Ivy a toujours ce regard malicieux qui annonce qu’elle va tenter de te titiller. Tu l’as appris à tes dépends. A force de subir ses assauts et de l’observer, tu as remarqué ce détail, au fond de son regard. Et, malgré l’obscurité, elle ne peut dissimuler qui elle est. « Tu devrais peut-être songer à revoir les plannings, enfin que tu puisses te reposer en même temps que moi… Car là... Lorsque tu iras te reposer... Cela voudra dire que… Bah je n’aurais pour seule compagnie que celle de Seth… » tente-t-elle alors, usant de la possibilité qu’elle aille s’amuser avec le Colosse. Bien sûr, tout n’était que sujet à interprétation, mais tu te doutais bien qu’elle espérait secrètement que ce soit ce que tu imaginais, gonflant ta jalousie. Tu te contentas de rester stoïque, ne lui donnant pas le luxe de totalement te saisir par la gorge. Pas pour si peu, du moins. « Je suis persuadé que la compagnie de Seth saura pleinement te satisfaire. » lanças-tu, feignant l’indifférence. Ou, plutôt, de ne pas avoir compris ce dont il en retournait. Après tout, tu étais libre de ne pas avoir compris le sous-entendu. Peut-être même qu’elle n’en avait point fait, après tout, et qu’il s’agissait simplement de ton esprit tordu qui mélangeait les informations. « Si je promets d’essayer de dormir ? Et si je suis sage j’aurais un bonbon ou une bonne image ? » te provoqua-t-elle, jugeant sans doute que tu l’infantilisais. « Peut-être. » rétorquas-tu, peu enclin à lui répondre que tu te préoccupais simplement de son bienêtre. Ce serait inutile, compte tenu de son envie de s’amuser. Elle se retourna sur le ventre et tu pus admirer son visage de plus près. « Ou alors, tu peux tout aussi bien veiller sur moi dans une protection extrêmement proche jusqu’à ce que je m’endorme parce que tu m’auras épuisé ? » Tu l’observas. Visiblement, elle n’était pas fatiguée le moins du monde et elle te suggérait de l’aider à se bercer, d’une manière probablement éloignée du catholicisme. * Quelle idée intéressante ! * frétilla Seheiah, subitement éveillée. « Sur une échelle de 1 à 10 concernant mon envie de dormir je dirais que je suis à… Disons… 4… » Tu lâches un soupire, à mi-chemin entre l’agacement et l’amusement. Décidément, Ivy ne se contentait jamais de suivre les recommandations et préférait, de loin, imposer ses propres règles. Ou peut-être n’était-elle pas rassasiée de toi. « Des suggestions pour faire monter le score ? » Tes yeux s’enfoncèrent dans les siens, tandis qu’un sourire s’esquissa sur tes lèvres, plutôt lubrique, tes doigts caressant son dos, s’amusant parfois avec ses cheveux. * Moi j’en ai quelques-unes. * se permit Seheiah, qui ricanait dans un coin de ton esprit. Tu savais que tu étais suffisamment proche pour embrasser ta partenaire de lit. Cependant, tu ne lui fis pas se plaisir. Pas tout de suite. A la place, tu te contentas de rester au plus près, titillant son envie autant que la tienne. « Je pourrais te baiser jusqu’à ce que tu tombes de fatigue. » assènes-tu, aussi directement qu’un crochet du droit. Ta main continue de parcourir son épiderme, l’effleurant avec la pulpe de tes doigts, d’une manière sensuelle. « Ou alors, je pourrais me contenter de t’attacher au lit, dans le noir, jusqu’à ce que tu t’endormes. Histoire d’être sûr que tu ne tentes pas de te maintenir éveillée par tous les moyens. » suggères-tu ensuite, la taquinant sans doute. Tu t’écartas alors légèrement d’elle, sans y mettre trop de distance, cherchant soigneusement ton timing. Tu te mis en position assise alors, avant de grimper sur le dos de ta partenaire, t’allongeant presque sur elle. Ainsi, dans cette position, elle pouvait sentir ton souffle au creux de son oreille, ton torse contre son dos, et ton sexe – encore au repos – qui frôlait son fessier. « Sinon, je peux mélanger les deux et t’attacher au lit pour mieux te baiser jusqu’à ce que tu sois fatiguée. » soufflas-tu à son organe auditif, avant de le lécher du bout de ta langue, enfouissant ton visage ensuite contre sa nuque, que tu parsemas de baisers et de morsures légères, remuant légèrement ton bassin, tes deux mains de chaque côté de son corps, à peine plus haut que ses épaules. « Cela dit, essayons de penser à ce pauvre Seth. Parce que je ne suis pas sûr que le pauvre homme réussisse à dormir, s’il t’entend hurler de plaisir toute la journée. » renchéris-tu à son oreille, lui promettant alors de nombreuses jouissances pendant près de vingt-quatre longues heures. De quoi l’épuiser tout autant que toi. Mais tu avais plusieurs fantasmes à lui soumettre, puisque tu venais d’évoquer le Colosse et le fait que, potentiellement, vous devriez songer à lui offrir le répit. Que nenni, évidemment. « A moins que ça t’excite de t’imaginer qu’il puisse nous épier et se branler en t’entendant prendre ton pied… » l’interrogeas-tu à demie-voix, laissant ta langue goûter à sa chair, au niveau de sa gorge, tandis que tes mains rejoignaient lentement les siennes, puisque tu te couchais sur elle, saisissant ton emprise sur son corps par ta lourdeur et ta puissance masculine. « Ou alors de t’imaginer qu’il puisse nous rejoindre et te prendre en même temps que moi… » suggéras-tu en autre plan, essayant d’animer les fantasmes de la jeune femme pour qu’elle soit suffisamment excitée. Peut-être même n’hésiterait-elle pas à te confier si ses idées lui plaisaient, auquel cas… tu pourrais songer à les satisfaire immédiatement. Ton phallus, lui, débutait gentiment de frétiller à nouveau, en s’imaginant les prémices d’une nouvelle pénétration dans l’antre humide et chaude de la blonde. Mais peut-être que tu allais amèrement regretter ton assurance, Gadrel. Parce que, avec la Campbell, tu ne savais pas si tu osais trop. Peut-être qu’elle était moins dérangée que toi, après tout, ce qui ne serait guère étonnant compte tenu de ton degré de folie.

Don’t get too close, it’s dark inside;

Pando

Tu souffles contre son oreille, ta respiration erratique témoignant de ton excitation grimpante. Pourtant, elle n’a même pas eu besoin d’initier le moindre contact. C’est toi et toi seul qui t’étais adonné à cela, te posant sur elle, enlaçant tes doigts aux siens, ondulant de ton bassin tandis que le sien répondait à cet appel à la luxure. « Je dois reconnaitre que je trouve les deux propositions très alléchantes. J'adore son côté inflexible et il est plutôt bien gaulé...  Mais une chose m’interpelle… » Tu continues de l’embrasser dans le cou, tandis qu’elle discute. « Tu serais d’accord pour partager Gadrel ? » s’interroge-t-elle. « Tu arriverais à accepter que quelqu’un d’autre puisse me faire jouir ? » renchérit-elle, t’arrachant un léger grognement. « Ou alors c’est exactement ce que tu voudrais, me voir prendre mon pied avec un autre… Ou une autre ? » Touché. Du bout des doigts, du moins. Tu esquisses un léger sourire, mordant son oreille, tandis que ton sexe gonfle légèrement. Tu pris le temps de réfléchir quelques instants, prenant soin de ne pas te montrer fébrile ou trop évasif. « Pour être totalement honnête, du moment que je suis avec toi et qu’on prend tous les deux du plaisir, je pense que je pourrais accepter énormément de choses. Peut-être pas tout, même si j’ai peu de limites, mais il suffit d’en discuter au préalable pour fixer les interdits potentiels. » avoues-tu, transparent avec elle, tandis que des images venaient t’assaillir de mille-et-un délices que tu rêvais d’explorer avec elle. Tu avais exploré bien des fantasmes, tu devais l’admettre, mais aucun ne te paraissait suffisamment intéressant désormais puisque aucun ne fut réalisé avec elle. Tu te mis alors en tête de les réaliser en ayant la Campbell pour compagne. « Ce qui m’excite le plus, c’est l’idée-même que tu puisses jouir un nombre incalculable de fois, te vautrant dans la luxure, que tu puisses perdre le contrôle de manière si violent que tu aurais l’impression d’être en proie à la plus exquise des folies. » souffles-tu contre elle, avant de te reculer un peu, embrassant ses omoplates, son dos, remontant ses cheveux pour te perdre sur sa nuque que tu mordillas, tandis que ton phallus continuait de se frotter contre son postérieur. « Pour cela, je serais prêt à passer un pacte avec le Diable. » gémis-tu, soufflant contre son autre canal auditif, avant de te redresser de de tout ton long, délaissant ses mains sur les draps frais, afin de caresser de tes doigts son dos, débutant un massage léger. « Mes seules exigences, c’est que ton cœur me soit exclusif et que nous partagions ces moments de folie ensemble, en respectant les limites de l’autre. » fis-tu, tandis que tes doigts s’enfoncèrent légèrement plus dans sa chair, accentuant alors les sensations du massage que tu initiais, remontant le long de sa colonne, redescendant jusqu’à la naissance de ses fesses. Tu reculas un peu, laissant le bout de ton sexe venir effleurer l’entrée de son intimité, espérant la provoquer un peu dans ses désirs. « Par contre, je te préviens déjà : je ne suis pas bisexuel, contrairement aux rumeurs. Mais j’accepte volontiers que plusieurs hommes, ou plusieurs femmes, te donnent du plaisir, si cela te fait du bien. » admets-tu sans rechigner. Beaucoup de personnes dans votre entourage se persuadaient que tu aimais la compagnie des muscles viriles. Que nenni ! Tu les tolérais en guise de partenaires de jeux sexuels mais tu ne les touchais jamais. Quelques fois, tu avais accepté d’être sucé de leur bouche, branlé ou alors de les sodomiser parce que c’était une requête intéressante sur le moment. Mais ils n’avaient pas le droit de te caresser et encore moins d’entrer en toi. En cela, tu ne dérogerais pas et cela pouvait être un interdit éventuel, que tu tâcherais probablement d’évoquer ultérieurement. Tu te penchas alors jusqu’au visage d’Ivy, embrassant sa gorge, la léchant, remontant jusqu’à son lobe que tu mordis plus fermement entre tes dents. « Alors, dis-moi, Ivy... de quelle manière puis-je te donner du plaisir, en cet instant ? » lui demandes-tu, prêt à assouvir ses désirs, tandis que tu te redressas suffisamment pour poursuivre ton massage, espérant la détendre. Bien sûr, elle pouvait parler de ses propres limites, de ses propres envies, ici et maintenant, ou reporter cela à plus tard. Car oui, tu étais bien décidé à mieux saisir les contours de sa luxure pour pouvoir, toi aussi, te vautrer avec elle dans ces dédales de plaisirs insensés. Au Diable les convenances sexuelles : tu n’étais pas un adepte de la sainteté. Toi, tu préférais les enfers et leurs abominations, de loin.

Don’t get too close, it’s dark inside;

Pando

« Je croyais que c’était toi le Diable ? » souffle-t-elle, visiblement amusée de cette déclaration que tu venais d’exécuter. Ton sourire s’étire, tandis que tu apprécies toi-même cette remarque. * Elle se trompe. Ce n’est pas toi, le Diable. C’est moi. * rétorque Seheiah, qui boude dans un coin, les bras croisés. Il est vrai que, entre vous deux, elle est sans nul doute la plus dérangée. Personnage imaginaire de ta folie, toutefois, tu pourrais te targuer d’être son maître et elle ton disciple. Il n’en était rien et tu le savais pertinemment, Gadrel. Aussi profitas-tu donc de réparer les torts causés envers ton amie diabolique. « Je dirais plutôt que le Diable est mon alter-égo. Moi je suis plutôt comme l’archange « Gadrel », de qui je tire mon prénom. » expliques-tu, amusé de sentir la décontraction de Seheiah, rassurée que tu ne tires pas toute la gloire de ses exactions. Elle hausse les épaules. * Notre mère avait un sacré sens de l’humour, n’est-ce pas ? * dit-elle en évoquant celle qui t’avait portée durant neuf mois. Elle s’amusait souvent à dire que c’était aussi son cas, comme si Seheiah était une partie intégrante de toi depuis ta venue au monde dans les basfonds de la ville. Tu ne peux exclure cette possibilité, bien que tu n’aies commencé à entendre sa voix qu’à l’adolescence. « Je me dois d’être honnête j’ai toujours pensé que tu étais amoureux de mon frère… Du moins jusqu’à ce qu’on couche ensemble et là j’ai su que non… Définitivement non ! » dit-elle en riant. Tu comprends bien. Beaucoup s’imaginaient que tu étais bisexuel et totalement épris de l’aîné du clan Campbell. Tu aimais sincèrement Mikkel, oui. Mais pas de cette façon-là. Et Ivy en fut la première décontenancée. « Tu n’es pas la première à te méprendre sur mes sentiments envers Mikkel et sûrement pas la dernière. » admets-tu sans que cela ne te dérange le moins du monde. Personne ne méritait que tu rétorques davantage à ce sujet. Bien sûr, tu savais que ton frère avait dû entendre ses rumeurs à ton égard et peut-être que cela lui avait provoqué des interrogations envers ta loyauté. Cependant, tu ne lui avais jamais donné de quoi douter de ton indéfectible sincérité. « Tes exigences me conviennent. Je n’hésiterais pas à t’arracher le cœur moi-même si tu ne fais qu’envisager de le donner à une autre. » Tu opines de la tête, totalement conscient que les paroles de la Campbell n’étaient pas faites au hasard. Elle le ferait si tu la trahissais, comme elle savait pertinemment qu’elle endurerait les pires sévices si elle te brisait le cœur. « Je n’en attends pas moins de ta part. » admets-tu avec courtoisie et politesse. Si elle agissait autrement, un jour, c’est que Ivy n’était plus totalement elle-même. La clémence n’était pas dans vos attributions. Autant être clairs à ce sujet. « J’ai une exigence aussi… J’aime repousser, mes limites, tenter de nouvelles expériences, mais je reste seule maitresse de ce que je peux ou veux faire. Alors si je dis stop, c’est stop. Qu’importe ce qu’il est en train de se passer, c’est un arrêt net… » intervient-elle alors. Tu saisis parfaitement l’importance de ce qu’elle vient d’évoquer et tu tiens à la rassurer quant à tes agissements envers elle. « Jamais je n’oserais te forcer, Ivy. Jamais. Le consentement est une règle à laquelle je ne déroge pas. Sous aucun prétexte. Alors oui, n’hésite pas une seule seconde à arrêter si tu n’es pas à l’aise avec ce qu’il se passe. » Bien sûr… tu n’étais pas un ange. Mais tu n’aimais pas les viols, de manière générale. Si tu avais besoin de te vider, tu te payais une compagnie charmante ou tu trouvais une proie à séduire – du moins autrefois. Ce n’était donc pas dans tes attributions d’agir autrement. De plus, avec Ivy, tu ne ferais rien qui puisse lui augmenter ses souffrances. Elle en avait sûrement eu tout autant que toi. Entre âmes écorchées, vous vous reconnaissiez, après tout. Tu continues alors de caresser son dos avec délicatesse et force, espérant que cela lui soit agréable. « Cela demande réflexion… » Elle gesticule, amusée, avant de se positionner dos à ton torse, sur ses talons. Elle pose ta main droite sur son ventre, tandis qu’elle fait glisser ta main gauche le long de sa poitrine, de sa nuque, venant effleurer ses lèvres. Elle suce ton index, t’arrachant un frisson, avant de remettre tes doigts sur sa gorge. « Surprends-moi… » souffle-t-elle, désireuse de chatouiller la bête. Tu soupiras, ton sexe gonflé contre son fessier. « Oh… Ivy... » gémis-tu, tandis que des images plus lubriques les unes que les autres te parvinrent en tête. Dans chacune d’elle, la finalité était la même : elle jouissait en hurlant ton prénom, damnant tous les Saints à l’Enfer. « J’ai mille-et-une idées qui me viennent en tête, si tu savais... » susurras-tu à son oreille, avec une voix langoureuse. Envieuse. Tu détachas alors ta main droite de son ventre, te saisissant d’un bout de vêtement, réalisant qu’il s’agissait de la nuisette déchirée. Tu mordillas alors le lobe de son oreille, le léchouillant aussi, avant de lui montrer ta prise en l’agitant sous son nez. « Je vais te bander les yeux avec ce morceau de tissu. Puis, je t’attacherai les poignets avec un autre morceau. Ensuite, je les glisserai de manière à ce que, en restant dans cette position, tes bras se retrouvent en arrière, tes mains attachées derrière ma nuque. Et, pour terminer, je m’enfoncerai en toi. » expliques-tu, tandis que tes mains, cette fois-ci, glissent ci-et-là sur son corps, s’attardant alors sur sa poitrine. De ton index et de ton pouce, tu titilles ses tétons pour qu’ils gonflent, enfouissant ton visage contre sa nuque, que tu parsèmes de baisers. « Je te veux rien que pour moi, encore une fois... » gémis-tu alors, tandis que tu frottes ton sexe contre son intimité, sans pour autant en forcer le barrage. Pas avant d’avoir son feu vert. Pas avant qu’elle ne soit d’accord. C’est bien pour cela que tu la prévenais de tes gestes à venir : pour être certain qu’elle apprécie. Peut-être que, ultérieurement, vous arriveriez à vous connaître suffisamment pour prétendre à lire dans les pensées de l’autre. Mais vous n’en étiez pas à ce stade. De plus, tu trouvais érotique de lui parler de ce que tu lui ferais. Comme lorsqu’on lisait le menu avec gourmandise, avant d’y goûter enfin. « Est-ce que cela te donne envie, Ivy ? Ou tu as d’autres suggestions ? » l’interrogeas-tu alors, tandis que ta main gauche débuta de se rendre jusqu’à son clitoris, où se posa ton index, l’effleurant sans appuyer toutefois, attendant qu’elle s’abandonner à toi. Uniquement à toi.

Don’t get too close, it’s dark inside;

Pando

Tu n’es qu’à moitié étonné que les origines de ton prénom, pourtant si peu courant, ne lui soient pas inconnues. Ivy a dû se rendre à l’église, comme tous les membres de la famille Campbell. Toi, tu en étais dispensé puisque tu n’étais pas un enfant adopté. Cela dit, tu t’y étais rendu à plusieurs reprises, priant parfois pour expier tes péchés. Cependant, tu devais admettre qu’il s’agissait surtout de veiller sur la fratrie et leurs parents. Tu avais toujours été un ange-gardien, bien que tu ne le formulerais point ainsi. Tu te classifierais plutôt d’ombre discrète ou d’arme qu’on pouvait utiliser en cas de nécessité. Jamais tu n’oserais prétendre à un quelconque rang au sein du clan Campbell, en dépit de ton statut au sein de l’organisation criminelle. Cela dit, lorsqu’elle évoque ton alter-ego, tu juges qu’il est préférable de rester silencieux sur Seheiah pour l’instant. Ce n’est pas tellement propice, tu dois bien l’admettre, et ta comparse acquiesce. Bien qu’elle ait très envie de rencontrer personnellement Ivy, elle préfère vous laisser profiter de votre luxure. D’ailleurs, la blonde t’explique alors qu’elle peut avoir un avis changeant dans certaines situations et qu’elle n’est pas toujours certaine de ses goûts. Tu ne lui en tiens pas rigueur et tu respecteras tous les « stop » qu’elle infligera, sans une once d’hésitation. Parce que tu es ainsi, Gadrel : dévoué corps et âme à ceux que tu aimes. Il n’est donc pas dans tes caractéristiques de désobéir. Encore moins dans de pareilles circonstances. Le sexe se doit d’être amusant et agréable, sans quoi il est mieux de le ranger dans un tiroir et de l’oublier. Afin d’être certain de ne pas faillir et de lui offrir toutes les cartes, tu lui expliques avec habileté tout ce que tu aimerais lui donner, dans un premier temps. Ainsi, elle ne sera pas prise au dépourvu d’un geste malavisé ou d’une situation anxiogène. « Gadrel... » souffle-t-elle, attisant ton excitation. Le programme a l’air de lui convenir. Elle a même l’air légèrement impatiente de démarrer le jeu que tu as instauré. Cela dit, tu ne peux t’empêcher de le lui demander clairement. « Une suggestion… » demande-t-elle, tandis que tu cesses tout mouvement, prêt à l’écouter attentivement et à te saisir de sa requête, tandis qu’elle tourne sa tête, précédemment appuyée contre ton épaule, pour mordre ta gorge, avant de l’embrasser et de la lécher, t’arrachant des frissons. « Continue à me parler... » te quémande-t-elle, avant de se repositionner correctement et de tendre ses poignets en avant, vraisemblablement prête à subir tes lubies. Tu esquisses un sourire, tandis que tu colles ton corps davantage contre le sien, ta bouche proche de son oreille. « Bien. » murmures-tu, ton doigt effleurant son clitoris, ton autre main agrippant toujours sa poitrine, caressant son téton de la pulpe de tes doigts. Son impatience t’excite, te fait plaisir. Tu embrasses son cou, tandis que ta main, placée sur son sein, s’éloigne de son corps pour attraper le tissu, posé préalablement à vos côtés. Tu le fais glisser le long de sa cuisse, remontant sur son flanc, jusqu’à caresser subtilement son sein nerveux, le mettant sur sa gorge. « Je vais te bander les yeux. » avertis-tu, détachant ta seconde main de son clitoris gonflé, pour venir déposer le tissu sur son regard, désormais dissimulé au reste du monde. Une fois cela fait, tu laisses tes deux mains redescendre sur sa nuque, se déplaçant jusqu’à ses seins, que tu malaxes, tandis que ton sexe gonflé se joue de son intimité, se frottant allègrement contre, te saisissant de quelques soupirs. Tu joues un peu mais pas longtemps, bien trop envieux de la posséder. « Maintenant, je vais t’attacher les poignets. » annonces-tu, en prenant le deuxième morceau de la nuisette dont la vie fut relativement courte. Tu serres les liens délicatement, de manière à ce qu’elle ne puisse s’en défaire mais que cela ne lui comprime pas non plus les veines. Elle devra s’abandonner totalement, s’en remettre uniquement à toi : une séduction déstabilisante à laquelle elle n’est peut-être pas prête. Tu prends donc le temps de ne pas la brusquer, de la laisser mettre un terme si elle ne veut plus. Tu poursuis alors tes caresses, glissant le long de ses épaules jusqu’à ses avant-bras, déposant des baisers contre sou cou, mordillant ensuite son oreille. « Je vais doucement remonter tes bras et mettre tes mains derrière ma nuque. » expliques-tu. Tu accompagnes tes paroles des gestes adéquats, dans une douce langueur pour qu’elle se saisisse confortablement de tout ce qui se passe. Liée à toi, dans une position soumise mais pas trop non plus, tu espères qu’elle trouvera une pleine satisfaction dans les sensations que tu lui proposes. Tes mains effleurent alors son épiderme et ta main gauche se rend jusqu’à son clitoris, sans appuyer dessus. Pas encore. Tu dois lui dire, avant. « Et maintenant, Ivy, je vais te donner du plaisir. » souffles-tu à son oreille, léchant le lobe, tandis que ta main droite touche son menton, que tu fais tourner pour que vos lèvres puissent se coller l’une à l’autre. Doucement, déjà, ta langue se glisse dans sa bouche. Ensuite, tes doigts de la main gauche se mirent à composer une musique douceâtre sur le bouton du plaisir de la demoiselle. Enfin, tu laisses ton sexe gorgé de sang s’engouffrer en elle, t’arrachant des gémissements à chaque va-et-vient qui, dans un premier temps, sont plutôt calmes bien que profonds. Tu veux qu’elle te sente prendre pleine possession de son vagin, le remplissant de tout ton pénis. Tu cesses alors de l’embrasser, le temps de reprendre vos souffles, la main sous ton menton glissant pour se positionner sur son sein. « Si tu savais comme j’aime me sentir à l’intérieur de toi... » murmures-tu, haletant, en proie à des plaisirs inespérés. Tu adores te perdre en elle et savoir que tu la possèdes à chaque mouvement de rein. Tu mords alors doucement sa lèvre inférieure, sans l’abimer toutefois, grognant contre sa bouche. Juste le temps de retrouver tes esprits et ta respiration. « Je veux que tu cries mon nom, encore et encore, Ivy... Pour que Satan lui-même se mette à en rougir… » grondes-tu, cette fois-ci, ta main gauche se plaçant à l’autre extrémité de sa jumelle, annonçant par tes mots et par tes gestes que tu allais bientôt accélérer la cadence. Alors, c’est ce que tu fis, passant de ce rythme presque suave à celui bien plus énergique de tes envies, assaillant la Campbell avec toute la violence des enfers, afin que son corps ne soit plus que plaisirs incommensurables. Tu voulais qu’elle hurle, Gadrel. Qu’elle hurle comme si elle avait le Diable au corps. Comme si elle brûlait de l’intérieur et que seul ton prénom lui soit salutaire. Jusqu’à ce qu’elle explose dans une jouissance si proche de la perfection qu’elle en redemande aussitôt et que tu poursuives tes salves, la faisant jouir encore et encore, prolongeant son orgasme à l’extrême.

Don’t get too close, it’s dark inside;

Pando

« Ta place est entre mes cuisses ! » souffle-t-elle, tandis que tu viens de lui avouer avec délectation à quel point tu aimes t’engouffrer dans son antre humide, sentant chaque millimètre de son anatomie. Tu apprécies de t’enchevêtrer à elle, enchaînant probablement vos deux âmes dans la plus infâme perdition. Qu’importe : tu la veux. Tu l’auras. Tu vas la posséder, Gadrel, de toutes les manières dont il est possible, de façon à ce qu’elle ne puisse plus jamais imaginer son existence sans la tienne à ses côtés. Tu veux qu’elle devienne ta reine dans cet enfer de la vie. Tu lui parles alors de tes futures intentions quant à votre ébat sexuel à venir. Un programme dont elle semble ravie. « Gadrel » Entendre ton prénom entre ses lippes est exquis. Cela te revigore d’autant plus pour que tes mouvements de bassin s’enflamment, ce qui ne tardent pas. Très rapidement, avec une délicieuse violence, tu enfonces ton pénis au plus profond de ses entrailles, le retirant et le replaçant dans un rythme du Diable. Chaque gémissement de la blonde te fait soupirer de plaisir en retour et tu te concentres sur ce que tu espères lui donner à chacun de tes assauts, tes doigts s’enfonçant dans leur prise, sur sa chair, témoignant de ton état de semi-conscience. « Plus fort… » dit-elle alors, tandis que tu t’adonnes à des coups plutôt rapide. Tu grognes, t’exécutant alors, changeant légèrement cette cadence pour qu’elle devienne surtout plus profonde. Tu enfonces ton sexe comme si tu pouvais atteindre l’autre bout de la pièce, le retirant plus doucement que lorsque tu la pénètres, accentuant de ce fait la puissance de tes gestes habiles au sein de son vagin. Tu gémis, de temps en temps, tandis que tu te délectes de ses milliers de sensations qui entourent ton pénis. Ivy ne résiste plus, abandonnant son corps à l’orgasme qui l’assaille enfin. « Putain Gadrel ! » lance-t-elle, tandis que les contractions de son organisme ne laisse aucun doute quant à la puissance de ce qu’elle éprouve. Tu cesses tous tes mouvements pour qu’elle puisse goûter à toutes les saveurs qui l’embrasent. Tu te repais de ses gémissements, de son souffle erratique et de sa posture. Tes doigts relâchent alors sa chair, venant caresser son ventre, ses fesses, se perdant ci-et-là sur son corps d’Eve affolée. « Tu finiras par me tuer dans une orgasme Gadrel. C’est certain… Et il me tarde même que cela arrive. » Tu esquisses un sourire qu’elle ne peut décemment pas voir, son regard étant bandé. Tendrement, tes lèvres viennent embrasser son cou, laissant ta langue venir savourer le parfum de sa peau d’ivoire. Tes mains, elles, caressent le bout de ses seins gonflés de plaisirs. De sa gorge, tu passes à son oreille, que tu mordilles délicatement, laissant ton souffle rauque pourfendre le silence qui s’installe alors, ton sexe toujours entre ses cuisses. « Ce n’est pas fini, mio delizioso veleno. » annonces-tu. Tu t’es contenu, Gadrel. Tu n’as pas joui. Pas encore. Parce que tu tiens à ce qu’elle n’ait pas qu’un seul orgasme, comme tant d’autres pourraient lui offrir avec un peu d’agilité. Non. Toi, tu veux qu’elle en connaisse plusieurs, uniquement grâce à ta queue qui la possède, s’emboîtant dans une parfaite harmonie au fond de son être. Tu veux lui prouver, par ce délicieux constat, que vous êtes faits l’un pour l’autre. En symbiose. Deux êtres damnés qui étaient élus l’un par l’autre de manière incontestable. Tes mains s’accrochent alors à sa poitrine, ne prenant pas la peine de redescendre, et tu enfournes ton nez contre sa nuque, respirant à plein poumon cette odeur particulière qui la caractérise. De là, sans la prévenir et sans attendre plus longuement, tu réenfonces ton pénis dur comme le marbre, de cette délicieuse façon qu’elle t’avait quémandé plus tôt. Tu l’assailles sans patience, profitant de la nervosité de son organisme pour en rajouter des salves de plaisirs intenses. Tu la possèdes, encore et encore, dans un rythme profond et puissant, gémissant et grognant contre son oreille, tes doigts jouant de ses tétons sensibles. Tu sens ton sexe qui adore se perdre dans cette humidité qui t’est dédiée, puisqu’elle n’est due qu’à ta capacité à provoquer son envie pour toi. Cela te donne envie qu’elle se relâche complètement, qu’elle inonde les draps de sa cyprine tout autant que toi de ta semence. Tu veux l’imprégner jusqu’à ce que la mort vienne réclamer vos corps épuisés. Tu grondes. Tu gémis. Tu exultes, Gadrel, de tant de puissance et de plaisirs. « Crie mon nom, Ivy ! Crie-le encore et encore… » lui ordonnes-tu sur un ton sensuel, tandis que tu poursuis tes assauts. Tu sais que tu ne tiendras pas des années de cette manière, car tu n’es point un demi-dieu. Cependant, tu espères qu’elle découvre les multiples-orgasmes à la chaîne, jusqu’à ce que ta propre jouissance ne le permette plus. Pour cela, tu es prêt à tenir encore, du moment où elle crie ton prénom. Tu veux qu’elle le hurle. Tu veux qu’elle perde la tête. Tu veux qu’elle jouisse, encore et encore.

Don’t get too close, it’s dark inside;

Pando