pression exercée sur ton faciès, reculant suffisamment pour que tu puisses mieux l’admirer. Tu sens ta tête encore en proie aux vertiges mais tu sais que cela est passager. Ce qui te dérange davantage, c’est cette fichue fatigue ainsi que la plaie ouverte qui saignote encore. Tu soupires, n’appréciant pas te trouver dans un tel état. « Comme un homme ayant repris une balle et qui sort tout juste du coma, je crois. » admets-tu à contrecœur, serrant ta mâchoire. La faiblesse, ce n’est décemment pas un état que tu acceptes. Tu te remémores alors très aisément pour quels motifs Seheiah prend le contrôle, lorsque tu es vivement blessé : elle gère. Tu ne sais point comment elle est capable d’une telle prouesse, ignorant jusqu’à tes constantes physiques les plus basiques, mais elle y parvient mieux que toi. Cette facilité est déconcertante et te revient de plein fouet. Cela dit, ton esprit torturé a d’autres projets en tête que de te lamenter sur ton enveloppe charnelle. Les doigts de ta main gauche glissent sur le visage d’Ivy, effleurant timidement sa joue, caressant ses cheveux dorés. Tes yeux se perdent sur la contemplation de ses lippes, de son être dans sa totalité, avant de remonter fébrilement jusqu’à son regard. « Je suis désolé... » souffles-tu, ne sachant décemment par quoi commencer, bien que la liste était inexorablement très longue. Entre votre dispute, l’apparition de Seheiah, ton incapacité à empêcher qu’elle risque un kidnapping, ton absence imprévue, ton état lamentable… il y avait largement de quoi implorer son pardon. Pourtant, tu n’étais d’ordinaire pas ce genre d’hommes, Gadrel. Tu ne t’excusais pas de tes exactions et tu n’éprouvais que rarement le remords, bien que tu fusses plus humain que ta comparse silencieuse, qui te laissait cet instant d’intimité.
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Pando
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Ivy Campbell
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” - Page 3 EmptyVen 29 Oct - 13:35


 



Ft. Gadrel.
“Glitter on the wet streets silver over everything the river's all wet. You're all cold”

Il te laisse faire, il ne te contredit pas, bien que tu n’aurais cédé sur ce point. Mais il décidait de te laisser faire, dans une moindre mesure. Tu le ressens ton palpitant s’écrasant contre ta cage thoracique. Son aura magnétique frôle ton épiderme avec plaisir, son odeur emplissant ton odorat. Il était là. Il était présent. Toujours blessé certes mais il était là. Tu n’as pas le courage de poursuivre cette torture sur son corps. Pas tout de suite. Pas maintenant. Tu ne peux le nier il est étrange de le voir ainsi. Si loin de l’image qu’il renvoie à la face du monde. Et bien que tu aurais préféré que cela t’en éloigne… Ton âme l’accroche bien plus. Il t’exposait ses faiblesses. À toi. Bien que son état te préoccupe et t’inquiète. Tu ne pourrais balayer d’un revers de la main et t’en aller. Malgré ta rancune qui est mise sous silence. N’avait-il pas assez subi pour la soirée ? Tu le pensais. Vous auriez bien d’autres occasions de vous balancer mille insanités au visage. Du moins toi… Forteresse imprenable Maître du silence et de l’impassibilité. Forteresse imprenable blessée, dévoilant ce mur entièrement fissuré te permettant de l’investir sans limites. Tu es prudente Ivy. Ta conversation avec Seheiah continue de tourner dans ta tête. Tout comme ce doute de réalité. Bien que cela n’occupe la première scène de ta conscience.. Tu hésites, tu t’interroges, tu ne veux le brusquer et pourtant tu veux le toucher au plus près. Tes pas précautionneux ne déclenchent nuls recul de sa part. Tu prends cela comme une invitation à poursuivre ton œuvre légère. Ses mains viennent glisser sur le tissu soyeux de ta chemise déchirée, sentant la chaleur de ses doigts sur ton dos. Tu te retiens, tu ne prolonges pas ce baiser, tu ne l’approfondis pas. Il fut suffisant à lui-même. Assez pour emballer ton palpitant et enivrer tes sens. Tu as besoin du peu de lucidité qu’il te reste pour la suite. Tout d’abord s’intéresser à son état car il ne te rassure en rien. « Comme un homme ayant repris une balle et qui sort tout juste du coma, je crois. » Tu grimaces légèrement, ton regard glissant sur la plaie ouverte. Délicatement ta main vint la recouvrir comme si tu pouvais en absorber la douleur ou du moins la partager. Tu n’appuies nullement ne cherchant pas à le blesser. Ton autre main vint se positionner sur sa joue, ton pouce la caressant légèrement. « Tu t’en sors plutôt bien je trouve ! » Dis-tu avec douceur esquissant un fin sourire, continuant ta caresse sur sa joue. « Je préfère te le dire par contre… Il va falloir que je termine de soigner cette plaie… Quand tu t’en sentiras capable… » Tu le savais, il le savait aussi tu en étais persuadée. « Et après tu vas dormir Gadrel. Ce n’est pas une requête, ce n’est pas une demande. C’est un ordre ! » Tu ne lui laisseras guère le choix, quitte à ce que tu demandes à Seth de l’assommer.

Il fallait qu’il se repose, ses traits montraient non plus de la fatigue mais de l’exténuation. Ton regard dans le sien tu observes cette couleur aux teintes atténués par le poids des responsabilités et du manque de sommeil. Sa main gauche remonte jusqu’à ta joue, jouant avec tes cheveux, effleurant ta peau. Tu approches ton visage de celle-ci afin de sentir la chaleur de sa paume dessus. « Je suis désolé... » Tes caresses sur sa joue cessent, surprise par ses mots. Ne les comprenant nullement. Il venait de te sauver les miches et il s’excusait ? Nullement besoin. Du comportement de Seheiah ? Aussi étrange que cela pouvait paraître elle n’avait fait que le protéger. À sa façon. Il s’excuse et tu crois bien que c’est la première fois que tu entends ces mots sortirent de sa bouche, que cela soit envers n’importe quel être humain. « Désolé pour quoi ? » Tu es déjà prête à user de ton contre argumentaire. « Gadrel… Tu m’as sauvé littéralement. Avec l’aide de Seheiah bien sûr. Je ne vois pas de quoi tu peux t’excuser ?! » Tu évoquais son alter ego, l’instant fatidique. Affirmerait-il sa présence où la renierait-il te laissant ainsi dans les méandres de ton esprit usé. Qui, pourtant, continuait de grogner contre cette accusation injuste. « C’est plutôt à moi de m’excuser… » Tes mains quittent son corps, venant enlever ton collier disposé sur ton poignet et le triturant entre tes doigts. « J’ai un tout petit peu maltraité ton corps en retirant cette balle… » Un petit peu ? Vraiment ? Rien que ça ! Tu lui aurais sauté à la gorge pour moins que cela dans la situation inverse. Tu remets le collier autour de ton cou et tes mains viennent reposer sur sa peau exposée au niveau de ses abdominaux. « Quand tu m’as demandé de te fuir Gadrel… C’était par rapport à Seheiah n’est-ce pas ? » Tu te souviens de ses paroles et elles prennent un tout autre sens. « Comme elle l’a clairement énoncé… » Tu inspires, tu expires, tes doigts se crispant légèrement. « J’ai quelques problèmes avec mon propre esprit… » Tu baisses ton regard sur tes doigts posés sur son corps. Tu souffles avant de relever ton regard. « Tu as bien assez avec le tien… Alors si on ajoute le mien… Je préfère que tu me le dises maintenant si c’est trop pour toi… » Tu vins déposer tes mains sur tes cuisses, rompant ce contact rassurant. « Je ne sais pas où on va ni ce que l’on est mais je le pensais quand j’ai dit que je ne me voyais pas sans toi Gadrel… Alors dis-moi… Je reste ou je pars ? » Tu respecterais sa décision, parce que tu ne lui imposerais le fardeau de ton être, de ton passé dont il en ignorait les tenants et les aboutissants. Étais-tu même prête à le partager ? Tu ne saurais dire.
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” - Page 3 EmptySam 30 Oct - 13:57

HEADS WILL ROLL
Ivy dépose doucement sa main sur ta plaie ouverte, l’autre caressant ta joue, tandis que tu annonces que tu ressors presque du royaume des morts, tant tu te sens épuisé par la souffrance physique et la violence de ce contrôle sur ta psyché imposé par Seheiah. « Tu t’en sors plutôt bien je trouve ! » Elle n’a pas totalement tort. Les dégâts auraient pu être largement considérables, si on prend en considération que tu avais perdu pied. Tu n’ignores nullement les capacités de ton acolyte à infliger des traitements immondes à tous ceux qui se dressent sur sa route. Par amour pour toi, elle s’était contenue auprès d’Ivy, lui laissant la chance de s’extirper de ses griffes acérées. Il en aurait été autrement si tu ne fusses point autant attaché à cette âme-ci. Quant à la balle, il est évident qu’elle aurait pu se loger entre tes deux yeux ou dans ton palpitant, si le tireur avait réussi son attaque. Un brin de chance au milieu de ce chaos : c’est cela qui avait sauvé ton adorable postérieur. Malheureusement, tu savais que réitérer cette expérience pourrait conduire à un résultat bien plus morbide, ultérieurement. Il valait donc mieux éviter soigneusement les hommes armés, à l’avenir. Surtout si tu étais une cible potentielle, comme en cette soirée-ci. « Je préfère te le dire par contre… Il va falloir que je termine de soigner cette plaie… Quand tu t’en sentiras capable… » Tu ne dis rien, conscient que ce ne serait absolument pas une partie de plaisir. Seheiah grattait sous ton épiderme, te rappelant qu’elle pouvait prendre ta place si tu le désirais afin de t’extirper de cette douleur inutile. Tu envisagerais cette possibilité en temps désiré. Pour l’instant, tu n’ignorais pas que tu étais tout bonnement incapable d’encaisser un tel traumatisme. Rien que d’imaginer le métal chaud sur ta peau nue t’arrachait des frémissements intérieurs. « Et après tu vas dormir Gadrel. Ce n’est pas une requête, ce n’est pas une demande. C’est un ordre ! » Tes yeux observent les siens et tu y lis une forme de détermination qu’il vaut mieux nullement contredire. D’autant que, tu dois l’admettre, tu as grandement besoin de plusieurs heures de sommeil. Cela dit, en y sombrant, tu avais toujours cette peur lacérante qu’il s’agisse-là de ton dernier repos. Une raison supplémentaire de fuir les lits de fortune. Néanmoins, tu sentais au plus profond de ton être que ceci était tout bonnement vital. Tu n’y couperais pas. Même Seheiah veillerait à ce que vous puissiez dormir. Tu soupires distraitement, malgré que tu saches que la blonde avait totalement raison. « D’accord. » t’inclines-tu sans rechigner, conscient qu’il serait folie de poursuivre ton éveil indéfiniment. Les conséquences seraient probablement fâcheuses, autant physiquement que pour ton esprit malade : il fallait donc impérativement que tu pares à cette problématique si tu espérais encore mener à bien tes tâches laissées sur le feu brûlant. Tu t’excuses, toutefois, auprès de la Campbell, sans souligner les raisons de cette demande avouée à demi-mot. « Désolé pour quoi ? Gadrel… Tu m’as sauvé littéralement. Avec l’aide de Seheiah bien sûr. Je ne vois pas de quoi tu peux t’excuser ?! » fit-elle, vraisemblablement étonnée de tes propos si inhabituels. Tu aimerais avoir la force de tout lui déballer, de lui avouer tes faiblesses et les raisons de ton asservissement subite. Lui murmurer qu’elle n’aurait jamais dû rencontrer l’autre partie de toi-même. Mais aucun mot ne franchit la barrière de tes lèvres, car ton cerveau est trop alourdi par tes angoisses et ton extrême fatigue. De plus, Ivy ne te laisse pas le temps suffisant pour palier à ce manquement. « C’est plutôt à moi de m’excuser… » dit-elle, en ôtant son collier de son poignet, le touchant avec délicatesse. Tu es surpris de ce revirement de situation. Tu la laisses cependant poursuivre sa tirade, qui ne tarde guère à prendre place au silence. « J’ai un tout petit peu maltraité ton corps en retirant cette balle… » souligne-t-elle en replaçant son bijou à son cou, tandis que tu ressens l’agacement de l’être invisible, au fond de ton esprit. Elle pestifère, Seheiah. * Un tout petit peu ?! Elle se fout de ma gueule ?! Ca fait un mal de chien ! * siffle-t-elle, en proie à la rage. Cela t’arracherait presque un sourire, si vous vous retrouviez seuls. Face à la Campbell, tu n’oses franchir cette limite imposée. Répondre à ton alter-égo ou l’évoquer clairement est toujours très complexe pour toi. Cela dit, il semblerait que sa présence, hostile ou amicale, ne soit plus tenue au secret. Ivy dépose ses mains sur tes abdominaux et tu caresses sa joue, du revers de ta main gauche, savourant ce contact chaleureux et tendre. « Quand tu m’as demandé de te fuir Gadrel… C’était par rapport à Seheiah n’est-ce pas ? » Tu cesses de te mouvoir, Gadrel, et tes yeux fuient légèrement sur le côté, s’accompagnant de ton visage. Touché ! Ivy avait appuyé exactement là où tes doutes subsistaient. Tu sais ô combien ta folie est grande mais également ô combien Seheiah peut s’avérer être une ennemie mortelle. A moitié toi, à moitié autre chose, elle était imprévisible et elle pourrait se retourner contre ta volonté propre. La maîtriser n’était pas une mince affaire. Alors tu n’avais jamais osé franchir le pas d’espérer une « vraie » relation ou quoique ce soit s’y approchant, de crainte que ton double maléfique ne vienne tout détruire dans une furieuse envie de sang et de larmes. Ta main s’abaisse, retombant sur ta cuisse, le cœur douloureux. « Comme elle l’a clairement énoncé… J’ai quelques problèmes avec mon propre esprit… » A cet instant, tu reprends la position initiale de ton visage, détaillant le sien. Ses yeux s’abaissent légèrement, admirant probablement ses doigts crispés posé sur ta chair. Tu n’as jamais ignoré cela, chez Ivy. Seheiah t’avait averti à plusieurs reprises de ses manies, de ses comportements. Cependant, tu ne connaissais pas les raisons de sa pseudo-aliénation, ni son état psychique. Elle n’en avait jamais discuté ouvertement. Son regard se redresse et tu plonges tes yeux clairs dedans, apercevant se triste miroir de ton être se reflétant à l’intérieur. « Tu as bien assez avec le tien… Alors si on ajoute le mien… Je préfère que tu me le dises maintenant si c’est trop pour toi… » Ses mains s’extirpent de ton corps, se positionnant sur ses propres cuisses. Tu ressens alors la fraîcheur de la pièce, là où ce contact était si rassurant. « Je ne sais pas où on va ni ce que l’on est mais je le pensais quand j’ai dit que je ne me voyais pas sans toi Gadrel… Alors dis-moi… Je reste ou je pars ? » te demande-t-elle sans détour, balayant toute fuite possible pour toi. Il est vrai que ta conscience te hurlait de te retirer de ce jeu mortel, car votre destinée, ensemble, ne pourrait se terminer autrement que par la grande faucheuse. Pourtant, tout ton corps et ton âme désiraient l’extrême inverse, criant que la perdition ne serait rien en comparaison à plusieurs minutes passées à ses côtés. Un tourbillon d’émotions t’envahit. Seheiah, elle, avait déjà énoncé clairement ce qu’elle s’imaginait, bien qu’elle accepterait toutes tes décisions. Elle ne voulait que ton bonheur, même s’il ne devait point durer des décennies. Toi et elle, vous saviez que vous ne vivriez pas jusqu’à quatre-vingt-dix ans : votre univers ne vous le permettrait point. Tu décolles alors ton torse du canapé, le rapprochant du corps de la Campbell. Tes lèvres vinrent trouver les siennes, d’abord fébrilement, puis de manière plus appuyée. Sensuellement, ta langue se rendit jusqu’à la sienne, tandis que ta main droite remontant jusqu’à l’arrière de son crâne, glissant dans ses cheveux de miel. Tes doigts libres vinrent effleurer son épiderme, dans son dos. Son corps, ainsi positionné sur le tien, fit naître les prémices d’un désir intense et vivace, bien qu’étouffé par l’instant. Lorsque tu rompis le contact, tes yeux bleus s’enfoncèrent dans les siens, sondant son âme ainsi que ses sentiments. « A quel point es-tu brisée ? » soufflas-tu contre ses lèvres, désireux de connaître les enjeux de votre éventuelle damnation. Si Ivy savait désormais que tu étais en proie à un alter-égo féminin, tu jugeais bon de connaître certains de ses vices. Ainsi, peut-être que tu te rendrais compte qu’elle n’était pas aussi folle qu’elle tendait à le penser et que le seul être capable du pire, c’était toi.  
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” - Page 3 EmptySam 30 Oct - 18:56


 



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« D’accord. » Te répondait il dans un soupir quand tu lui informas qu’il allait devoir aller dormir. Hors de question de transiger la dessus et tu t’en assurerais personnellement. Tu n’étais pas persuadée que tu arriverais à trouver le sommeil après le chaos de cette soirée. Beaucoup d’émotions et surtout d’événements à intégrer. Tu allais devoir te pencher sur le récapitulatif de tout ce merdier de la façon dont tu l’avais vécu. Tu le sentais ce flot grattant à ta conscience ne demandant qu’à se déverser. Tu tenais bon Ivy, tu avais l’habitude Ivy. Reculer cette échéance juste assez pour que tu n’aies aucun spectateur de ta chute. Cela pouvait attendre quelque jours, tu l’avais déjà fait. Tu recommencerais. Ton esprit avait beau être fracturé il n’empêchait pas d’être le fervent gardien de ton être. Quelque part.  Tu pouvais attendre, tu en avais la capacité. Gadrel en revanche. Oh que non ! Ta respiration se calme quelque peu de savoir que tu ne devras mener un énième combat contre lui. Pas maintenant. Non. Une conversation s’imposait plutôt bien que tu n’en aies pas l’envie. Se cacher derrière du déni et du refoulement te paraissait très intéressant. Si seulement. Peut être était ce pour le mieux ? Ou pour le pire ? Tu ne saurais dire. Il te laisse parler sans pour autant affirmer ou nier quoique ce soit te laissant au même point qu’avant que tu n’aies ouvert la bouche. Il n’y a pas pour autant un mouvement de recul, la revers de sa main caresse même ta joue dans un contact léger et agréable. Il rompt le contact de ton regard lorsque tu évoques Seheiah, l’interrogeant sur le sens de ses paroles. Allant même jusqu’à tourner complètement la tête. Tu aimerais en déduire que la réponse est oui pourtant tu n’oses pleinement te le dire. Au cas où. Au cas où il s’avérerait qu’il s’agissasse d’une illusion de ton esprit. Tu fais comme si. Préférant croire que tout ceci est la réalité. Que quelque part ces délires de vos esprits se sont appelés l’un à l’autre dans une symphonie macabre et insensée. Tu pouvais t’en satisfaire. La vérité était que tu l’acceptais parce que ton âme s’était accrochée violemment à la sienne sans possibilité de la relâcher. Peut être que s’il refusait cela t’aiderait à lâcher prise ? Sans le moindre doute. Blessée dans ta fierté, dans ton orgueil. Rien de telle que la haine pour évincer n’importe quelle affection. Tes mots l’interrogent, tes yeux le sondent. Il se rapproche de toi ses lèvres se déposant sur les tiennes avec légèreté. Avant que le baiser ne s’approfondisse, sa langue venant quémander la présence de la tienne que tu lui offres avec délectation. Ses doigts viennent se perdent à l’arrière de ta tête, tandis que son autre main continue sa danse sur la peau découverte de ton dos. Tes mains remontent le long de son torse exposé, tes doigts venant s’accrocher à sa chevelure sombre. Tu reprends ton souffle après cet interlude intense, tes yeux dans les tiens, réchauffent l’intégralité de ton corps. « A quel point es-tu brisée ? » Tu te mords la lèvre inférieure. Mal à l’aise de cette question. Légitime cette question.

Tu ne sais pas comment l’expliquer, par où commencer. Tu n’as jamais eu à l’expliquer. Exercice pas si facile n’est-ce pas ? Tu sens son souffle contre tes lèvres. Tu ne sais si cela te motive ou t’éloigne bien loin de ce que tu devrais dire. Paradoxalement tu l’aimes cette proximité. Elle t’enveloppe, te serre contre lui. Impossible que l’un ou l’autre ne s’échappe. « Je… » Comment formuler ? Ta langue passe sur tes lèvres. Ton esprit se demande si c’est une bonne idée de se livrer ainsi. Offrir la possibilité à quelqu’un d’autre de pouvoir te souffler d’autres réflexions comme celle de Seheiah est-ce que tout ceci est réel ou ce n’est qu’une illusion ? Tu secoues doucement la tête, voulant presque descendre de ton assise et t’éloigner de lui. La fuite te paraissait une option souhaitable. Tu l’aurais sûrement fait. Si ses yeux ne te perçaient pas de son regard azur intense. « Disons que… Si toi ta folie est sous la forme de Seheiah, la mienne serait plutôt… Une forme de cerbère, gardien majestueux des enfers à trois têtes. » Tu te le représentais ainsi ayant toujours adoré les créatures mystiques. « Je ne sais pas ce que mon frère a pu te raconter sur mon passé… » Ton palpitant s’emballe rien qu’à l’évocation du mot. « Je n’ai commencé réellement à vivre qu’à mon arrivée chez les Campbell. J’ai vécu beaucoup de choses qui auraient pu me détruire et mon esprit m’a protégé de cette réalité trop destructrice. J’étais là sans l’être, occultant jusqu’à mes propres souvenirs. » Tu grimaces légèrement. « Ils reviennent parfois dans mes  songes, tous ne s’arrêtent pas à la censure à priori. Ou alors arrivent avec certains éléments déclencheurs. Un son, une odeur… » Tes mains descendent sur ses épaules dévoilées comme pour t’offrir un pilier sur lequel t’appuyer. « Il prend soin de moi… le problème est qu’il est seul juge de ce qu’il pense que je peux endurer ou non alors parfois… Parfois je me retrouve à nager dans une illusion faite de toute pièce. Me forçant à m’interroger sur le fait que mon présent soit réel ou non… Je ne sais pas faire la différence. » Reconnais-tu avec douleur. « Mammà m’a aidé à reprendre contenance avec des rituels. Bien que même encore aujourd’hui j’ai cette peur de me retrouver à me rendre compte que cette vie a été entièrement construite par mon esprit… » Tu portes un main sur ton collier. « M’accrocher à des objets familiers les connaître par cœur m’aide. Car mon esprit ne peut en retenir tous les contours. D’où le fait que je n’enlève jamais mon collier. » Jamais. A aucun moment. Tu redescends ta main sur l’épaule de Gadrel. « Lorsque je me retrouve dans ces illusions agréables, soit je vais être dans un état un peu comme si je dormais éveillée. La deuxième option on dirait que je suis sûr pilote automatique, je ne vais pas avoir d’interaction avec les autres cependant juste me déplacer la plupart du temps jusqu’à la maison. Et la troisième… » Tu crispes légèrement tes doigts. « La troisième je ne saurais dire, je ne me souviens jamais de quoique ce soit mais je serais plutôt du genre agressive, violente, de ce que Mikkel m’a dit, comme animée d’une colère sourde cherchant justice et sang. Ça n’arrive que rarement cependant. C’est pour ça que je trouve que cerbère convient bien et ses trois têtes. » Un sourire triste apparaît sur ton visage. « J’ai appris à limiter son intervention. Du moins j’essaye… Mais je ne sais pas jusqu’à quand cela suffira. » Le voilà ton être dans sa plus pure honnêteté. « Tu veux savoir à quel point je suis brisée ? Je dirais que je suis telle une poupée de porcelaine éclatée au sol à qui on a recollé les morceaux mais dont on ne sait si la colle arrivera à maintenir le tout sur le long terme. » Tu prends de grandes inspirations tentant de calmer ton agitation.
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” - Page 3 EmptyLun 1 Nov - 15:06

HEADS WILL ROLL
Tu as besoin de son contact, Gadrel, afin de t’assurer que tu ne délires pas totalement. Pourquoi ne fuit-elle pas loin de toi ? Ne venait-elle pas de rencontrer, quelques instants plus tôt, ton alter-ego ? Ne l’avait-elle pas découpée, tranchant sa chair afin d’en extraire les fluides, dans le seul but de la décontenancer, provoquant son éloignement ? Pourquoi Diable s’accrochait-elle à toi et ton être divisé ? Tout ceci n’avait pas le moindre sens. Seheiah, elle, percevait la réalité d’une toute autre manière, persuadée que la folie de la Campbell n’était pas glorieuse, reflétant la tienne sans la moindre amertume. Elle avait suffisamment gratté pour en saisir de larges contours, contrairement à toi. Ta partenaire d’esprit se gardait toutefois bien de te révéler l’étendue de sa compréhension, préférant t’épargner les songes douteux qui l’animaient en cet instant fragile, suspendu hors du temps et de la raison. Tu avais besoin de comprendre, Gadrel, pour forger ta propre opinion. Tu osas, alors, lui quémander de se définir en tant que femme brisée. Et, à cet instant, tu perçus l’effroyable malaise l’envahir, l’arrachant presque à tes bras tièdes, mordant ses lèvres pour étouffer les mots qui devaient s’entrechoquer dans sa psyché. « Je... » débute-t-elle, en proie à l’hésitation. Allait-elle décider de s’échapper de tes griffes ? Tu tressailles, pauvre fou, à la simple idée d’avoir terrorisée le dernier morceau sain de son esprit. Mais, à la place, Ivy décida de se livrer, de se mettre à nue. « Disons que (…) Je dirais que je suis telle une poupée de porcelaine éclatée au sol à qui on a recollé les morceaux mais dont on sait si la colle arrivera à maintenir le tout sur le long terme. » Tu l’écoutes, tentant d’assimiler la masse importante d’informations la concernant, essayant d’imaginer son subconscient tourmenté par la fracture de son âme, alors qu’elle n’était qu’une enfant. Des similitudes naissent sur votre vécu et cette idée t’arrache un sentiment de tristesse. Pas pour toi. Pour elle. Tu l’observes, déstabilisé. * Elle est tarée. * siffle Seheiah, ne manquant pas de souligner qu’elle t’avait prévenue. Tu t’agaces, intérieurement, contre celle qui se permet un tel jugement inopiné. * Quoi ? * s’insurge-t-elle, visiblement mauvaise. Sans doute apprécierait-elle grandement que tu daignes reculer, prenant tes jambes à ton cou pour t’éloigner de cette femme aux nombreuses fêlures. Elle t’agitait, juste sous le nez, la possibilité morbide que l’Empoisonneuse – surnom qu’elle lui donnait depuis peu – soit la cause de ton décès prématuré. * Comme si, moi, j’étais sain d’esprit... * souffles-tu sans piper mot, uniquement à l’intention de celle bénéficiant de cette télékinésie étonnante. Seheiah se radoucit, subitement, constatant que tu n’étais pas un enfant de chœur également. Et elle moins encore. Elle s’agite, nerveuse, même si elle est forcée de reconnaître que tes propos ne manquent pas de substance. * Pas faux. * admet-elle à contrecœur, ces mots lui arrachant presque la gorge tandis qu’elle les énonce. Cette conversation a au moins le loisir de te rassurer sur un point : ta compagne silencieuse au monde n’est pas dotée d’une profonde rancœur envers la Campbell, toujours nichée sur toi. Tu relèves doucement ta main, presque en tremblant, comme si tu t’apprêtais à te recevoir une décharge électrique, tes yeux se posant sur son collier. De la pulpe de tes doigts, tu l’effleures, te heurtant au métal gelé qui contrastait avec la chaleur de sa peau et de la tienne. Tes yeux azurs remontent dans les siens, s’y accrochant comme à une bouée de sauvetage. « J’avais remarqué que tu te rassurais pas des rituels, en particulier avec ce bijou à ton cou. Mais je n’en connaissais pas les raisons. » avoues-tu, sans détour. Depuis les années, tu avais pu observer la blonde s’en prendre nerveusement à ce gri-gri improvisé, qu’elle ne lâchait plus, tout comme elle s’employait à ranger soigneusement les objets lorsqu’elle réfléchissait ou se sentait menacée dans son univers. Presque par maniaquerie. Sûrement par besoin de rationnaliser. Tu étais le même, Gadrel, n’hésitant pas à délimiter à la règle l’alignement des livres qui composaient ta bibliothèque. Tu la comprenais, mieux que tu ne l’aurais cru, bien qu’elle n’eût pas révélé ce qui avait pu autant la briser. Tout comme toi, tu te gardais de ce secret, précieusement enfermé dans tes nombreux silences. Tu caresses alors sa joue, ta main remontant de l’effleurement de son collier, laissant ton pouce se mouvoir légèrement sur ses lippes, la distance de vos corps trahissant les prémices de ton désir. « Je suis bien réel... » souffles-tu, cherchant probablement à la rassurer sur la perspective que tout ceci n’était qu’un mirage de son esprit. Une illusion. Tu voulais être sûr qu’elle soit ancrée à la réalité tout autant que toi, malgré vos âmes déchirées et votre désespoir de vie. Ton autre main, elle, délaisse son dos pour venir caresser ses reins, ses hanches, remontant sur ses côtes, jusqu’à son épaule dénudée à cause de l’arrachement du tissu. Elle glisse, imperturbable, sur la naissance de son sein, sans pour autant oser se poser dessus. Tes yeux happent les siens, s’enfiévrant de sa présence, son parfum enivrant tes sens, en dépit de ta fatigue. « Je suis réel et je te veux, Ivy. » admets-tu, ta langue passant sur tes lèvres. Puis, elle s’extirpe de ta bouche pour venir lécher, très délicatement, sa lippe inférieure, avant de la mordiller de tes dents sans lui provoquer la moindre douleur. Juste par jeu. Par envie. Par ce besoin incessant qu’elle puisse être tienne, au royaume des enfers dont la porte s’ouvrait sur les abysses, laissant apercevoir les hordes démoniaques qui vous attendaient, prêts à vous damner pour l’éternité.
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” - Page 3 EmptyLun 1 Nov - 17:01


 



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Tu t’es lancée Ivy, ne sachant s’il s’agissait d’une bonne ou d’une mauvaise idée… Définitivement une mauvaise idée te soufflait ta raison. Mais tu l’avais pourtant fait. Mettant ton esprit à nu l’exposant devant la lumière des spots comme un objet. Il n’en est pas forcément très à l’aise et préférerait de loin continuer son œuvre solitaire bien dissimulé aux yeux de ce vaste monde. Ou plutôt aux yeux de Elle. Lui il le tolère. Avec parcimonie. Mais Elle, elle lui hérisse le poil et lui fait retrousser les babines. Se pourrait-il qu’il la morde ? Il aimerait. Il en sent son odeur qu’il peut lui associer à présent. Présente sans l’être mais dégageant ce parfum fétide de l’appel du sang et de la trahison. Il ne la laissera plus te blesser. Se jouer de toi et de tes failles. Tu n’en as conscience Ivy, tu ressens l’agitation de ton esprit mais tu l’associes au fait de ta longue tirade. Tu as hésité à rompre ce contact entre vos corps. De rompre ce contact de vos yeux. Tu ne l’as pu, trouvant cette force de continuer. Tu veux te persuader que s’il ne t’a pas interrompu c’est que, quelque part, c’était une bonne chose. Non ? Tu te livrais comme tu ne l’avais jamais fait et tu ne sais pourquoi à lui. Parce que. Voilà la simple réponse que tu t’accordes. Après tout si c’était la réalité, tu avais fait la connaissance de son alter ego, tu lui devais au moins l’honnêteté de ta propre folie. Lui donnant des cartes dont lui seul pourrait utiliser. Ta confiance serait-elle un jour bafouée de ce fait ? Peut-être… Peut-être pas… Mais il serait bien mal avisé de l’utiliser à mauvais escient. Tu ne pardonnerais pas Ivy. Jamais. Si cela n’était qu’un mirage… Qu’avais-tu donc à perdre ? Rien. Tu mettais des mots sur des sensations des croyances, désacralisant ce gardien que tu sentais tourner à l’intérieur de toi. Inspirer. Expirer. Tu patientes pendant ce qui te semble une éternité. Suspendue à ses lèvres. C’est son corps qui te répond en premier, sa main venant caresser du bout des doigts ton collier te faisant en premier lieu  reculer quelque peu, par réflexe. Bien trop frileuse que l’on ne te l’arrache Ivy, que l’on ne te le dérobe. Tu te ravises, le laissant errer sur la matière argentée, t’interrogeant sur ce geste. Ses yeux viennent s’ancrer aux tiens, ton rythme cardiaque s’accélère. « J’avais remarqué que tu te rassurais par des rituels, en particulier avec ce bijou à ton cou. Mais je n’en connaissais pas les raisons. » Tu frissonnes, étais-tu si lisible ? Ou était-ce simplement parce qu’il t’avait observé bien plus que tu ne t’en rendes comptes ? « Beaucoup pensent que c’est un toc parmi d’autres et ça me convient. » Nullement l’envie de t’étendre Ivy. Nullement envie d’expliquer. Il n’est pas inconnu que tu as certaines manies, une de plus ou une de moins… Bien qu’elles aient leurs significations. Le besoin de ranger s’apparentant à ton besoin de contrôle par exemple. Cela fait partie intégrante de ta vie. De toi. N’arrivant à les laisser de côté et voir où cela pourrait te mener. Nerveuse.

Sa main remonte alors jusqu’à ta joue, laissant son pouce se balader sur tes lèvres entrouvertes. Tu ne sais toujours pas quoi penser. L’accepte-t-il ou non ? Dois-tu partir ? Ou rester ? Tu crains tellement d’en faire une interprétation erronée. « Je suis bien réel... » L’oxygène vint à manquer à tes poumons, comme aspiré à l’aide d’une seringue plantée dedans. Il mettait fin à cette oscillation entre le réel et le fictif. Confirmant ta présence dans cette réalité et dédouanant ton esprit de toute responsabilité. Ce dont il t’en veut encore de cette accusation éhontée et triviale. Tout est révélé, réel. Cette soirée, cette rencontre fortuite, la balle, son double, ta déclaration. Tu en aurais la tête qui tourne Ivy de tant de revirements. De tant à t’accommoder. Tu ouvres la bouche, te ravisant. Tu la sens son autre main glisser sur ton corps, parsemant ton épiderme de frissons agréables. Il éveille ton corps, ton âme, qui se satisfait de cet échange agréable. « Je suis réel et je te veux, Ivy. » Déclaration puissante, enflammant ton palpitant qui vint alors se fracasser contre tes côtes comme s’il cherchait à s’extirper de sa cage. Il te veux malgré tout cela ? Encore ? Connaissant cette énorme fêlure de ton esprit ? Tu ne comprends pas Ivy. Tu te demandes pourquoi veux-t-il s’infliger cela. Ton questionnement perdure jusqu’à ce qu’il vienne lécher de sa langue ta lèvre inférieure, juste avant de la mordiller avec délice, embrasant tes yeux de cette couleur bleutée aux flammes dansantes. Tes mains prennent alors son visage en coupe et tu viens l’embrasser Ivy. Collant ton corps en sien, aspirant le peu d’espace qu’il pouvait y avoir. Tes mains glissent dans son cuir chevelu lorsque ta langue vindicative vint jouer avec la sienne, dans un tango enflammé de mille désirs. Tu romps le contact afin de te forcer à reprendre ton souffle. Tu fermes les yeux collant ton front au sien. « Gadrel… » Souffles-tu, te mordant la lèvre inférieure. Tu les ouvres à nouveau tes yeux plongeant dans les siens dans un déluge de luxure. « Il faut que tu dormes ! » Tu luttes Ivy, contre toi-même et ton corps n’apprécie pas le moins du monde. Tes lèvres viennent tout de même se poser sur la peau fine de son cou remontent jusqu’à son oreille droite. « Laisse-moi finir de soigner ta plaie… » Tes lèvres parsèment de baiser le côté droit de son cou avant que tu ne viennes te positionner au niveau de son oreille gauche. « Ensuite tu dors chez moi… » Tes lèvres exécutent la même danse que sur l’autre versant avant que tu ne te positionnes de nouveau en face de lui. « Et à ton réveil je serais à ton entière disposition… » Tu le voudrais te perdre en lui. Mais tu étais bien trop informée de son état ayant provoqué ta rencontre avec Seheiah.
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” - Page 3 EmptyMar 2 Nov - 8:39

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« Beaucoup pensent que c’est un toc parmi d’autres et ça me convient. » pourrais-tu la blâmer de ne pas s’expliquer envers quiconque ? Pas tellement. Toi-même, tu n’as eu de cesse de dissimuler la présence de Seheiah, ne la dévoilant uniquement qu’à Mikkel afin d’éviter toute méprise de la part de ton frère. Cela dit, en ne partageant tes démons qu’auprès de celui que tu admires et pour qui tu éprouves une loyauté sans faille – ou presque désormais, ton attitude distante avec le reste du monde avait fait naître des murmures sur ton compte. Beaucoup s’imaginaient que tu étais simplement amoureux du parrain de la Costa Nostra et que personne ne pourrait jamais rivaliser avec les sentiments que tu ressentais à son égard, ce qui expliquait ton célibat datant de toujours. Dissimuler la vérité était une vertu dans le monde de l’illégalité. La rendre moins floue, en usant des fausses croyances des uns et des autres, favorisait considérablement votre capacité à camoufler vos esprits malades. Cela dit, tu sais également que se perdre dans sa folie peut avoir un effet dévastateur pour la conscience. Fort de tes propres expériences, tu tentes de rassurer la trentenaire, en lui assurant de ta présence bien réelle, n’hésitant nullement à la toucher, l’embrasser, la caresser, la courtiser… Ivy n’y résiste pas et encercle ton visage de ses doigts, venant prendre possession de tes lippes, collant son corps de déesse au tien, sa langue joueuse réclamant la tienne. Tu savoures, laissant tes mains caresser son épiderme, se perdant dans sa chevelure dorée, découvrant son enveloppe charnelle et toutes les sensations exquises qu’il te provoque dans ton bas-ventre. Tu sens la passion te dévorer, déraisonnable. Vos lèvres se détachent uniquement pour vous permettre de remplir vos poumons de l’air de la pièce, haletants tous deux. « Gadrel... » Tes yeux clairs observent ses dents qui mordent sa lippe inférieure, avant de remonter vers les siens, happés de leur lueur brûlante. « Il faut que tu dormes ! » lance-t-elle malgré la fièvre, venant parsemer des baisers délicats ton cou, remontant jusqu’à ton oreille, tandis que tu essaies de retrouver un semblant de calme. « Laisse-moi finir de soigner ta plaie… » Cette pensée ne t’enchante pas tellement. Le programme annoncé est glacial en comparaison à ce qui venait de démarrer. Cela dit, elle a parfaitement raison : tu dois impérativement prendre soin de toi. Tu soupires, en dépit de ses baisers, tandis qu’elle passe de ta droite à ta gauche. « Ensuite tu dors chez moi… » Perspective intéressante, tu l’admets volontiers. Elle se replace alors face à toi, vos regards désireux se chatouillant mutuellement. « Et à ton réveil je serais à ton entière disposition… » Tu sens ton attraction physique pour elle, se manifestant par ton sexe qui gonfle rien qu’à cette pensée. Cependant, tu te doutes pertinemment qu’elle ne te laissera pas contrecarrer ses plans. Ivy a été très précise à ce sujet : si elle dit « stop », c’est stop. Alors, à contrecœur, tu hoches la tête. « Très bien. » souffles-tu, tandis que tes doigts caressent distraitement l’épiderme de ses bras, remontant et descendant au gré des secondes, effleurant son corps tout autant que son âme. Cependant, tu cesses tes mouvements, tes yeux dans les siens. « Avant de te lancer... » débutes-tu, ne sachant pas comment l’avertir de ce qui l’attend. Peut-être s’en doute-t-elle ? Cela dit, tu ne peux décemment pas te contenter de la laisser dans le mirage d’une illusion. Tu lui dois la vérité, aussi désagréable puisse-t-elle être pour elle. Tu soupires, baissant un peu les yeux. « Le temps que tu cautérises et refermes la plaie correctement... Ce ne sera pas moi. » lâches-tu, évoquant à demi-mot ce qui se tramera dès lors qu’elle tentera de s’attaquer à ton corps, tandis que tu es dans un tel état d’exténuation. Un mécanisme de défense utile, en temps normal. Pour la première fois, cela te dérange. « Seheiah, elle… » Tu t’arrêtes, mordant ta lèvre, tournant ton visage sur le côté, fuyant le regard d’Ivy. Tu détestes te sentir aussi faible ! Cela te met en rogne, Gadrel. « Elle gère mieux la douleur physique que moi. Surtout quand je suis… » des dizaines d’adjectifs péjoratifs te viennent en pleine tête. Tu n’as pas l’habitude d’être aussi frêle, encore moins devant une femme. Mais le surmenage a eu raison de toute ta volonté, la brisant morceau par morceau au gré des journées interminables et des nuits sans sommeil. « Quand je suis dans cet état. » achèves-tu ta phrase, avant de remonter ton visage et tes yeux vers elle. Tu te sens tellement navré de lui infliger la présence de ta camarade qui, déjà, s’étire dans un coin de ton esprit, à la recherche de la place que tu ne tarderas pas à lui octroyer.  
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” - Page 3 EmptyMar 2 Nov - 9:43


 



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Tu résistes Ivy, avec une volonté que tu ne te soupçonnais nullement. Surtout après avoir passée une semaine entière loin de ses bras. Longtemps. Trop longtemps. Pourtant tu fais ce qui te semble le mieux pour lui, et ce n’est pas si difficile à concevoir. Bien que cela t’arrache une frustration extrême. Tu supplies n’importe quelle entité supérieure qu’il accepte ta demande car tu n’étais pas sûre de pouvoir maintenir cette position sur la durée. Surtout ainsi juchée sur lui, au contact de ses lèvres, de ses doigts. Tu regrettes déjà tes mots Ivy. D’autant plus en ressentant son excitation se manifester dans son bas-ventre. Ne pas céder. Il finit par hocher la tête, te lâchant un « Très bien. » te faisant souffler. La partie la moins amusante allait commencer, mais une fois que cela serait fait, vous n’y reviendrez point dessus. Sans compter que tu ne tenais nullement à ce que la plaie s’infecte, probabilité grandissante à mesure du temps laissée à l’air libre. Ses caresses continuent sur ton épiderme, sensation agréable, mais en te donnant nullement la motivation pour t’extirper de ta place. Il interrompt ses gestes, son regard se plongeant dans le tien et tu sens que la suite ne vas pas être des plus agréables à entendre. « Avant de te lancer... Le temps que tu cautérises et refermes la plaie correctement... Ce ne sera pas moi. » Il baisse les yeux provoquant ton étonnement. Tu as envie de relever son visage, qu’il voit que tu ne le juges nullement. Elle le protégeait non ? Ton esprit faisait bien la même chose, sans tant consentement certes, mais si tu pouvais te défaire de ta douleur pour que quelque chose d’autre le prenne à ta place, tu le ferais sans hésiter. Tu le laisses poursuivre, tes mains venant lentement attraper les siennes pour enserrer ses doigts. « Seheiah, elle… Elle gère mieux la douleur physique que moi. Surtout quand je suis… Quand je suis dans cet état. » Il repose enfin son regard sur toi et ce que tu y lis te fend l’âme. Tu approches ses mains de tes lèvres et tu vins déposer des baisers légers sur ses phalanges, avant de reposer vos doigts toujours entrelacés entre vous. « Gadrel. Vous formez un duo. Tu serais idiot de ne pas te servir de ses points forts. » Tu esquisses un sourire timide. « Certes sa compagnie n’est pas des plus agréables pour moi, tout comme ma présence ne sera pas des plus agréables pour elle aussi. On s’en sortira… Normalement ! » Ton sourire se fit plus franc avant que tu ne viennes embrasser ses lèvres avec force. « Et pour être honnête, il sera moins difficile pour moi de m’acquitter de ma tâche si j’ai affaire à Seheiah, qu’à toi. » Tu devras supporter ses paroles sans accentuer tes gestes afin de ne pas le blesser lui. Cela s’annonçait compliqué mais possible.

Ton esprit grognait déjà de retrouver l’autre entité qu’il n’appréciait pas le moins du monde, sentant son odeur devenir de plus en plus présente. Ta main droite se détache de la sienne, venant se poser sur sa joue. « La plus grande des forces est de savoir reconnaitre ses faiblesses. Tu n’es pas faible Gadrel. » Ton pouce caresse doucement le bord de ses lèvres avant que tu ne viennes t’approcher, soufflant tout contre. « Dois-je te rappeler cette résistance durant un an ? Ou encore ces trois orgasmes consécutifs ? » Tu laisses filer ta langue sur sa lèvre inférieure. Tu te fais du mal Ivy. Beaucoup de mal ! « A tout à l’heure… » Finis-tu par dire en l’embrassant avec ferveur avant de te détacher de lui afin de te remettre sur tes jambes et de laisser le temps à Seheiah de prendre place. Tu ne te sentais pas encore prête à assister à ce switch de si près. Tu l’avais à peine intégré. Tu arranges ton plan de travail avec ce dont tu allais avoir besoin, et certainement pas la lame d’un couteau et un briquet. Vous n’étiez pas sur un champ de bataille et non plus au Moyen-Âge ! Non. « Seheiah, si tu veux bien te donner la peine de prendre place… » Lances-tu sans la regarder. Tu te prépares Ivy, tu te prépares à ses piques acerbes et aux insultes qui potentiellement pourront sortir de sa bouche face à tes actions. Tes mains se referment formant deux poings alors que tu te sens trembler. La fatigue, l’angoisse de la soirée, les révélations, tout ceci gratte à ton esprit dans cette volonté de sortir afin de t’engloutir sous un dédale de sensations désagréables. Tu serres, desserres, jusqu’à ce que tu reprennes le contrôle de ton être.
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” - Page 3 EmptyMar 2 Nov - 11:21

HEADS WILL ROLL
« Gadrel. Vous formez un duo. Tu serais idiot de ne pas te servir de ses points forts. Certes sa compagnie n’est pas des plus agréables pour moi, tout comme ma présence en sera pas des plus agréables pour elle aussi. On s’en sortira… Normalement ! Et pour être honnête, il sera moins difficile pour moi de m’acquitter de ma tâche si j’ai affaire à Seheiah, qu’à toi. » Tu ne sais si ses paroles doivent te soulager ou te rendre nerveux. S’il est vrai que ton amie à plusieurs visages n’a pas été tendre avec Ivy, tu sais qu’elle ne l’a fait que dans ton propre intérêt. Du moins c’est sa vision personnelle de ses actions, évidemment. Tu ne l’approuves nullement ! Cela dit, elle se défend de son animosité, provoquée par la crainte de te perdre définitivement dans le royaume des morts, auquel cas elle te rejoindrait inévitablement sans même avoir existé pour quiconque. Une perspective qui la déstabilise, tu le sais. Elle n’est personne. Elle n’a aucune identité propre, en dehors de ton esprit. Des aspects de son existence qui la blessent profondément même si elle préfère le nier allègrement, argumentant qu’elle est très bien loin de l’agitation des Hommes. Tu te contentes alors du silence, savourant le baiser fugace d’Ivy, vos doigts toujours entrelacés. « La plus grande des forces est de savoir reconnaitre ses faiblesses. Tu n’es pas faible Gadrel. » Tu grognes, tandis qu’elle caresse ta joue du revers de sa main, n’acceptant que moyennement les mots qu’elle emploie. Tu te trouves frêle. Chétif. Méprisable. Cela te tord le ventre de constater que ton corps ose te compromettre de la sorte, tout autant que ton esprit malade. « Dois-je te rappeler cette résistance durant un an ? Ou encore ces trois orgasmes consécutifs ? » t’interroge-t-elle, laissant glisser sa langue sur ta lippe inférieure, t’arrachant un souffle rauque. Si tu en étais capable, Gadrel, tu rougirais probablement. Cela dit, tu as passé tant d’années à te maîtriser pour ne rien transparaître que tu parviens à te contenter d’accepter ses paroles, en dépit de ton irrésistible envie de contester ou de lui sauter dessus pour la posséder encore et encore. « A tout à l’heure… » t’ordonne-t-elle sans hésitation. Tu soupires, attristé, tandis que votre dernier baiser enflammé s’achève, tes yeux incapables de se détacher d’elle, de ses courbes, alors qu’elle se redresse et te tourne le dos. « A tout à l’heure, mio veleno... » lui dis-tu, espérant que ces quelques mots parviendront à la réconforter. Tu fermes alors tes paupières lourdes et, avec une vitesse vertigineuse, tu sombres dans l’oubli, loin de la tourmente du monde.

Tu t’éveilles, prenant place. Lorsque tes yeux s’ouvrent, ils ne brillent plus. Ils deviennent le néant froid, presque glacial, contrastant avec l’ambiance chaleureuse datant de quelques instants. Ton corps brûle encore, lui, de mille désirs inassouvis. Tu étires les musques de ta nuque, de ton enveloppe charnelle, reprenant le contrôle de ce corps commun. Tu es là, Seheiah, et ta présence enveloppe la pièce de son aura macabre. Ton regard se pose sur les formes d’Ivy, de dos, qui s’emploie à la préparation du matériel chirurgical improvisé. Tu grimaces déjà, en imaginant le métal brûlant sur ta peau. « Seheiah, si tu veux bien te donner la peine de prendre place… » te demande-t-elle alors, sans oser t’affronter, sans doute peu enclin à ce que vous échangiez des propos indécents. Tu la comprends : tu n’as pas envie d’être ici. Du moins, pas dans de pareilles circonstances. Tu relâches ta musculature étirée, poussant un soupire d’aise. « J’arrive. » affirmes-tu de cette voix différente, témoignant de ta présence inoccultable. Au moins, la belle Empoisonneuse n’ignorait pas que la transition était déjà effectuée, ce qui annonçait clairement les teintes grises qui composaient cet échange de bon précédé. Tu te relèves du canapé, te rendant juste dans le dos de la blonde. Ton souffle chatouille sans doute son épiderme, tant la proximité se restreint. Puis, tu t’assieds sur la chaise située à côté d’elle. Tu attends patiemment qu’elle daigne t’observer. Lorsque ce fut le cas, un léger sourire se glissa sur ton visage, oscillant entre perversité, froideur et gentillesse, bien que tes yeux ne transparussent de rien. Tu lui laissas le temps de se préparer psychologiquement à son intervention sur ton être charnel. Mais, avant qu’elle ne daigne s’occuper de cette plaie ouverte, tu te devais d’éclaircir un point crucial ou deux. « Avant que tu me maltraites… » soufflas-tu, en déposant tes yeux sur les différents moyens mis à sa disposition pour te soigner, avant de relever ton regard vers elle, captant sans nul doute son attention. Tu te raclas la gorge. Tu devrais t’excuser, Seheiah, mais tu n’en es point capable. Tout comme Gadrel, tu ne te fourvoies jamais en plates demandes de pardon. Tu n’es pas désolée d’avoir été vindicative. Toutefois, par amour pour ton hôte, tu acceptes de fournir quelques explications quant à ton comportement. « Je n’ai pas l’habitude de partager Gadrel. Encore moins avec une personne pour qui il s’est pris d’affection. » avoues-tu, dévoilant ta possessivité envers celui que tu chéris profondément. Force est de constater que tu ne seras plus sa seule préoccupation, désormais, ce qui ne t’enchante que moyennement. Surtout qu’Ivy est des plus imprévisibles. Tu soupires, distraitement. « Même si ses sentiments pour toi ne datent pas d’hier, il s’était résolu à ce que cela ne se concrétise jamais. A se contenter d’être uniquement l’ombre de ton frère aux yeux du monde. Et cette perspective était… réconfortante, pour moi. » poursuis-tu sans détour, admettant que cette propension à la survie s’avérait intéressante. En se consacrant uniquement à votre frère de cœur, Gadrel s’était éloigné des tentations et des dangers que cela incombait. Une aubaine pour toi qui passais déjà tout ton temps à lui demander d’être plus prudent ou qui prenais le pas sur votre corps pour vous extirper des mauvaises situations ! Hélas, avec un nouvel individu dans l’équation, tu ne te trompais pas en prédisant que les risques augmentaient considérablement. Surtout lorsque les émotions aveuglent le bon sens. Tu regardes Ivy, imperturbable en surface. « Pour notre équilibre commun, je pense qu’il serait plus judicieux que nous tentions de bien nous entendre, tous les deux. » concèdes-tu, sans animosité. Cela dit, tu commets un léger lapsus en ne te prétendant pas féminine, sur la fin de ta phrase, dévoilant également que si Gadrel te présente toujours comme féminine pour des questions de représentation et que tu en joues parfois, tu es en réalité dépourvu d’identité sexuelle, puisque tu es un fantôme. Un esprit. Un rien.

Off with your head, dance til you're dead;
Pando
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