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 Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”

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Ivy Campbell
« Ivy Campbell »
«Date d'arrivée» : 21/09/2021
«rêves brisés» : 194
«faceclam & crédits» : Scarlett Johansson (Blondie)
«expériences réussies» : 1105

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MessageSujet: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” EmptyMar 26 Oct - 12:57


 



Ft. Gadrel.
“Glitter on the wet streets silver over everything the river's all wet. You're all cold”

Tu te concentres sur ces chiffres qui défilent devant tes yeux. Tu passes ta soirée au club cette nuit, t’acquittant des tâches courantes de la gestion qui est tienne. Seth s’est installé sur le canapé en face de ton bureau, lui offrant la visibilité sur toi et sur la porte d’entrée entrouverte, surveillant ainsi les allers et venues. Le canon de son arme brille disposé sur le cuir. Tu n’y prêtes plus attention. Les nombres défilent, tu t’appliques à les inclure dans tes tableaux assurant une gestion ordonnée et propre. Tu as besoin de ne penser à rien d’autre qu’à des foutus chiffres. Tu remontes tes lunettes sur ton nez observant cet écran, dirigeant ton esprit sur cette unique tâche. Une semaine… Voilà plus d’une semaine que le manoir avait subi une attaque. Encore. Ravivant à ta mémoire ce souvenir des corps sans vies de tes parents, de la fiancée de Mikkel. Provoquant cet élan de panique et d’angoisse. De longues heures à patienter parce que l’on t’avait consigné dans ton appartement sans possibilité de pouvoir en sortir. Renouant avec ce sentiment d’impuissance. Et puis cet appel. Sorah. Vivante, te signifiant que ton frère l’était aussi, bien qu’amoché. Des sous-entendus sur la localisation à venir que tu saisis au vol. Tu iras Ivy. Cette nuit-là tu arrivas avec malice à te soustraire à la surveillance de Seth et rejoindre Sorah et ton frère afin de lui apporter un kit de premiers secours, et l’aider dans sa tâche de le maintenir en vie. Lorsque tu étais rentrée, couverte de sang, pas du tien, tu avais eu le droit à une gueulante de Seth. Ses mots ne t’effleurèrent pas le moins du monde tant tu luttais pour le bien être de ton esprit qui se débattait à vouloir adoucir ta peine, projetant ses illusions. Peut-être fusse ton regard vide, ou la contraction de tes mains cherchant à accrocher la réalité qui le firent s’arrêter de hurler. Tu ne saurais dire, tout cela était un peu flou dans ton esprit. Tu ne saurais pas même dire comment tu étais rentrée chez toi. Tout ce que tu sais, c’est que le lendemain tu t’étais réveillée allongée sur le canapé, la tête sur un oreiller reposant sur les genoux de Seth, un plaid recouvrant ton corps. Tu avais fait quelques incartades à la cabane pour délivrer de quoi manger, ou soigner. Tu savais comment te rendre invisible Ivy, jouant de stratagèmes et déguisements. Tu irritais Seth au plus haut point, qui détestait que tu arrivasses à le semer dans les rues grouillantes. Il redoublait de vigilance à ton égard, épiant tes moindres faits et gestes à la recherche d’un signe de ta prochaine évasion. Concernant ton deuxième garde du corps personnel… Inexistant ! Tu avais encore en travers de la gorge son message te signifiant que tu étais inutile et gênante en plus. Vos brefs échanges se terminaient en envolées lyriques, du moins avec tes envolées lyriques. Lui se repliant dans sa forteresse imprenable et choisissant le silence. Tu en avais été tant exaspérée que tu ne lui répondais même plus lorsqu’il daignait t’adresser la parole. Non. Tu passais par Seth, qui préférait de loin s’extirper de vos champs de vision respectifs. Tu avais tout de même dit à Gadrel, que Mikkel était en vie, que Sorah s’occupait de lui. Tu avais un penchant sadique, mais pas jusque-là. Tu espérais même que cela ne passe pour une petite offrande en guise d’un traité de paix. Que nenni ! Il avait voulu savoir où il était. Cours toujours ! À chaque fois qu’il avait voulu savoir il s’était heurté au mur que tu étais. Une atmosphère électrique empreinte d’infantilité et de bouderie. Cela t’écorchait tellement l’épiderme que tu n’arrivais plus à dormir dans ta propre chambre. Tu préférais le confort sommaire du canapé, et Seth s’employait à te porter dans la chambre d’ami. Prévenant. Loin de se laisser avoir par ton sourire, la veille il t’avait arrêté de justesse avant que tu files à l’anglaise. Belle performance tu devais le reconnaitre, et mué de sa grande exaspération, il s’était saisi de ton poignet y accrochant une menotte, l’autre venant se fixer à son propre poignet. Autant dire que tu n’étais allée nulle part et que tu en avais quelques traces sur ta peau nacrée de tes gesticulations.

Tu étires ta nuque, passant une main dessus, juste avant que ta porte ne s’ouvre en grand pour laisser passer Sven en trombe. « Seth on a besoin de toi en bas, y’a du grabuge ! » Tu relèves le nez de ton écran arquant un sourcil à cette annonce. Seth se relève rangeant son arme à l’arrière de son pantalon et se tourne vers toi. « Tu bouges pas ! » Te menace-t-il son index pointé dans ta direction. Tu affiches un sourire plus faux que nature « Oui messire ! »  Tu secoues la tête en soupirant te replongeant dans ta comptabilité. Tu attendis à peine deux minutes avant que l’on ne vienne une nouvelle fois te déranger « On a encore une attaque ! » « C’est pas vrai ! » Rages-tu entre tes lèvres à demi-fermées. Tu te lèves posant tes lunettes sur le bureau et suivant le lanceur d’alerte. Il te dirige vers l’arrière du club, ouvrant la porte sur la ruelle sombre de l’arrière. Tu remarques un corps allongé, et ton attention s’y focalise, sans prendre en compte les trois autres individus dissimulés dans la pénombre. Tu t’approches, et tes pas s’arrêtent lorsque tu constates qu’il n’y a ni entailles, ni mot laissé. L’homme allongé se redresse rapidement venant s’approcher de toi d’un pas vif. Tu recules instinctivement, ton dos se heurtant à la personne derrière. Mauvais signe. « Mademoiselle Campbell… Si vous voulez bien vous donnez la peine de nous suivre… » Tu l’entends cette phrase sans qu’elle ne vienne de celui devant toi, ou même derrière. Troisième homme de l’ombre. Cette phrase terminée, l’un des acolyte vint t’entourer de ses bras pour limiter ta capacité de mouvements. Tu souffles. S’ils pensaient que tu allais docilement te laisser faire… « Cette proposition est si alléchante… Vraiment… Mais j’ai beaucoup mieux à faire. » L’étau se resserre sur toi, qu’importe. Tu vins enfoncer ton talon aiguille dans le pied de ton assaillant, juste avant de balancer d’un coup sec ta tête en arrière, atteignant son nez, déversant un flot de sang presque immédiatement ainsi qu’un flot d’injures. Il relâche sa prise sur toi, tu en profites pour filer en direction de la porte, tu tires dessus pour l’ouvrir mais une main ferme vint la refermer sans que tu n’aies eu le temps de t’y engouffrer. On te retourne vivement, ton corps percutant l’acier froid et solide suivi d’une gifle bien sentie. « Pétasse ! » Tu souries, passant ta langue sur tes lèvres. S’ils comptaient sur ta coopération, cela s’annonçait difficile. Tu sens sa main sur ta gorge, écrasant tes capacités respiratoires. « Elle va nous suivre sans faire d’histoire… » Compte là-dessus ! Son corps est proche du tien, un atout. Avec un nouveau sourire ton genou remonte avec vivacité en plein sur ses parties intimes, le forçant à se courber, tu lui assènes alors un coup de coude sur sa colonne vertébrale, le faisant finir au sol. « Sale pute ! » Crache-t-il sans que cela ne t’impacte outre mesure. Le nez ensanglanté revient, attrapant ton bras et te faisant valser contre le mur te provoquant un léger essoufflement compte tenu de la violence du choc. « T’es maso chéri ? T’as tellement aimé la douleur au nez que t’en redemandes ? » Siffles-tu, joueuse. Tu le vois sortir une lame de sa veste, s’approchant de toi avec vigueur avant que son geste en soit arrêté. « Entière et sans blessures. » Un ton froid. Calme. Posé. Tu ne pourras compter sur son impulsivité pour t’en sortir avec lui. Tu ne perçois que son dos, mais lorsqu’il se retourne tu peux le voir jouer avec un révolver à la main, le faisant tourner autour de son doigt. Un sourire mauvais s’installe sur son visage. « Il serait fort déplaisant que je doive m’en servir, mais si votre comportement laisse à désirer… » Tu entends le bruit caractéristique de l’arme que l’on charge, il vint appuyer le canon contre ta tempe, soufflant ses mots contre ton visage. « Je n’hésiterais pas... » Sa main de libre venant jouer quelques instants avec tes cheveux, tandis que l'autre tenant l'arme chargée, baladait le canon descendant sur ta mâchoire, sur ta  nuque, courant sur ta clavicule pour finir au niveau de ton palpitant qui battait avec frénésie. Elle s’annonçait mal cette histoire. « Pouvons-nous y aller ? » Tu n’arrives à voir les traits de son visage, dissimulés derrière l’ombre induite par sa capuche. Mais tu les vois ces lèvres, et ce sourire qui ne t’inspire nulle confiance.
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Gadrel Savastano
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” EmptyMar 26 Oct - 14:11

HEADS WILL ROLL
Le téléphone vibre, sonne, allègrement posé sur la table basse en verre, tandis que tes doigts pianotent sur la lame entre tes doigts, tes yeux bleus contrastant avec la noirceur du lieu. Un homme gesticule, attaché à sa chaise, tandis que la mort l’emporte davantage à chaque seconde. Spectacle jouissif. Devant l’insistance de l’appel, tu soupires, agacé. Tu décroches, sans quitter des yeux ta victime, ne prenant pas la peine de lire l’identité de celui ou celle qui te dérange. « Quoi ? » persiffles-tu entre tes dents, armé de cette voix qui n’est pas la tienne. Seheiah. Elle est là, ayant pris ta place, s’éveillant pour cet instant délicieux de torture. Tu lèches le couteau, tandis que les gémissements plaintifs de ton comparse s’essoufflent. « Gadrel ! Ramène tes fesses au club ! Y’a un truc louche qui se prépare… » s’exclame alors Sven, le lieutenant masculin sous les ordres d’Ivy. Tu tressailles. Tes sourcils se froncent. Ton palpitant s’accélère. « J’arrive. » renchéris-tu, raccrochant, cette fois-ci en reprenant le contrôle sur ton être. En partie. Seheiah n’a pas envie de te laisser redevenir toi-même. Bien au contraire. Vous vous jaugez, l’un et l’autre, et tu sens ta capacité à immerger s’affaiblir au fur et à mesure de sa propre volonté. Tu lui laisses alors le champ libre, non sans maugréer contre sa personnalité macabre. Elle s’en amuse, s’avançant vers votre victime, lui tranchant l’artère d’un coup sec, laissant le sang gicler et se répandre sur le sol. Délicatement, tu reprends ta chemise, que tu revêtis, avant d’adresser un regard sombre au garde qui est dans la même pièce, chargé de surveiller l’endroit et d’appeler les « nettoyeurs » engagés à cet effet. Tu délaisses l’objet du délit, ôtant tes gants de cuir que tu enfournes dans tes poches, avant de quitter les lieux et de te rendre jusqu’à la voiture, stoïque. Tu fournis l’adresse du club au chauffeur et, dans le même temps, tu ouvres ton ordinateur pour afficher les caméras de surveillance, installées discrètement quelques jours plus tôt par un de tes comparses afin d’assurer la sécurité d’Ivy. Tu observes alors les diverses scènes, notamment Seth qui quitte son poste, averti par Sven. Il doit se rendre à l’avant pour essayer de dissuader un homme faussement ivre de continuer à peloter les danseuses alors que, dix minutes auparavant, il ne semblait même pas boire un verre d’alcool. Mauvais acteur. Ton nez se fronce, tes yeux se noircissent. Ton instinct ne s’y trompe pas, tout comme celui aguerri de Sven : ça ne colle absolument pas. Tu reportes alors ton regard sur le bureau d’Ivy : vide. Tu la cherches, découvrant qu’elle est vivement emmenée à l’arrière de l’établissement. « Accélère ! » ordonnes-tu froidement à ton chauffeur, qui appuie illico sur le champignon, quitte à enfreindre quelques règles élémentaires de conduite. Vous n’êtes toutefois plus très loin, heureusement. Tu prends alors ton téléphone entre tes doigts, composant le numéro de Seth qui, bien qu’occupé, ne tardera pas à décrocher, tes yeux rivés sur l’écran qui affiche l’arrière du club. « Ivy est en danger. Derrière le club. » annonces-tu, glacial. Tu sais que le Colosse doit déjà être en panique à cette idée qu’il ait lamentablement échoué dans son rôle, une fois encore. Tu soupires, agacé. « Ecoute-moi bien : ils sont plusieurs et le type face à toi est avec eux. Je veux donc que tu montes sur le toit, en tant que sniper. Je suis là dans quinze secondes. » lances-tu, avertissant que tu n’allais pas tarder. Tu observes Ivy se défendre contre ses assaillants, non sans peine mais avec le courage d’une tigresse. Tu n’as pas le temps d’en admirer davantage que tu aperçois le club, du coin de l’œil. Alors que la voiture est encore en marche, tu fermes l’ordinateur, ouvres la portière et tu sautes du véhicules, manquant de t’étaler sur le sol comme une crêpe. Tu n’as plus beaucoup de temps devant toi pour intervenir. Le cœur tambourinant, tu te hâtes d’entrer dans le club, défonçant à moitié la porte, sous le regard médusé de Sven. Tu remarques distraitement que l’homme faussement ivre git au sol, ayant apparemment reçu un coup plutôt violent au sommet du crâne : l’œuvre de Seth. « Bloque toutes les issues, immédiatement ! Personne n’entre ou ne sort d’ici sans mon accord ! » grondes-tu, tes yeux empreints d’une lueur qui n’est point la tienne, ta voix déformée par le manque d’humanité de ta comparse. Tu poursuis alors ta route, te saisissant de ton pistolet, fièrement dissimulé à l’arrière de ton pantalon. Tu prends ton téléphone, passant un rapide coup de file, avant de le laisser tomber sur le sol, reprenant ton arme entre tes doigts. Tu la charges, prêt à tirer, et tu enfonces la porte arrière d’un violent coup de pied, la faisant voler bruyamment. L’effet de surprise étant là, tu t’engouffres dehors, pointant ton arme sur celui qui détient Ivy. Il ne s’attendait certainement pas à ta présence, bien que son visage reste dissimulé derrière sa capuche. « Lâche-la. Tout de suite. » quémandes-tu, avec une voix aussi froide que le marbre, les yeux éteints. Tu comptes les louveteaux qui s’agitent autour de vous, les observant du coin de l’œil également. L’un d’entre eux a mal aux couilles, qu’il se tient. L’autre a le nez en sang. Celui face à toi possède aussi un revolver, pointé sur la blonde. Tu sens d’autres mouvements, cela dit. Peut-être bien deux personnes supplémentaires. Heureusement, tu as pensé à appeler du renfort et tes gardes, qui se faisaient passer pour des civils dans le club, ne tardent pas à rejoindre Seth sur le toit. Le piège sur le loup se referme, sans qu’il n’y fasse attention. Il n’ose pas te parler. Aurait-il peur de reconnaître ta voix ? Il tremble. « Il y a actuellement une dizaine d’hommes postés sur le toit, prêts à tous vous abattre comme les minables que vous êtes. » annonces-tu, l’obligeant à se rendre à l’évidence : tu n’étais pas un amateur et tu ne leur laisserais aucune chance de survie s’ils ne se ravisaient pas. « Toi et moi, nous savons tous les deux que tu ne veux pas la blesser. Non... Tu veux l’avoir exclusivement pour toi. N’est-ce pas ? » Tu sais que tu as vu juste. Depuis le début, le loup a blessé celles et ceux qui côtoyaient Ivy sans jamais lui infliger la moindre égratignure. Peut-être même que tu es sa prochaine cible, après tout. Il recule légèrement, l’arme encore pointée sur le palpitant de la blonde qui se tient presque entre vous deux. Les autres membres de la meute semblent prêts à s’enfuir. Il pestifère, grogne contre lui-même certainement de voir son plan glisser entre ses doigts, échouant lamentablement. Dans un excès de rage, il s’avance vers Ivy, qu’il bouscule allègrement pour avoir le champ libre, la projetant au sol, pointe son arme vers toi et tire. Tout se passe si vite que tu n’as pas le temps de réagir. Il est imprévisible. Suffisamment pour que tu n’aies pas eu le temps de l’anticiper. Les tirs pleuvent à l’encontre de ses camarades, depuis le toit. Seth vise la main qui tient son flingue, tirant en plein dedans, l’obligeant à la lâcher dans la bataille. Il crie de stupeur, se tenant la main, avant de s’enfuir, blessé. Toi, suite au coup tiré dans ton épaule, tu es obligé de tenir la blessure ouverte, l’arme pointée vers le bas. Alors qu’il s’enfuit en toute hâte, tu hurles, en le visant maladroitement. « BUTTEZ-LES ! » Malheureusement, tu trembles à cause de ta souffrance physique et tu le rates ou ne le blesses que trop légèrement. Il s’enfuit, sous tes yeux noirs. « ET MERDE ! » exhortes-tu, hors de toi-même. Quant aux louveteaux, deux d’entre eux sont abattus sur place et un troisième s’écroule, quelques mètres plus loin, gémissant de douleur, à l’agonie, cherchant à arrêter son hémorragie apparente qui le vide de son sang. Les autres ont réussi à déguerpir. Tu rages, habité par Seheiah qui déteste ce genre de foutoire. Elle finit par s’éclipser, te laissant pleinement le contrôle de votre corps commun. Aussitôt, tes yeux se dirigent sur Ivy, que tu t’empresses de rejoindre pour l’aider à se redresser, silencieux. Tes hommes arrivent alors dehors, se précipitant vers les cadavres et le demi-zombi qui exulte sa douleur. Tu remets alors ton flingue à l’arrière de ton pantalon, après avoir remis la sécurité, puis tu poses ta main sur ta plaie ouverte qui pisse le sang tout en te dirigeant vers celui qui se vidait de son sang, le nez ensanglanté. Une des victimes du savoir-faire de la Campbell. « Qui es le loup ? » demandes-tu, avec ta propre voix cette fois-ci, sans émotion apparente, sous son regard terrifié. Il souffle mais, avant d’avoir pu prononcer le moindre mot, s’étouffe dans son propre sang, agonisant sous tes yeux. Tu aurais pu l’achever, en guise de clémence, mais tu n’en fais rien. La piste est inexploitable et tu devras te contenter des identités des trois corps sans vie pour mener à bien tes recherches. C’est mieux que rien mais tu ne peux t’empêcher de ressentir un profond ressentiment envers Seth, Ivy et le monde entier, sans doute animé par Seheiah qui fracasse absolument tout dans ta tête, tandis que toi tu tentes de rester de marbre en apparence afin de ne pas perdre le contrôle. Blessé, humilié, ayant failli à ta tâche, tu sens cette amertume au fond de ta bouche. La colère. Ta vieille amie. Tu souffles, essayant de respirer tant bien que mal pour la contenir, tandis que la vive douleur à ton épaule te rappelle que ceci est un fiasco monumental.
Off with your head, dance til you're dead;
Pando
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Ivy Campbell
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” EmptyMar 26 Oct - 15:34


 



Ft. Gadrel.
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Non tu ne veux pas y aller Ivy. Qu’il aille se faire foutre ! Certes tu n’es pas en position de négocier, tu le sais. À moins de le désarmer ? Le canon toujours planté sur ton palpitant. Il te faudrait être rapide pour éviter de ne te prendre une balle dans la bataille. Tu voudrais tenter, après tout tu ne devais pas être blessée non ? Bien que son ton fût sans appel, il n’hésiterait pas à te dissuader de toutes autres actions. Tu voudrais avoir une autre option, trouver une solution… Tu ne t’avouerais pas vaincu, tu restais à l’affut d’une opportunité. Tu ne ressens pas la peur Ivy, tout simplement parce que tu ne le veux pas. Tu ne la laisses pas te submerger, tu contrôles cette émotion depuis des années, bien trop vile, bien trop volatile. Tu la sens effleurer ton esprit, cherchant une porte d’entrée qu’on lui refuse. Ta volonté de t’en sortir est bien plus forte. Même si cela semble compromis, il y avait toujours une faille à exploiter. Il suffisait simplement d’attendre le bon moment… La porte non loin de toi s’ouvre avec violence et fracas, faisant sursauter l’assemblée. Ton regard se tourne vivement pour apercevoir Gadrel émerger de l’ombre, arme au poing. « Lâche-la. Tout de suite. » Tu sursautes de plus belle en entendant sa voix. Elle te semble… Différente. Sans doute transformée par l’adrénaline. Ton regard se porte sur ton assaillant et tu ne peux réprimer un sourire « Aïe…La cavalerie… » Souffles-tu avec provocation. Tu les vois ses lèvres se tordre, il n’apprécie nullement ce désagrément. Il n’avait pas prévu cela à n’en pas douter. Sa main valide remonte jusqu’à ta menton, maintenant ta mâchoire inférieur close afin d’éviter, tu le supposes, que tu ne puisses en dire davantage. « Il y a actuellement une dizaine d’hommes postés sur le toit, prêts à tous vous abattre comme les minables que vous êtes. » Tu te dois d’être honnête, en cet instant tu appréciais grandement d’être la sœur de Mikkel Campbell et de privilégier d’une assistance personnelle. « Toi et moi, nous savons tous les deux que tu ne veux pas la blesser. Non... Tu veux l’avoir exclusivement pour toi. N’est-ce pas ? » Tu le vois ce rictus sur ses lèvres à la dernière phrase de Gadrel. Tu mets un certain temps à percuter, à comprendre que l’homme derrière cette capuche est l’enfoiré qui te fait vivre un foutu cauchemar depuis des semaines. Et comment ça Gadrel le savait ? Comme s’il te parlait de toute façon… Il aurait tout aussi bien pu découvrir son identité et ne jamais t’en faire part. Tu sens ses doigts se resserrer sur ta mâchoire, comme s’il avait cette volonté de vouloir en imprimer sa marque sur ta peau. Puis, il commence à reculer, continuant cependant de te tenir en joug. Ton regard alterne entre Gadrel et le mystérieux individu. Tu observes même un instant le toit. Sa prise sur ton visage se relâche, il finit par te bousculer avec assez de force pour te projeter contre le mur, ta tête se cognant contre la brique froide, avant te faire t’étaler au sol, éraflant la paume de tes mains ainsi que ta joue.

Le reste te semble assez vague, et lointain. Tu entends un bruit strident résonner dans tes tympans, sonnée de ta rencontre fortuite avec le mur. Tu tentes de te relever à l’aide de tes mains, n’anticipant pas la sensation de brûlure sur tes paumes qui te font grimacer et retrouver le contact du sol. Tu perçois les échanges des coups de feu. Tu fermes les yeux pour les ouvrir à nouveau, secouant légèrement la tête, pour chasser ce bruit persistant à ton oreille. Les bruits se font moins diffus, plus percutants, ta conscience revient au fur à mesure, amortissant la violence du choc. Gadrel arrive dans ton champ de vision, t’aidant à te relever. « Merci… » Souffles-tu en te redressant, prenant appui sur le mur pour parvenir à maintenir ton équilibre fragile. « Ton épaule ! » Cries-tu presque on voyant le sang s’en échapper. Mais c’est à peine s’il t’écoute et qu’il repart en direction d’un des acolytes encore en vie. Partiellement. « Qui est le loup ? » L’entends-tu demander. Sa question restera sans réponse, cela aurait été bien trop facile. S’il avait pu donner son nom prénom et numéro de téléphone… Tu secoues la tête une nouvelle fois, reprenant contenance. Tes yeux détaillent alors les lieux et les cadavres au sol. Tu aperçois l’arme qui te menaçait quelques instants plus tôt Tu tires sur une des manches de ta chemise pour la déchirer et l’envelopper dedans. Lorsque tu te redresses, une ombre s’abat sur toi venant t’attraper par les épaules pour te tenir fermement. « Je vais bien Seth. » Il te détaille et il ne semble pas de cet avis. Il finit par t’enlacer, déposant un baiser sur ton front. Tu sens qu’il a eu réellement peur pour toi. Tu esquisses un sourire. Tu peines à réaliser tout le merdier qui vient de se passer.  Il relâche son étreinte et tu lui tends alors l’arme couverte. « Ça pourra peut-être être utile. » Il effectue un signe de tête avant de disparaitre dans le club. Tu le sais qu’il ne te laisse que parce qu’il y à la présence de Gadrel. Gadrel… Sang… Blessure… Tes yeux s’arrondissent, tournant sur toi-même afin de rechercher l’imprenable forteresse en question.

Fidèle à lui-même, les traits de son visage sont d’une neutralité exemplaire. Tu n’y lis pas même la douleur de sa blessure. Tu t’avances jusqu’à lui, déchirant ta deuxième manche avant d’en faire une boule. Tu ne lui demandes pas son avis, tu sais qu’il t’enverra sur les roses. Vos rapports ne sont pas des plus cordiaux… Doux euphémisme… D’une main tu écartes le pan de sa veste et tu vins y glisser l’autre avec le tissu afin de créer un point de compression, te substituant à sa main présente. « Viens, je vais te soigner ça… » Dis-tu avec douceur, tentant de ne pas le brusquer et de contenir ton amertume. Oui il vient de littéralement te sauver la vie, tu le sais, et c’est encore plus agaçant. Tu es censée faire quoi ? Tout oublier du reste et te jeter à ses pieds ? Pas dans tes habitudes. Par contre, tu peux le soigner. Tu vas le soigner, avec ou sans son consentement. Tu relèves les yeux vers les siens « Tu peux enlever ta veste que je vois si la balle est ressortie ? » Tu laisses s’égrener quelques secondes avant que ton esprit t’impose d’ajouter une formulation de politesse. « S’il te plait. ». Tu lui souhaitais qu'elle soit ressortie et que tu ne doives aller l'extirper toi-même.
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Dernière édition par Ivy Campbell le Dim 14 Nov - 22:36, édité 1 fois
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Gadrel Savastano
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” EmptyMar 26 Oct - 16:52

HEADS WILL ROLL
La mort. Cette odeur particulière qui abime les sens, anesthésiant ton âme au passage. Elle est ici, laissant les cadavres se joncher les uns sur les autres. Le corps de la dernière victime est encore chaud, le sang dégoulinant de sa bouche comme un léger torrent. Spectacle pathétique de son silence impromptu. Tu es agacé, Gadrel. Toutefois, cela n’est rien en comparaison de ce que tes yeux observent, en se détournant légèrement du défunt, se portant sur Ivy. « Je vais bien Seth. » entends-tu qu’elle explique à son Colosse attitré, qui la tient par les épaules, comme le ferait un ami. Un amant, peut-être. Ils s’enlacent. Il embrasse son front. Tes sourcils se froncent. * Regarde-les. * souffle alors Seheiah, qui s’emplit d’une amertume qui n’a rien d’anodine. Tes poings se serrent, tout autant que ta mâchoire, et tu reportes ton attention sur le corps inanimé, au sol. Tu inspires. Tu expires. Tel un taureau devant le drapeau rouge qui s’agite mais qui tente, en vain, de s’inonder d’un calme apparent. * Quelle salope ! * s’insurge ton acolyte, aboyant telle une chienne enragée. Elle te lance des images sordides à l’esprit, dans lesquelles Ivy a trouvé un moyen de s’envoyer en l’air avec Seth, oblitérant votre dernière nuit passée ensemble. Ton cœur blessé saigne. Il se referme sur lui-même, s’emmurant derrière la forteresse de ton être indomptable. * Tu aurais dû la laisser crever. * Sans t’en rendre compte, tu hoches négativement la tête, te rappelant de ton serment de loyauté envers Mikkel. Ne serait-ce que pour lui, tu te devais de garder l’Empoisonneuse vivante, en dépit de ton ressentiment. « Ca pourrait peut-être être utile. » l’entends-tu au lointain, tandis qu’elle discute avec Seth. Tu ne détournes même pas le regard, contemplant cet être qui aurait pu vous révéler des informations précieuses. Tu soupires. Tu es lassé, Gadrel. Tout ce que tu aimerais, désormais, c’est te reposer. Que cette sombre affaire se situe derrière vous et non pas juste au-devant, comme c’est le cas dès à présent. La fourmilière de tes hommes s’agite ci-et-là à la recherche de preuves. Chacun connaît son rôle à la perfection. Trop préoccupé par tes idées noires, tu ne remarques pas la présence de la Campbell, qui s’est rapprochée, malgré ses talons martelant le parterre. Elle dépose sa main, armée d’un bout de tissus, sur ta chair béante, en guise de compression. « Viens, je vais te soigner ça... » explique-t-elle avec douceur. Ton regard assombrit, qui ressemble plutôt à celui de Seheiah, se décide enfin à se détourner pour observer ta main pleine de sang, posée contre ta blessure ouverte, le tissu s’imbibant de rouge contre ta peau. « Mmmh…? » fais-tu, distraitement. Tu ne ressens pas cette souffrance physique. La tienne est ailleurs. A des kilomètres de cet instant. Tu ôtes tes doigts, pour que Ivy puisse s’adonner à son expertise d’infirmière non-diplômée. Elle redresse son visage vers le tien. Tu sens son regard sur toi, mais tu ne le lui rends nullement. « Tu peux enlever ta veste que je vois si la belle est ressortie ? » L’espace d’un instant, tu ne bouges pas. Tu es comme inexistant. Fantomatique. Dans un autre endroit. Auprès de Seheiah, peut-être bien. Tu te déconnectes de ta douleur ainsi que de votre réalité, l’espace de plusieurs secondes. « S’il te plaît. » Sa voix te ramène, bien malgré toi. Tu gémis alors, réalisant que tu as mal là où elle appuie. « Mpf... » Ton humanité reprend le dessus. Pourtant, tu t’interdis d’observer les traits de son visage ou de croiser ses yeux. Tu ne saurais quoi lui offrir, si ce n’est le spectacle de ton âme qui se déchire en silence. Tu préfères donc fuir, pour l’instant, d’autant que tes préoccupations immédiates te paraissent tout aussi importante que de soigner ton enveloppe corporelle. Tu poses alors tes doigts sur le morceau de tissus, frôlant sa main. « Ok. Mais j’ai deux-trois trucs à régler avant. » lances-tu froidement, utilisant ta propre main comme compresse, au-dessus du vêtement. Tu n’ôtes pas ta veste dans l’instant, car tu sais qu’il sera plus agréable de constater les dégâts à l’intérieur. Sans plus d’attente, tu te détournes du corps d’Ivy, la laissant à ses besognes, rejoignant l’intérieur du club. La chaleur est presque étouffante, en comparaison au dehors. Tu t’avances alors vers tes hommes, regroupés au milieu de l’établissement. « Seth, occupe-toi de celui-ci. Réveille-le et emmène-le dans le bureau d’Ivy pour son interrogatoire. » fais-tu, sans état-d’âme, pour celui qui avait joué l’acteur ivre. Il se serait probablement enfui s’il n’avait pas été arrêté par le Colosse et sa capacité à assommer un rocher à main nue. Peut-être avait-il des renseignements à te fournir. Quoiqu’il en soit, tu le ferais parler. Ce n’était qu’une question de temps. Tu t’adresses alors à ceux qui furent tes ombres, jusqu’à présent. « Faites un contrôle de toutes les personnes présentes ici, clients comme membres du personnel. Enregistrez toutes les cartes d’identité dans notre base de données et vérifiez-les scrupuleusement. Dites-leur bien que c’est pour assurer leur sécurité et donnez un dédommagement aux clients, à mes frais. » expliques-tu calmement. Tu t’assurerais que Ivy ne soit pas perdante dans cette manœuvre, bien qu’elle fût nécessaire. Ainsi, elle ne trouverait peut-être pas de quoi te crier dessus, comme elle en avait l’habitude dès lors que tu marchais sur son territoire. Tu te diriges alors vers Sven, qui t’avait prévenu de cette mascarade. Tes yeux noirs se plantent dans les siens, sans vie. « Un whisky. » lui commandes-tu. Il te le sert immédiatement. Alors, sans le savourer, tu l’avales d’une traite. Tu as l’air épuisé. Enervé. Et, en même temps, tu as l’air totalement indifférent à ton enveloppe charnelle. Néanmoins, il faut que tu t’en préoccupes. Tu te diriges alors vers les toilettes de l’établissement réservées au personnel – ce qui était sans doute plus hygiénique. De là, tu ôtes ta veste, ta chemise et ton arme au passage que tu déposes sur le lavabo. Tu te regardes, dans la glace posée devant toi et tu te retournes, espérant apercevoir la sortie de la balle. Rien. Idem sur ta veste. * Elle n’est pas ressortie, Gadrel. * annonce anxieusement Seheiah, tandis que ton regard se perd dans ce reflet qui est le tien. Le vôtre. Tu soupires, appuyant tes deux bras sur le lavabo, fatigué. « Fait chier... » souffles-tu, constatant que tu aurais besoin de soin et que cela ne serait absolument pas agréable pour toi. Extraire une balle n’était pas ce que tu préférais, loin de là. D’autant que cela signifiait que tu avais vraisemblablement besoin de l’aide d’Ivy ou de quiconque qui était capable de mener à bien cette opération délicate. Tu grognes alors, fermant tes yeux avant de les ouvrir, leur couleur toujours obscurcie par ton état second, à moitié animé par la présence de Seheiah dans tes veines.
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” EmptyMar 26 Oct - 17:50


 



Ft. Gadrel.
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Tu parles, tu lui parles, mais c’est à peine s’il daigne te répondre. Il ne te gratifie même plus des trois mots habituels. Vous en étiez donc arrivés à ce stade ou maintenant il répondrait par onomatopées ? Tu te contiens Ivy, mais tu la ressens ta colère qui vient te lécher l’épiderme. Accentuée par cette adrénaline parcourant encore tes veines. Tu tentes d’orienter ton esprit sur le fait que tu es encore ici grâce à lui. Tu le sais. Tu veux t’y accrocher. Mais il ne t’aide pas, il ne te regarde même pas. Maintenant il en venait à ignorer jusqu’à ta présence ? Inspirer, expirer. Peut-être que si tu enfonçais ton doigt dans sa plaie ouverte cela l’obligerait à te regarder ? Tu es si proche de le faire. Sa main frôle la tienne t’envoyant une décharge électrique. Tu détestes ton corps ! « Ok. Mais j’ai deux-trois trucs à régler avant. » Son ton ne laisse aucunement place à la discussion, il t’informe et tu ne peux qu’y adhérer et t’en satisfaire. Inspirer. Expirer. Ne pas céder à l’envie de lui péter le nez à lui aussi. Tu le regardes pourtant, tu ne lâches pas son visage. Rien. Il ne peut que le faire en toute conscience. Cela t’irrite Ivy à un point élevé. Un pas en avant dix-huit en arrières. Certes vos discussion ressemblaient à match de boxe, mais tu pensais qu’avec le temps cela se tasserait, de son côté comme du tien. Ou alors que vous finiriez par réellement vous hurler dessus pour les bonnes raisons, faisant ressortir tous vos griefs envers l’autre, une bonne fois pour toute. Non. Trop idéaliste. Il se murait dans son silence, ne laissant tes reproches l’égratigner. Comme toujours. Tu ne sais ce que tu attendais, mais pas cette réaction, pas après ce qu’il venait de se passer. Pas la moindre considération pour ta personne, ni même savoir si tu allais bien ? Non. Il préférait sans doute être arrivé bien trop tard, peut-être même aurait-il préféré te trouver inerte, et ainsi il aurait été libéré de ton poids accroché à sa cheville. Ton amertume prend le pas sur ton esprit, injectant mille maux tous plus odieux les uns que les autres. Elle s’allie à ta colère, lui donnant raison d’être, raison d’exister. Tu émets un léger rire caustique avant de relâcher ta prise sur le tissu qu’il vint à son tour compresser. « Évidemment… » Souffles-tu de dépit. Il s’éloigne en direction du club, toujours sans le moindre regard. Tu remets en doute tout jusqu’à ses révélations nocturnes. Du putain de flan ! Inspirer. Expirer. Tu le détestes. Tu détestes l’effet qu’il a sur toi et l’état dans lequel tu te mets.

Une main sur ta joue te détourne de tes pensées, tu croises le regard de Jazz. Inquiète. Tu ouvres la bouche pour dire quelque chose, elle te coupe l’herbe sous le pied. « Si tu me dis que tu vas bien je t’en mets une ! » Effectivement tu t’apprêtais à le dire. Elle retourne tes mains observant les éraflures, tourne ton visage sans ménagement pour admirer la trace sur ta joue, fronçant les sourcils. « Je vais te nettoyer ça. » « Très bien. » tu ne prendrais point le risque d’aller contre sa volonté. Elle t’emmène dans les coulisses afin de désinfecter tes blessures superficielles. Tu ne bronches pas, plus torturée par l’agitation interne, qu’extérieure. Tu te sens loin Ivy, ne prenant pas une réelle conscience de ce qu’il vient de se passer. Tu ne te le permets pas. Comme après la mort de tes parents. Tu avais tout mis en standby, juste le temps de t’occuper de ce que tu devais. Une fois que ce fusse fait, là tu avais pris la mesure de ce que tu avais perdu, là tu t’étais laissée gagnée par tes émotions d’une rare violence. Tu ferais de même. Tout ranger, nettoyer et tu te laisserais aller entre les murs de ton appartement. Jazz ne te demande rien, elle se contente de s’appliquer à sa tâche et d’aboyer des ordres aux personnes présentes. « Tu devrais rentrer. » Te souffle jazz sur un ton doucereux. « Après… » Tu lui esquisses un sourire avant de te relever. Tu t’occupais de la blessure de Gadrel et tu rentrerais. Tu ressors des coulisses, passant devant les toilettes du personnel dont la porte n’était pas refermée et la lumière allumée. Tu jettes un coup d’œil, plus attirée par la lumière qu’autre chose et tu le vois dans la demi-ouverture. Tu l’observes quelques instants, dissimulée dans cette pénombre, profitant de cette vue à demi-dénudée. Tu finis par pousser alors la porte, venant t’adosser contre l’embrasure de celle-ci. « Va falloir que j’aille la chercher ! » Dis-tu avec un soupçon de joie dans la voix que tu ne parvins à dissimuler. Tu la voyais la peau à l’arrière de son épaule totalement vierge de toute trace de sortie. Tu te décolles alors rompant la distance entre vous, tes doigts viennent effleurer son épaule avant de retirer ta main et de tourner les talons. « Cinq minutes la salle de réunion à côté du bar. » Lances-tu avant de t’éloigner, tes doigts brûlant encore de ce contact furtif. Tu détestais ton corps, tu le détestais.

Tu t’éloignes, de toute façon il ne comptait ni te répondre ni te regarder, donc autant aller droit au but. Lui, toi, sortir la balle ! Tes pas te mènent dans la réserve et tu attrapes ce dont tu as besoin pour désinfecter, cautériser et surtout cette pince longue qui te servira pour aller déloger la balle. Non ça n’allait pas être plaisant et quelque part tu en éprouvais une petite satisfaction. Toute petite. Ton club ressemblait à une foutue fourmilière, te déplaisant au possible. « Sven, on ferme pour ce soir, que chacun rentre chez soi ! » Lances-tu en arrivant devant le bar. Il hoche la tête, déposant le torchon sur le bar et il s’éloigne afin de distribuer les ordres. Ainsi il n’y aurait que le personnel nécessaire. Tu attrapes au vol une bouteille de whisky, qui sera utile tu en es persuadée et tu entres dans la salle de réunion. C’est la plus petite, celle que tu affectionnes tout particulièrement pour vos réunions avec Sven et Jazz. Tu déposes toutes tes courses sur la table ronde pouvant accueillir huit personnes. Tu le sens ce besoin de décompenser qui te gratte l’esprit, l’usant. Pas tout de suite. Pas maintenant. Tu fermes les yeux quelques secondes reprenant le pas sur ta conscience. Agir. Il te faut du mouvement. Alors tu te mets à tout désinfecter en prenant soin de commencer par tes mains, en attendant que Sir Gadrel te fasse l’honneur de son auguste présence.
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Gadrel Savastano
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” EmptyMar 26 Oct - 18:25

HEADS WILL ROLL
Ton regard se perd sur ce reflet qui est le tien. Tu cherches, au plus profond de tes yeux, une once d’apparition de ton âme. Tu ne vois que le néant abyssal dans lequel tu te vautres allègrement. Tu ne dois rien ressentir et tu t’emploies à refouler toutes les émotions qui te traversent, te transperçant de flèches brûlantes à chaque fois que tu ressens les picotements de tes sentiments. Tu sens tes veines te gratter, juste sous ta peau. Ton épiderme est devenu totalement électrique, t’envoyant parfois des décharges de rappel lorsque tu bouges ton bras. Tu remarques alors la présence de la Campbell, dans l’embrasure de la porte. Tu la fixes. « Va falloir que j’aille la chercher ! » jubile-t-elle, comme si ta souffrance lui donnait du plaisir. Cette remarque t’écœure, te refilant presque le goût amer de la nausée. Elle glisse la pulpe de ses doigts sur ta peau, effleurant cette dernière au niveau de là localisation de la balle. Tu l’observes, sans te mouvoir. Elle s’en va, les talons martelant le sol de sa présence fourbe. « Cinq minutes la salle de réunion à côté du bar. » annonce-t-elle, tandis que le silence continue d’être le maître-mot de ton âme. Que pourrais-tu signifier, de toute manière ? Tu lui en veux éperdument pour des raisons qui dépassent l’entendement. En refusant de te dévoiler le repère de Mikkel, en jouant les rebelles avec Seth et en se mettant en danger, en oubliant sa position de proie : elle te rendait chèvre. Tu pousses alors un profond soupire, une fois seul avec toi-même, baissant ta tête. Le sang coule le long de ton bras, jusqu’à ta main, touchant désormais le rebord du lavabo. * Tu as l’air fatigué. * s’inquiète Seheiah, juste derrière toi. Tu fermes tes paupières, savourant sa présence. Sa voix est douce, presque maternelle. Elle n’est plus le démon violent qu’elle peut s’avérer devenir lorsque la situation le permet. Son timbre chaud t’enveloppe doucement, te réconfortant. « Je le suis. » murmures-tu, admettant que ton corps n’est plus le même. Tu n’as pas succombé au sommeil depuis si longtemps que ça en est devenu indécent. Gérer la crise, après la disparition de Mikkel, fut émotionnellement destructeur tout autant qu’harassant. Les affaires ne pouvaient attendre son retour et il y avait un chantier monumental à régler en son absence, le temps qu’il récupère. Tout cela en devant également veiller sur le postérieur de l’Empoisonneuse. Tu frémis, sentant tes muscles endoloris ici et là. * Tu devrais dormir, Gadrel. * te suggère-t-elle, la main sur ton épaule non-blessée. Telle une douce amie, elle essaie de prendre soin de ton âme tout autant que de ton corps. Bien sûr, sa survie dépend de la tienne. Néanmoins, tu sais que ce geste-là est désintéressé. Seheiah n’a pas peur de mourir. Elle n’est même pas totalement vivante, après tout, puisqu’elle n’existe pas de manière officielle. * Laisse-moi gérer notre blessure. Tu dois te reposer. * te quémande-t-elle alors. Tu trembles, comme un chiot apeuré. Tu sens alors des larmes qui te montent, signe de ton épuisement. Ta gorge se serre. Tu résistes, cependant, incapable de te laisser submerger par ce sentiment de faiblesse qui t’habite soudainement. Tu le chasses. Tu le rejettes. Tu le refuses. « Pourquoi je me sens comme ça...? » oses-tu murmurer, à l’intention de ta camarade. Elle prend le temps de réfléchir, laissant le silence et le froid de la pièce envahir l’espace. Puis, elle se meut distraitement, ayant possiblement mis le doigt sur ta véritable blessure. * Parce qu’elle aurait pu mourir, ce soir. * te souffle-t-elle, attristée de ce constat qui est le vôtre. Oui, Ivy Campbell aurait pu trépasser si tu n’avais pas été averti à temps. La prochaine fois, elle pourrait ne pas bénéficier d’autant de chance. Tu ressentis de la culpabilité, ce qui n’était pas ta caractéristique première. Tes yeux s’ouvrent à nouveau, observant les traits de ton visage fermé aux émotions. Elles sont loin, désormais. * Cesse de t’en vouloir. Tu fais tout ce que tu peux pour elle. Tu te débats de tous les côtés. Et, maintenant, tu paies les pots cassés. * s’agace-t-elle, malgré la douceur de sa voix. Tu hoches la tête, comprenant que tu as tiré sur la corde et qu’elle pourrait céder à chaque instant. Ton regard se porte sur ta plaie ouverte. Tu te redresses alors, conscient qu’il faut impérativement retirer la balle. Sans un mot, tu attrapes tes affaires et tu rejoins gentiment le lieu du rendez-vous donné par Ivy. * Je suis là, si tu as besoin de moi. Je serai toujours là. Je ne t’abandonnerai jamais. * souffle Seheiah, avant de disparaître, telle une hallucination, tandis que tes pas te mènent auprès de la salle de réunion. Tu arrives et tu vois qu’elle est presque prête à extraire l’objet métallique dans ta plaie. Tu déposes ta veste, ta chemise et ton arme sur le bureau, avant d’attraper la bouteille de whisky. Tu l’ouvres et tu en avales plusieurs goulées assez importantes. S’enivrer est un moyen efficace de gérer la souffrance. Tu la reposes alors délicatement, avant de t’asseoir sur la chaise, la positionnant face aux accessoires de torture dont dispose Ivy. Tu fermes tes yeux clairs, l’espace d’un instant. Lorsque tu les ouvres à nouveau, leur couleur a légèrement changé, prenant des teintes plus sombres, se noircissant. L’éclat disparaît. « Je suis prêt. » annonces-tu, de cette voix plus suave et chaude que la tienne, teintée néanmoins de glace. Lorsque ton regard se pose sur Ivy, il n’y a rien à lire à travers. A bout de force, incapable de gérer cette peine-ci, tu t’es renfermé sur toi-même, repartant dans ta forteresse imprenable, laissant Seheiah s’occuper de la souffrance physique. Elle la gérait toujours avec plus de facilité que toi, étrangement. Sans doute parce que ton subconscient te protégeait du monde qui t’entourait, à sa manière. « Tu as une sale tête. » lance-t-elle alors, toujours sans être toi-même. Tu savais qu’il était dangereux de provoquer Ivy, surtout lorsqu’elle tenait une pince entre ses doigts. Pourtant, Seheiah se moquait éperdument de ce qu’elle pourrait engendrer. Elle ne soulignait que le fait qu’elle avait remarqué les écorchures sur son visage ainsi que son expression faciale, bien que celle que tu abordais était sans vie. Remarquerait-elle les détails insignifiants qui se prosternaient devant son regard ? Peut-être. « Dis-moi… tu comptes le sucer bientôt, Seth ? A moins que ce soit déjà fait ? » l’interroge-t-elle alors, n’hésitant pas à lancer du sel sur cette plaie qui est celle de ton cœur. N’étant plus toi-même, tu ne peux l’empêcher de parler ou d’agir comme une pourriture. Mais peut-être ne cherche-t-elle qu’à te montrer les facettes de la personnalité de la Campbell ? Tu ne peux que supposer. Puis, en toute honnêteté, tu es trop épuisé pour réagir avec véhémence. Tu te contentes alors d’être spectateur de la scène, bien que tu sais que tu vas bientôt morfler.
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” EmptyMar 26 Oct - 21:32


 



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Tu fais l’inventaire une nouvelle fois de ce dont tu as besoin et de ce qui se trouve sous tes yeux. Tu penses tout avoir. Du moins le minimum. Tu attrapes la bouteille de whisky pour en boire une gorgée. Tu grimaces. Définitivement pas ta boisson. Tu ne la prends que pour t'insuffler une dose de courage, et anesthésier ta conscience. Cela ne s’annonçait pas facile. Certes tu voyais une main tendue du destin te permettant de le faire souffrir, un petit peu, cependant tu aurais préféré qu’il ne se retrouve dans cette situation. Tu ne savais toujours pas comment il avait fait pour arriver à temps. Il n’était pas aux faits de tes déplacements. Tu voyais mal Seth faire sa secrétaire. Peut être te trompais-tu ? Tu soupires, revissant le bouchon de la bouteille avant de la reposer. En attendant cette balle t’étais due. Bien que tu ne l’avais cherché. Il y aurait eu tant de situations où tu aurais pu te heurter à la réalité de ta situation. Mais non. Il avait fallu que cela soit lors d’une soirée des plus banales. Tu n’osais t'y attarder, tu savais que ton esprit ne le permettrait pas. Pas tout de suite. Pas ici. Pas ainsi. Plus tard, lorsque la pression serait redescendue, tu analyserais cette soirée et ce qu’elle t’avait apprise. Tu avais ainsi rencontré le bourreau de ton club. Tu avais pu sentir l’odeur de son aftershave qui était encore incrustée à tes cellules nasales. Comme si tu l’ancrais à ta mémoire afin de ne pas l’oublier. Jamais. Tu avançais sur sa piste. Légèrement. Tu enlèves tes chaussures, laissant tes pieds fouler le parquet chauffé de la pièce. Tu remontes tes cheveux en une queue de cheval avant de poser tes mains sur tes hanches, t’arrachant un grincement. Tu retournes alors tes mains pour constater les blessures. Super. Ton regard se tourne vers la porte par laquelle il va entrer. Par laquelle il était censé entrer. Et s’il décidait finalement de ne pas venir ? Tu ne présumais de rien concernant le comportement de Gadrel. Jamais. Peut être avait-il décidé que finalement non il ne te faisait pas assez confiance. Pourrais-tu le lui reprocher ? Objectivement non. Subjectivement oui ! Cette attente va te rendre folle. Comme le laps de temps s’écoulant avant un saut. Long. Impatient. Torturant. Peut-être était-ce pour le mieux finalement ? Non. C’était à toi de lui sortir cette foutue balle. Ton rôle… Ton rôle ? Par rapport à quoi Ivy ? Tu lèves les yeux au ciel, ta tête se penchant, observant le luminaire du plafond. Elle revient à sa position initiale lorsqu’il passa le pas de la porte. Gadrel… Soupire ton âme.

Tu ne dis rien, l’observant déposer ses affaires. L’observant boire la boisson que tu avais apporté. Tu attrapes alors d'une main les gants en latex que tu installes sur tes mains. Première chose, observer la plaie et localiser la balle. « Je suis prêt. » Cette voix… Elle est… Particulière. Tu l’aurais entendu sans le voir tu ne l’aurais pas associée à Gadrel. Reste d’une extinction de voix ? Peut être. Tu ne l’avais pas réellement entendu depuis une semaine… Ton regard se pose dans le sien. Il décidait enfin de t’accorder son entière attention ? Tu fronces les sourcils malgré toi Ivy en observant ses yeux. Quelque chose tranche avec ce que tu as l’habitude de voir. Les émotions de la soirée sans doute, agrémentées à votre rancœur accumulée. Mais tu te devais d’être honnête, tu n’appréciais nullement. Tu n’y décelais rien. Tu ne saurais interpréter ce que tu voyais. Un peu comme s’il avait ajouté une muraille autour de sa muraille. Tu t’en accommoderais. Tu attrapes une compresse que tu imbibes de désinfectant avant de l’appliquer sur la plaie afin de la nettoyer pour que tu puisses avoir une meilleure visibilité. « Tu as une sale tête. » Sérieusement ? « T’as pas vu la tienne ! » Réponds-tu piquée au vif. Tu te retiens de n’appuyer sur la plaie bien que l’envie te chatouille les doigts. Tu soupires secouant légèrement la tête. Adorable ce soir… Tu te rapproches un peu plus, te penchant sur la plaie afin d’apercevoir les reflets métalliques de la balle. Tu écartes légèrement la déchirure causée par celle-ci et tu la vois. Arrêtée grâce ou à cause de l’os de l’omoplate. Profond. « Dis-moi… tu comptes le sucer bientôt, Seth ? A moins que ce soit déjà fait ? » « Putain mais va te faire foutre ! » là tu appuies sur sa blessure sans ménagement. C’était quoi son problème ?! Tu enlèves tes mains reculant instaurant une distance entre vous deux. « Une semaine que tu joues les rois du silence et la seule chose que tu veux savoir c’est si je me tape Seth ? Pourquoi ? Tu veux regarder ? » Tu ne confirmes, ni nies. Pourquoi faire ? De toute façon il avait l’air d’avoir son idée. Tu attrapes la pince entre tes doigts regardant le métal briller sous la lumière des spots avant de te rapprocher une nouvelle fois de lui. « Faut bien que je me fasse baiser et comme t’es pas là… » Ta main gauche se posa en dessous de sa blessure tandis que la droite tenait la pince, l’approchant de sa plaie. « Si c’est pour sortir ce genre de connerie tu ferais mieux de continuer à la fermer ! Ça tu sais faire… » Tu plonges alors la pince dans cette lésion apparente. Tu sens ta main trembler quelque peu.

Tu es en colère Ivy, tu es blessée Ivy. Les seuls mots qui sortirent de sa bouche ce fut pour critiquer ton physique et supposer ta vie sexuelle. Super. Sinon un ça va ? Non toujours pas ? Tu crispes la mâchoire, endiguant cette envie de lui faire mal. Physiquement. Tu sens le bout de la pince butter contre le métal de la balle. Tu ouvres la pince, plus que nécessaire tu le reconnais. Tu attrapes alors le bout, serrant ta prise dessus et tu tires avec lenteur pour la remonter. Tournant même la pince afin d’infliger quelques douleurs supplémentaires. Il avait commencé et tu t'étais bien contenue comparé à tous les scénarios projetés à l’intérieur de ta boîte crânienne. Tu continues la lente remontée vers l’extérieur. Alors que tu vas pour la sortir ta prise sur la pince se relâche et avec elle la balle qui revint se loger à sa place initiale. « Oup’s ! » Dis-tu en le regardant droit dans les yeux. Tu ne prends même pas la peine de feindre quoique ce soit. Il verra bien que ce fusse fait exprès. Tu repars alors à la pêche à la balle que tu trouves sans grand effort et cette fois ci tu la retires d’un coup sec et rapide. Tu regardes le tout avant de déposer pince et balle sur une compresse. Tu attrapes la bouteille de whisky que tu lui tend. « Je vais devoir cautériser que ça s’arrête de saigner et te faire des points. » Annonces-tu sur un ton neutre.
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” EmptyMar 26 Oct - 22:08

HEADS WILL ROLL
« T’as pas vu la tienne ! » crache-t-elle, piquée au vif par tes propos lacérant son être, écartant ta plaie pour mieux voir la balle logée dans ta chair. Touché. Tu ressens une joie profondément malsaine en sentant la putréfaction de son assurance candide, qui s’écrase à tes pieds au fur et à mesure de tes propos. Cela dit, ce n’est pas encore assez pour toi, Seheiah. Tu as besoin de te délecter de tous les vices du monde, d’infliger les maux les plus abjectes à quiconque serait une menace pour toi et ta tendre moitié. Aussi vois-tu désormais la blonde fougueuse comme une ennemie potentielle. A cause de son manque de jugeote, tu avais failli trépasser dans l’outre-monde. Impardonnable ! Grotesque. Et cet idiot de Gadrel qui continuait à lutter pour son postérieur. Certes, il était plutôt magnifique : mais il ne fallait pas non plus se damner pour si peu. Tu renchéris alors, essayant d’attiser sa colère comme lorsqu’on souffle sur les braises d’un feu ardent, relançant des morceaux de bois secs afin que le tout s’enflamme sous ton regard noir approbateur. Cela fonctionne. Peut-être un peu trop, d’ailleurs. « Putain mais va te faire foutre ! » Ton sourire mauvais s’esquisse sur tes lippes closes. Ton regard demeure toutefois vide de toutes les émotions terrestres. Elle appuie sur ta plaie, t’arrachant une grimace de passage qui s’efface rapidement, presque de manière éphémère. Tu ne veux pas la laisser te dominer de cette manière-ci. Ce serait indécent de céder pour si peu. Elle s’efforce alors de se contrôler, instaurant une distance de sécurité entre vos corps. D’ici, elle pourrait toutefois tout-de-même te péter le nez si l’envie lui prenait. « Une semaine que tu joues les rois du silence et la seule chose que tu veux savoir c’est si je me tape Seth ? Pourquoi ? Tu veux regarder ? » Tu l’observes, voyant son âme se décomposer petit à petit. Ta langue passe sur ta lèvre inférieure, comme si tu te repaîtrais de ce charmant revirement de situation. Elle est agacée que Gadrel ne lui ait pas parlé depuis sept journées ? C’est parfait. Tu sais qu’elle n’est donc pas insensible à lui, même si elle mérite de souffrir. « Peut-être. » Répondis-tu, d’un air détaché. Tu es presque excitée à cette hypothèse, dans ton esprit tordu. Cela pourrait s’avérer intéressant de la voir s’adonner avec passion à un autre. Peut-être même que, ainsi, Gadrel cesserait de lui courir après et de mettre votre cul en danger pour elle. Elle se saisit de la pince, prête à entrer dans ta chair blessée. Tu attrapes le whisky, encore une fois, et tu en bois une gorgée pour te rincer le gosier. « Faut bien que je me fasse baiser et comme t’es pas là… » Tu ne peux réprimer ton léger ricanement, presque macabre, en entendant ses mots. Ainsi donc, elle ne tient pas tant que cela à ton acolyte endormi. Très bien. Elle ne mérite donc aucunement ta pitié, n’est-ce pas ? Tu ne bouges plus, la laissant se rapprocher davantage de la balle logée profondément en toi. « Si c’est pour sortir ce genre de connerie tu ferais mieux de continuer à la fermer ! Ça tu sais faire… » te dit-elle froidement. « Si tel est ton désir… » lances-tu, amusée, en faisant mine avec tes doigts de pincer tes lèvres, comme si elles resteraient collées pour l’éternité. Une provocation supplémentaire qui ne tarde pas à avoir quelques effets sur le corps de la jeune femme, qui tremble de rage. Elle tente alors d’extirper la balle, sans la moindre grande délicatesse, te faisant gémir de souffrance, grimaçant, ton visage penché sur le côté, les yeux à mi-clos. Tu te croirais presque délivré qu’elle relâche l’objet métallique à l’intérieur de ta plaie. Tu le sais puisque vos regards se croisent brièvement. « Oup’s ! » Tu n’as nul doute sur la véracité de ce qu’il vient de se passer : cet acte est purement délibéré. Tu souffles, agacée de cette douleur inutile. « Pétasse… » pestifères-tu alors qu’elle retire sèchement la balle de ton enveloppe charnelle, t’arrachant une dernière grimace. Charmante Seheiah ? Pas le moins du monde. Les filtres, c’est très peu pour toi. Tu reprends une gorgée du whisky, la bouteille tenue entre ses doigts juste auparavant, avant de la reposer sur le bureau. « Je vais devoir cautériser que ça s’arrête de saigner et te faire des points. » Tu remarques cet air détaché qui la caractérise étrangement. Elle semble neutre. Anesthésiée par tes paroles et tes gestes. Aurais-tu enfin percé à jour son véritable visage ? Possible. Tu te relèves sur tes jambes, peu enclin à ce qu’elle touche une fois de plus à ton être. Pas après s’être amusée sciemment à l’intérieur de ta plaie. Hors de question de lui donner de quoi te torturer davantage ! « Gadrel n’a pas besoin de toi pour ça… Je peux le faire ! » siffles-tu, mauvaise, de cette voix qui n’est pas anodine. Tu ne remarques même pas, dans l’immédiat, que tu viens de parler de ton double comme n’étant pas présent. Grave erreur, si tant est qu’Ivy ait analysé tes mots. Tu attrapes alors une lame ainsi qu’un briquet. Ce serait suffisant pour refermer le trou, très certainement. « Cela dit, merci pour ta performance d’infirmière. » soufflas-tu, faussement enjouée, te penchant légèrement en avant comme s’il s’agissait d’un acte cérémonial. C’est à cet instant précis que tu te remémores tes paroles, te rendant compte que ta langue avait précédemment fourché. Il te faut alors un stratagème pour détourner son attention. Vite ! Tu ne réfléchis pas, préférant user de la provocation pour qu’elle s’éloigne de tes propos incohérents – puisqu’elle ignorait qui tu étais. « Je suis sûre que tes talents seront fortement appréciés lorsque tu écarteras les cuisses. Que ce soit pour Seth ou pour toute autre pauvre âme esseulée qui voudra bien de toi. » siffles-tu, aussi vile que le serpent dans le jardin d’Eden. Tu tentes maladroitement d’attiser sa colère, une fois encore, en soufflant sur le brasier de sa perdition. Tes yeux noirs se posent dans les siens, un sourire mauvais sur tes lippes, tandis que tu continues de saigner. Tu joues avec le couteau entre tes doigts, avec habileté et décontraction, en dépit de la douleur physique qui est tienne. Ta tolérance est effarante. Anormale. « J’avoue que j’adorerais te voir à l’œuvre, belle Empoisonneuse. » suggères-tu, n’hésitant pas à user une fois encore de ta capacité à la rendre chèvre, espérant qu’elle daigne te maudire pour tes paroles déguelasses. Ce que tu ignores, c’est que tu n’as pas usé du bon surnom, prononcé initialement en italien par Gadrel et légèrement modifié à ton oreille distraite. Ainsi, le délicieux poison pourrait s’avérer être un antidote certain à ta mesquinerie. Si tant est qu’Ivy percute que tu n’es décemment pas Gadrel. Pas totalement, du moins.
Off with your head, dance til you're dead;
Pando
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Ivy Campbell
« Ivy Campbell »
«Date d'arrivée» : 21/09/2021
«rêves brisés» : 194
«faceclam & crédits» : Scarlett Johansson (Blondie)
«expériences réussies» : 1105

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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” EmptyMer 27 Oct - 10:04


 



Ft. Gadrel.
“Glitter on the wet streets silver over everything the river's all wet. You're all cold”

Tu lui fais mal Ivy, tu le vois. Plus ou moins intensément. Qu’importe, il n’avait qu’à pas te dire ces horreurs. Tu aurais pu faire preuve de bien plus de précaution et de délicatesse s’il s’était contenté de parfaire son jeu de forteresse imprenable et de ne rien dire. « Peut-être. » Tu serres les dents. Ne pas répondre, ce n’était que de la provocation. Tu ne savais pour quelle lubie il s’amusait ainsi mais tu n’entrerais pas plus dans son jeu. Du moins allais-tu essayer. Tu as des limites Ivy, changeantes, s’adaptant à ton humeur et bien que tu essayes de les repousser, tu la vois cette ligne jaune avec laquelle il flirte. Ses mots, son rire, tout t’écorche la peau de la plus désagréable des façons. Tu veux qu’il se taise. Tu es à deux doigts d’attraper le fil de suture et lui coudre la bouche pour t’en assurer. « Si tel est ton désir… » Dieu soit loué… Du moins durant combien de temps ? Tu te focalises sur ta tâche, priant toute entité supérieur qu’il tienne sa foutue langue. Il serait plus simple qu’il y arrive s’il n’en avait plus ? Te souffle ton esprit blessé de ce manque de considération envers ta personne. À moins que ce ne soit ton ego ? Les voix de ton être son impénétrables. Tu te venges Ivy, laissant glisser la balle à nouveau. C’est vil et bas mais tu n’en as strictement rien à foutre. Tu as largement dépassé le stade du rien à faire. Il se pensait investi d’une surpuissance se permettant ainsi de te dénigrer et de n’en subir aucune contrepartie ? Bien mal te connaître. Ta colère se délecte de ce spectacle qu’elle juge toutefois encore trop amical. « Pétasse… » Jure-t-il entre ses lèvres pour ta plus grande satisfaction. « Tout le plaisir était pour moi ! » Lâches-tu avec ravissement. Il a eu mal, tu le sais, tu la vus et tu en as apprécié chacune des secondes écoulées. Tu n’aurais pas du, il est vrai, c’était loin d’être convenant, mais tu ne pouvais lutter contre ton esprit revanchard qui lui se moquait des mœurs. « Il t’a sauvé la vie » souffle ton âme atterrée de cette attitude si peu reconnaissante. Tu ne l’oubliais certainement pas, tu t’appliquais à le soigner par ailleurs. Mais tu n’allais pas non plus faire le dos rond alors qu’il s’amusait à te cracher ces vilénies au visage avec la plus grande détente de ce monde. Tu le revêts ce masque d’impassibilité parce que tu n’as d’autres choix. Tu veux aller au bout de tes soins et tu n’y arriveras qu’en te fermant à ce monde et te concentrant sur ta tâche. Uniquement ta tâche. Tu oses croire que ta démonstration lui passera l’envie d’ouvrir la bouche à nouveau. L’espoir fait vivre oui tu le sais.

Il se relève à la fin de ton annonce, visiblement peu enclin à te laisser poursuivre. Sera-t-il échaudé du premier round ? Certes cela a dû lui faire un mal de chien, mais il avait provoqué tes gestes. Qu’il aille au Diable et n’en s’en prenne qu’à lui-même ! « Gadrel n’a pas besoin de toi pour ça… Je peux le faire ! » Pardon ? Tes yeux clignent plusieurs fois, tentant de comprendre cette phrase. Il parlait de lui à la troisième personne ? Mais la fin… Comment l’interpréter ? Tu essayes Ivy, mais force est de constater qu’une pièce du puzzle te manque cruellement. Peut-être le contrecoup du choc provoquant une incohérence des propos passagère ? « Cela dit, merci pour ta performance d’infirmière. » « De rien. » Souffles-tu par reflexe, toujours empêtrée dans ta recherche d’explication de sa phrase précédent. Tu ne quittes son être des yeux. Une réaction à un produit ? Non tu l’aurais remarqué, tu ne connaissais que trop bien leurs effets sur le corps et les signes visibles. « Je suis sûre que tes talents seront fortement appréciés lorsque tu écarteras les cuisses. » Tu soupires Ivy, par lassitude, cela repartait pour un tour, t’arrachant au moins à tes réflexions. C’était quoi son putain de problème ce soir ? « Que ce soit pour Seth ou pour toute autre pauvre âme esseulée qui voudra bien de toi.  » Tu te la prends cette gifle et elle fait mal. Très mal. Elle se place sur ta peau, armée de ces mille rasoirs venant en découper ton épiderme. Se frayant un chemin jusqu’à tes veines, cisaillant tes artères avec force. Remontant alors jusqu’à ton palpitant qui ne demandait autant de considération. Que des belles paroles soufflées au creux de ton oreille durant un moment que tu avais jugé sincère. Telle était donc sa vengeance de ce que tu lui avais infligé durant un an ? Siffler tant de promesse pour t’abattre la fois d’après ? Tu ne méritais donc aucun égard ? Tu te sens meurtrie jusqu’à ton âme, te rendant compte que son opinion sur ta personne t’importait au final. Tu serres les poings et la seule raison qui fait que tu ne lui en décolle nullement une fut parce qu’il avait attrapé le couteau et qu’il jouait avec. Furieuse oui, mais pas encore suicidaire. Tu inspires tu expires, calmant tes ardeurs. Tes yeux s’assombrissent de cette profonde haine qui emplit tes veines à mesure que ses mots ne fusent. Tu penches la tête sur le côté armée de ton léger sourire. « C’est donc ça… T’es juste en manque d’être entre mes cuisses… Pauvre âme esseulée… » Lâches-tu avec un léger rire n’ayant aucune joie. Tu as envie de l’attraper ce couteau et de lui enfoncer en plein dans sa cage thoracique et de remonter, ou descendre tu ne sais encore. L’avantage de remonter, tu passerais par la gorge, arrivant à sectionner la langue au passage. Bonne idée. Très bonne idée.

« J’avoue que j’adorerais te voir à l’œuvre, belle Empoisonneuse. » Belle empoisonneuse ? D’accord, quelque chose n’allait pas. N’allait pas du tout même. Tu te recules, encore, jusqu’à ce que la table t’empêche d’aller plus loin. Tu l’observes, tentant de trouver une réponse que tu n’obtiens pas. « Qu’est-ce que… » Tu cherches Ivy, tu cherches cette solution que tu ne trouves pas. Tu cherches encore. Ton esprit turbine à cette tâche tentant de te faire te raccrocher à quelque chose. Ton esprit… Ton esprit ! La voilà la réponse, tout ceci n’était qu’une putain d’illusion créée par ton esprit. Tu te débarrasses de tes gants prestement, saisissant ton collier avec énergie. Deux tours pour la première chaine autour de ton poignet. Quatre fois pour la deuxième. Décompte des éclats, 3 rouges, 1 noir, 4 verts, 2 bleus, 1 orange, 3 blancs. Les branches du dahlia se dénombrent sous tes doigts éraflure sur la troisième branche et la septième. Dernier contrôle, le maillon différent des autres de la deuxième chaine. Tu es pourtant bien ancrée dans la réalité. L’es-tu ? Peut-être que ce soir ce fut la goutte de trop pour ton esprit malade et qu’il s’est déchiré, emportant avec lui le peu de conscience qu’il te restait. Peut-être n’étais-tu même pas dans cette pièce ? Ta cage thoracique se soulève avec vigueur devant le poids de cette révélation, tu avais fini par te perdre dans ce dédale illusoire, rompant avec la réalité, l’agrémentant de choses et d’autres qui n’existaient qu’à l’intérieur de ton esprit brisé. Il ne t’avait appelé comme ça, il ne t’aurais appelé comme ça. Cette certitude égratigne ta pensée. Tu la sens cette panique due à ce que tu penses être cette révélation de rupture de ton esprit. Tu poses tes yeux sur l’attirail toujours disposé sur la table tu en saisis un ciseau que tu ouvres, le saisissant à pleine mains jusqu’à ce que tu en sentes la douleur des lames s’enfonçant dans ta chair, faisant couler ton sang sur le parquet. Tu veux ressentir cette douleur. Seul vestige d’un contrôle sur ton être. Tu serres plus fort cette prise. Pourquoi cette vision de Gadrel alors ? Le mieux est de demander non ? Après tout ne t’avait-on pas toujours appris à affronter tes cauchemars ? Ton regard se pose alors sur lui « Qui es-tu ? » Demandes-tu d’une voix légèrement enrouée.
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Dernière édition par Ivy Campbell le Dim 14 Nov - 23:18, édité 1 fois
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Gadrel Savastano
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«Date d'arrivée» : 24/09/2021
«rêves brisés» : 132
«faceclam & crédits» : Ian Somerhalder (ethereal)
«expériences réussies» : 980
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MessageSujet: Re: Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll”   Ft. Gadrel ❦ “Heads Will Roll” EmptyMer 27 Oct - 10:48

HEADS WILL ROLL
« C’est donc ça... Tu es juste en manque d’être entre mes cuisses… Pauvre âme esseulée… » Tu sens son agacement, Seheiah, et tu t’en délectes. La colère : une émotion si facile à attiser et qui provoque tant de dégâts. Bien évidemment, tu en connais les risques. Devant un être imprévisible, comme peut parfois l’être Ivy, il vaut mieux rester sur ses gardes. Peut-être imagine-t-elle une façon indélicate de te rendre muette ? Cette pensée te traverse et ne t’effraie nullement. Tu joues de ta lame, entre tes doigts, et tu n’hésiteras pas à la planter si elle se montrait trop vindicative. Cependant, à la phrase suivante, qui a presque le goût d’une menacée déguisée, tu vois la lueur au fond de ses yeux se transformer. Elle recule, effrayée. Un sentiment que tu n’avais jamais aperçu chez elle, auparavant. « Qu’est-ce que... » l’entends-tu souffler. Un sourire émerge sur tes lippes closes, tes yeux noirs poursuivant sa silhouette qui se heurte à la table. La Campbell touche alors son collier : un geste que tu reconnais. Ce n’est pas une première fois pour toi que de constater qu’elle utilise cet objet pour s’ancrer dans votre réalité. L’observer de si près, toutefois, et en être la cause potentielle, t’émoustille au plus haut point. Tu l’admires caresser les courbes, les pierres, les formes, tentant de se rassurer comme elle le peut face à ton apparition inopinée. Puis, elle se saisit d’une paire de ciseaux, la transformant en une arme blanche potentielle. Elle serre si fort qu’elle s’écorche la chair, laissant son liquide de vie s’en extirper à son tour. Blessée. Apeurée. Un spectacle divin. « Qui es-tu ? » te quémande-t-elle, visiblement peu enclin à sombrer dans les méandres de la folie. Ton sourire malsain s’étire sur ta bouche, tandis que le couteau continue de danser sur la pulpe de tes doigts. « Question très intéressante, ma chère Ivy ! » admets-tu, ne dissimulant pas ta joie. Elle a compris que tu n’étais pas celui qui se dressait devant elle, sans pour autant comprendre les tenants et aboutissants de la situation. Tu t’appuies contre le meuble, avec une décontraction étonnante. Tes yeux foncés se posent sur elle. Ta langue passe sur ta lèvre inférieure. « Je m’appelle Seheiah. Enchantée d’enfin faire ta rencontre. Du moins de manière officielle. » expliques-tu, sans mensonge ni détour, te penchant un peu en avant dans un geste cérémonial. Tu te redresses presque aussitôt, ne désirant pas qu’elle profite de ta posture pour t’enfoncer le couteau dans les yeux – sait-on jamais. « Parce que moi, je te connais déjà. Depuis quoi... vingt ans environ ? » fais-tu, tapotant ton menton de ton index, mimant une réflexion légère. Puis, tu hausses les épaules. Les dates, ce n’est pas tellement ton fort, tu dois l’admettre. Elles n’ont guère d’importance pour toi. « Si tu veux tout savoir, je suis une espèce d’alter-égo de ton amoureux. En bien plus séduisante, toutefois, tu en conviendras. » lances-tu en ricanant un peu, amusée de pouvoir te permettre une telle franchise, sous trait de l’humour. Cela dit, il semblerait que le mâle alpha ne l’entende pas de cette oreille et tente, subitement, de te rendormir. « Seheiah... » souffle-t-il, encore fatigué, essayant de reprendre le contrôle. Tu fermes tes paupières, tournant ta tête, te concentrant, serrant ta mâchoire pour lutter contre son invasion. « Reste tranquille, Gadrel. » le sommes-tu, aboyant presque. Il cesse rapidement de lutter, trop épuisé pour mener cette bataille. Pourtant, sa volonté est supérieure à la tienne et tu sais pertinemment qu’il ne résistera pas à te détrôner si tu continues à s’en prendre à la blonde. Tu reportes ton regard sur elle, replaçant ton visage pour lui faire face, un sourire presque désolé sur les lippes. « Le pauvre est exténué. Je lui ai suggéré de se reposer un peu et de me laisser m’occuper de ce foutoir monumental avant qu’il ne finisse vraiment par perdre l’esprit. Car, vois-tu, je ne tiens pas à disparaître. Il faut donc qu’il se ménage un peu, le pauvre homme. » expliques-tu calmement. Néanmoins, tu te dis que la pauvre créature à la chevelure dorée ne doit plus comprendre grand-chose à ce qui se trame sous ses yeux. Constater et encaisser que Gadrel et toi ne formiez qu’une seule identité pouvait être perturbant. Cependant, Mikkel l’avait accepté, lui. Il t’aimait, à sa façon, et tu le lui rendais bien en te dévouant totalement à ses caprices. Peut-être qu’il en serait de même pour elle… Toutefois, tu te disais qu’elle était une menace pour Gadrel et toi. Tu te devais donc de l’éliminer. Ou, du moins, de la rendre chèvre afin qu’elle s’éloigne définitivement de l’hôte principal. Ton regard se posa alors sur son bijou. Tu avais toujours été curieuse à son sujet. « Cela dit, je constate que tu t’y connais quelque peu en folie, n’est-ce pas ? » demandes-tu, bien que n’avais nullement besoin d’entendre sa réponse. « D’après toi, Ivy... est-ce que tout ceci est réel ou ce n’est qu’une illusion ? Si ça se trouve, tu t’es repris une balle dehors et ton esprit malade lutte contre la mort en s’inventant un futur qui n’existe pas. » suggères-tu, haussant les épaules, avant de te saisir du briquet et de l’ouvrir. La flamme brûlante enfin, tu la déposes sous la lame du couteau, que tu tiens de ton autre main, ton regard toujours posé sur la blonde. Cependant, tu sens la volonté de ton maître qui vient gratter sous ton épiderme, cherchant à te chasser de ta position. Tu grimaces légèrement. « Mmmh… Notre Adonis préféré s’agite... Je crois qu’il n’apprécie pas tellement notre charmante conversation, je le crains. » siffles-tu, en pestiférant grandement contre Gadrel. Décidément, cet idiot appréciait beaucoup trop l’Empoisonneuse. Peut-être plus que toi, même. Et cette pensée suffisait à te rendre affreusement mélancolique. N’y a-t-il pas pire trahison que de se rendre compte que son propre double, sa moitié, en préfère une autre que soi ?
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