Des représailles c’est bien quelques choses auxquels tu ne pense pas directement, mais lui y pense puisqu’il souligne le fait qu’il ne doit pas être le seul à s'en être sortie, tu le regardes attentivement et tu lui demandes << Tu n’as pas peur toi en parlant d’eux ? >> ta question est probablement stupide puisqu’il est le roi des enfers et que le roi des ombres n’a pas peur de ce genre de chose au contraire, il les contrôles non ?


Tout comme lui, tu lui donnes des explications qui éclaircissent tes actes et tu t’excuses face à ton manque de réflexion concernant cette tête, mais maintenant il n’aura plus lieu de te confondre, maintenant tu es unique Sorah. Aujourd’hui plus personne ne peut prétendre être toi, aujourd’hui personne ne porte tes traits de visage tu t’en es assurée…

Contre lui sa main te caressant de son pouce le bas de ton dos, tu te sens divinement bien, tu as cette impression que rien ne peut t’atteindre, tu as… Tout ça, c’est parce qu’il est là, tout ça c’est pas que ton cœur veut chanter la même mélodie que le sien. Tu entends ses paroles qui viennent t’avouer une part de ses sentiments à ton égard et tu es flatté mieux encore tu es heureuse d’apprendre qu’il ressent ce que tu ressens seulement quand il parle du problème qu’est ton père, tu réalises que tu ne lui as pas fait part de ton cadeau ! Personne ne vient les mains vides à une fête si ? Toi, tu trouves qu’il est plus agréable de se faire offrir des cadeaux surtout quand cela marque en même temps des retrouvailles. Alors tu t’empresses de rectifier le tire et tu l’entraînes dehors où tu fais signe à tes hommes de ranger les armes, tu le sais trop bien, ils sont fatigués de combattre le même ennemi depuis des années, ils sont usé de cet querelle sans queue ni tête avec les Campbell.

Tu demandes à ce qu’on ouvre la camionnette et tu lui couvres les yeux de tes deux mains venant lui murmurer quelques mots, tu retires tes mains et tu attends qu’il réalise que tu lui offres le fruit de sa vengeance sur un plateau. Tu entends les paroles de l’homme qui est ton père et tu roules des yeux << Ferme ta gueule >> tu n’as que faire de ses propos, de ses menaces. Mikkel se tourne vers toi, tu remarques sont sourire, il semble apprécier ce cadeau, il te tend la main et tu la prends, tu t’approches de lui et tu souris en le voyant embrasser ta main il te remercie de cette manière et tu le sais, tu le comprends. Il te demande le droit de s’adresser à ceux qui sont aujourd’hui tes hommes et tu hoches doucement de la tête, tu le laisses donner son ordre donnant le feu vert à tes hommes d’un simple regard positif.

Ton père se retrouve hors de la camionnette au sol et tu regardes ton roi s’adresser à lui, tu imagines ce qu’il va lui faire et tu frisonnes Sorah… Aurais-tu pris goût à ce genre de pratique ? Tu l’ignores, mais des semaines dans cette cave accompagné d’un mois chez les Solano, tu as appris un tas de choses et vu bien d’autres… Tu as en quelques sortes trouver ta place et c’est dans ce monde noir que tu sens ton âme vibrer. Il se tourne vers toi et tu le regardes venant l’entendre te demander de faire ça avec lui, tu plonges ton regard dans le sien << Tout ce que tu voudras >> répond-tu sincèrement alors qu’il embrasse tes mains une nouvelle fois et qu’il te remercie en utilisant ce mot pour te qualifié.

Il finit par demander à ses hommes de l’emmener dans la cave, mais il demande également la présence de Castiel, il fut un temps tu aurais refusé, tu te serais opposé à cette demande, mais aujourd’hui ? Castiel n’est rien d’autre qu’un traître qui t’a manipulé, qui t’a poignarder dans le dos pour ensuite coucher avec ta sœur, il pense que tu ne sais rien, mais a peine arrivé tu l’as compris Sorah et le pire dans tout ça… C’est qu’il a continuer a te mentir, il t’a dit t’aimer, il t’a dit lui avoir manqué… Il as encore essayer de te manipuler Sorah et ça tu ne pourras jamais pardonner parce que tu n’es pas une marionnette, tu as un cœur comme tout le monde et le tiens mérite aussi mérite sincérité et amour… Et puis sans que tu le souhaites, sans que tu le veuilles, ton cœur s’est épris d’un autre, il a flanché pour l'homme que tu regardes en ce moment même.

Les hommes partent et Mikkel prend la parole, tu souris en entendant ses propos et tu regardes tes hommes en ajoutant << Faites tout comme il vient de le dire >> tu n’as rien d’autres à ajouter Sorah il vient de tout mettre à plat, ce soir c’est une nouvelle page qui s’ouvre, ce soir c’est une nouvelle ère qui prend naissance. Tu le vois bien, tout le monde semble un peu incertain face à tes ordres, mais tu sais que ça va le faire, ce n'est que le temps que l’idée se fasse, le temps que la confiance s’installe. Il te tend une nouvelle fois la main et tu lui donne la tienne le suivant alors dans les noirceur du sous-sol… Sous-sol que tu connais trop bien pour y avoir été toi-même la prisonnière. Tu n’oublieras jamais ce que tu as ressenti dans cette cave, tu n'oublieras jamais ce qu’il t'a fait, tu ne pourras jamais oublier la douleur, le manque de nourriture et le manque dos… Tu ne pourras jamais oublier ce que ses hommes t’ont fait et pour te le rappeler si toutefois tu parviendrais à laisser ta mémoire aux repos les marques de leurs passages sur ton corps referont revenir aux galops ses souvenirs.



Une fois en bas, tu l’entends te demander si tu es prête et tu sais parfaitement de quoi il parle Sorah, une fois de plus vous n’avez pas besoin de parole inutile pour vous comprendre, une fois de plus vous n’avez pas besoin de plus pour vous comprendre. Tu le regardes, tes iris caressent les siennes << Plus que jamais >> tu n’as jamais été aussi prête que maintenant, tu n’as jamais été aussi sûr de toi que maintenant, tu romps la distance entre vous et tu poses tes lèvres sur les siennes venant l’embrasser d’un baiser loin d’être chaste, ta langue force le barrage de ses lèvres et tu l’embrasses à pleine bouche te moquant que Castiel et ton père ou qui que ce soit puisse vous voir, ta main toujours présente dans la sienne entrelace ses doigts aux tiens. Ce soir, c’est une nouvelle ère qui commence, ce soir le roi à tout gagner.

Tout est une question de jugement, de point de vue, tout est relatif, tu en as conscience Sorah, mais pour toi ce que Castiel t'a fait est égal à ce que ses hommes ont pu te faire dans cette cave même  Il t'a sali, il t'a manqué de respect… il a violé cette femme qui souffrait le martyre pour ensuite le jeté dans l'eau alors qu’elle criait encore le nom de l'homme qu'elle aimait pour ensuite revenue chez toi. Ouais, il est revenu chez toi après ce qu’il a fait et il t'a baisé dans le jardin contre la porte arrière de la maison, il t’a baisé comme jamais il ne t’avait prise et comme jamais plus il ne l’a fait ensuite, tu t’en souviens de cette nuit-là, il était étrange, il n’était pas lui-même et aujourd’hui tu sais pourquoi… Tu sais les dégâts que ton père a faits sur lui, mais ça n’excuse pas, ça ne pardonnera jamais.

En rejoignant les Solano tu ne t’es pas arrêté à la quête “sauvetage”, non tu es poussé bien des portes et tu as usés de tes talents que tu tiens véritablement de ton père, oui tu le sais tu lui ressembles, tu as la même étincelle que lui dans le regard, tu as la même rage de vivre que lui, tu n’as pu que le constater, mais tes flammes ne s’enflamme pas pareil et là est toute la différence de Sorah. Toi, tu brilles plus fort que les feux du firmament, le feu des enfers.   Tu es partie en quête de réponse, en quête de vérité et tu as réussi ta mission, oui aujourd’hui tu sais ce que tu voulais savoir Sorah, tu sais même plus que ce pourquoi tu as continué… Aujourd’hui, Sorah tu ne laisseras plus jamais personne dicter ta conduite, ta vie, tu es libre en tout point, libre de tes choix et ils sont fait, c’est avec lui que tu veux continuer.   Le regard sur le roi, le fou qui ont libéré ton cœur de ses chaînes sans que tu en sois conscient, tu attends, tu attends qu’il réagisse face à ce que ton ex-petit ami vient de dire… Il a parlé en même temps tu savais qu’il le ferait puisque tu as appris une chose chez les Solano, ils sont faible littéralement faible au point où ils ne savent pas fermer leurs gueules alors qu’ils savent parfaitement qu’aucun miracle ne pourra les sauver… Tu l’as vue chez les hommes de Mikkel également, la peur est une faiblesse pour bien des gens, l’espoir d’une rédemption d’un pardon est une défaillance, un aveulissement que tu n’as pas puisque toi Sorah tu n’es pas du genre à l’ouvrir tu préfères largement mourir même si cette idée t’effraie.   Tu te doutes que Mik’ a dû entendre des choses qui lui déplaisent comme ta manipulation, comme le fait que tu as utilisé ton corps et tes charmes pour te faufiler dans la masse afin d’être celle que tu es aujourd’hui celle que tes hommes surnomment “Dark Queen”.  Tout comme cette histoire de main paternelle sur ton corps, mais tu as bien le temps de lui faire parvenir les détails. Il y a bien plus intéressant à faire, bien plus distrayant. Il met un moment à réagir, tu conçois que ses émotions doivent être digne d’un ouragan de puissance maximal alors quand il se redresse et se tourne venant à vous tournez le dos, tu ne bouges pas, tu le laisses faire ce qui lui semble bon, la patience, la compréhension, la confiance tout est en jeu.  Tu le vois retirer sa chemise et tu ne peux t’empêcher de pencher légèrement la tête pour observer ses marques profondes, elle te plaise, il est unique. Ton père prend la parole pour étaler sa fierté et tu réponds<< probablement ce que tu as fais de plus beau >>.  Mikkel finit par se tourner, tu le regardes, il s’approche, tu le laisses faire, il passe derrière toi, il pourrait la maintenant te poignarder tu es sans défense, tu es à lui… Mais il ne le fait pas non c’est la douceur de ses lèvres qui se pose sur ton cou ce qui te fais fermé doucement les yeux, ça t'apaise, ça te réconforte, c’est doux, c’est chaud, ton cœur ronronne cette douce mélodie qui te détend. Ses lèvres quittent ton coup pour venir se poser sur tes lèvres, tu réponds à son baiser le laissant prendre le couteau de tes mains, il s’éloigne de toi et toi Sorah tu le regardes telle une spectatrice assoiffée.   Tu le regardes exactement de la même manière que le jour où il t’a vengé, tu es obnubilé, tu es fasciné par le roi lui-même.  Tu entends Castiel crier, mais tu ne ressens aucune pitié, aucune culpabilité, il est mort pour toi depuis longtemps, il est mort depuis l’instant où tu as découvert la vérité sur votre relation et tout ce que tu as appris ensuite n’a fait que l'enterrer davantage. Tu le trouves simplement pitoyable, même toi, tu ne criais pas de cette manière…  Tu vois la lame transpercer le manteau de chair de l’homme qui aurait dû être le père de tes enfants, tu devrais ressentir quelque chose à Sorah, tu le sais, mais toi tu souris parce que tu aimes la noirceur présente dans les iris du roi. Tu as changé, il t’a changé, ses mois passés t’ont changé en bien ou en mal tu n’en as aucune idée, mais tu sais que la justice elle-même ne pourrait rien faire avec ce genre d’individu et puis le roi a le droit à sa vengeance, le roi a le droit à tout ce qu’il désire.   Tu grimaces cela dit quand tu le vois arracher la peau de Castiel non pas que tu souffres pour lui, disons simplement que la vision soit impressionnante. Tu n’as pas l’habitude de ce genre de chose Sorah, tu n’as jamais torturé qui que ce soit, tu ignores donc que c’est dans tes veines, tu ignores le plaisir qu’on ressent, les paroles de Castiel te font plisser des yeux tu n’aimes pas le manque de respect qu’il a envers toi, tu détestes bordel… Tu le hais ! Tu tournes la tête vers ton père qui l’ouvre un peu trop à ton goût, il a de la chance d’être un cadeau autrement tu lui aurais coupé la langue histoire d’être tranquille.   Ton regard retrouve celui du roi, son visage est taché du sang de l’ennemi, tu entends sa demande et tu restes quelques secondes immobile, tu ne sais que faire… Pour toi, c’est entièrement nouveau pourtant Sorah malgré ton manque d’expérience tu relèves doucement tes cheveux venant faire un chignon bref sans élastique, tu viens vers ton père et tu passes tes mains sur ses cuisses venant rejoindre ses poches, tu souris en sortant un coupe-cigare, tu le sais, il en a toujours un sur lui prétextant qu’il est toujours utile d’être équipé pour son péché mignon. 

Tu te redresses et tu viens vers Mikkel, ta main glisse sur son dos habillé de cicatrice et tu lui demandes << je peux ? >> Oui, tu demandes le droit parce qu’ils sont à lui, ils sont ses prisonniers.   Il te donne son feu vert et tu souris venant te pencher sur Castiel, tu défais sa ceinture en le regardant droit dans les yeux << me regarde pas comme ça, je sais que tu aimerais bien >> tu souris et d’un coup sec tu tires la ceinture pour lui enlever. Tu viens au niveau de son bras et tu lui fais comme un garrot afin que le sang ne gicle pas partout, tu joues avec le coupe-cigare venant ensuite glisser son index dans le coupe-cigare << Sorah chérie ne t'est pas comme ça, regarde-moi, regarde-moi on a passé des années ensemble tu peux pas tout avoir oublier comme ça >> tu te stoppes et tu le regardes attentivement << tu voulais un enfant Sorah, tu voulais que l’on construise quelque chose on peut encore le faire >> il te manipule du moins il essaie parce que tu sais parfaitement qu’il te tuera à la première occasion << Bébé regarde-moi, je sais tout de toi… Tu es ma reine, pas la sienne ! Tu as toujours été à moi, Sorah, tu seras toujours à moi… Je ne sais pas ce qu’il t’a promis où sous quelle drogue tu carbures mon amour, mais ne fait pas de bêtise >> tu le regardes laissant toujours ton regard dans le sien, tu tournes la tête pour regarder Mikkel laissant peut être planer le doute d’une hésitation de ta part, mais ce n’est pas le cas tu le laisses simplement croire qu’il a ses chances tu trouves cela plus amusant << tu sais qu'à trois on peut sortir de là, tu sais de quoi on est capable ensemble mon cœur, tu as été entraîné toute ta vie Sorah, je t’ai entraîné mon amour tu as encore une porte de sortie, prends cette porte princesse >> tu reposes ton regard sur Castiel et tu soupires en disant alors à celui-ci << Tu penses réellement ce que tu dis ? >> il hoche la tête comme un pantin tiré par des ficelles << chacune de mes paroles, je t’aime Sorah et je te vais te donner la famille que tu souhaites depuis toujours, tu vas être la reine des Solano et je serais ton roi, le seul et l’unique. Détache-moi Sorah, sauve notre couple, va s’y détache moi >> tu te penches en avant chose qui pourrait faire croire que tu vas le détacher et il ajoute << voilà, ça ses la femme raisonnable que j’ai connue et que j’aime, ça ses ma Sorah >> et d’un coup sans qu’il ne s’y attende tu appuies fortement sur le coupe cigare qui entourait encore sa première phalange venant à lui couper et tu lui dis << ne me donne pas d’ordre >> tu détestes ça, tu as toujours détesté ça et la Sorah d’avant n’était pas libre, elle ne l’a jamais été; il hurle sous la douleur que tu lui procures << tu es lamentable de croire que tu pourras t’en sortir en jouant avec notre histoire >> tu t’abaisses, tu prends sa phalange et tu l’as regarde un instant, il t'a toucher de ses doigts, il les a mit en toi après avoir fait ce qu'il a fait à cette femme... Oh, il va te le payer une phalange après l'autre, tu l'as pose sur le coin de l’accoudoir de la chaise pour qu'il puisse la voir  et tu te tournes en disant << tu ferais mieux de garder ta salive, j’ai déjà un roi >> tu t’approches de Mikkel et tu colles tes lèvres sur les siennes venant l’embrasser d’un baiser **“Single lip Kiss”.

Ce qui t’a toujours permis de briller dans ton métier, c’est ta facilité à s'infiltrer, ta facilité a t’adapter à chaque situation et là ce soir tu brilles Sorah, tu laisses un doute planer volontairement, tu trouves cela amusant de voir Castiel croire qu’il a encore des chances avec toi… Il aurait pu oui, il aurait pu avoir une nouvelle chance s’il n’avait pas couché avec ta vulgaire copie, s’il ne t’avait pas trompé en violant cette femme qui n’avait rien demandé, si tu n’avais pas posé ton regard sur Mikkel… Parce que oui, tu le sais parfaitement, Sorah même si tu avais pardonné à Castiel ton amour n’aurait jamais été aussi pur qu’avant puisqu’une part de toi ne lui aurait plus appartenu… Oui, tu aurais essayé après tout tu as bien pardonner à Mikkel tout ce qu’il t’a fait alors oui, tu aurais pu essayer de pardonner à Castiel peut être l’aurait-il davantage mérité après tout, tu le connais depuis toujours, mais tu n’as pas voulu perdre ton temps, non tu n’as pas voulu lui donner une véritable importance parce que ton cœur s’est mis à chantonner une mélodie qui n’est pas pour lui…   Il dit vrai quand il parle d’enfant et de construction, tu voulais tout ça, tu croyais en toutes ses merveilles et tu pensais vouloir faire tout cela avec lui, tu n’avais pas de doute, mais tout a changé et aujourd’hui tu veux plus que tout ça, aujourd’hui tu veux qu’on t’aime pour ce que tu es, tu veux qu’on t’aime sans te tenir en laisse, aujourd’hui Sorah tu veux être un choix et non une mission parce que oui avant tout tu étais une mission pour Castiel, il devait te surveiller.   Tu souffres encore Sorah, il t’a fait mal et tu mettras du temps à t'en remettre totalement, mais tu ne l’aimes plus, tu ne ressens plus rien pour lui; plus ne rien excepter du dégoût… Et ce n’est pu d’amour que tu souffres, mais tu souffres d’avoir été aussi naïve, mais tu t’es promis de ne plus jamais être aussi stupide.   Sans pitié, tu coupes la première phalange de l’index de l’homme en qui tu as toujours eu une confiance absolue et tu te redresses, tu poses le morceau de doigts sur le coin de la chaise et tu dis avoir déjà un roi, tu viens vers Mikkel et tu l’embrasses, tu sens ses mains se glisser sur ta taille pour remonter doucement sur ton dos, il te colle contre lui, il bouge te collant contre la table, il appuie son corps contre le tien et tu es haletante quand le baiser s’arrête et qu’il prend la parole, tu souris Sorah et tu laisses ta main doucement parcourir le haut de son torse << Mmh, j’aime l’effet que j’ai sur toi >> dis-tu en parlant évidemment du fait que tu le rendes fou parce oui, tu aimes le rendre fou. Tu le laisses t’installer sur la table, il se glisse entre tes cuisses et tu sens ses mains remonter sur tes cuisses, tu le regardes alors que tu frémis sous ce contact, tu le laisses suivre son parcours et tu le vois sourire alors que ta dentelle assortie à ta robe noire se fait voir, ses doigts viennent doucement la faire glisser le long de tes jambes, il se baisse et embrassa l’intérieur de tes cuisses puis ton mollet.  Tu souris, tu te fous royalement qu’on vous observe d’ailleurs que tu n’écoutes même pas les paroles de Castiel, le seul qui te captive c’est lui… Lui… et encore lui. Tu le vois se redresser et porter ta dentelle jusqu’à ses lèvres et il te demande de ne pas bouger, tu le regardes surprise qu’il te laisse ainsi sur la table, mais tu observes le pourquoi et tu entends maintenant les paroles de Castiel qui est toujours aussi pathétique ! Tu vois ton roi fourrer la bouche de Castiel avec ta dentelle et tu souris amusé, ton père quant à lui est dans le silence qu’il te regarde, il te fixe, déçu, fière ? Tu ne sais pas ce que tu lis dans son regard et très franchement tu n’en as rien à faire.   Les pas de ton roi te ramènent à lui, tu le regardes alors qu’il se glisse à nouveau entre tes cuisses, il prend la parole et tu sais ce qu’il te demande suite à ses paroles, tu réponds à son baiser et tu écartes un peu plus les cuisses pour lui laisser le feu vert, tu as envie de lui et tu sais, oui tu sais qu’il sera doux à sa manière parce qu’il sait parfaitement que tu n’as eu personne depuis ce que ses hommes t'ont fait… Tu es guéri, mais ton corps est nouveau, tu ne sais pas ce que tu pourrais ressentir face à une intrusion, une pénétration, est-ce que les cicatrices internes seront ressenties ? Seront-elles douloureuse, tu n’en as aucune idée, mais tu sais qu’il sera prévenant tout comme tu sais que ce moment ne sera que de courte durée, une baise d’avant-goût, une légère gourmandise afin d’unir et de sceller vos deux âmes qui en ressente le besoin.   Ses doigts te caressent l’entrejambe et tu apprécies ce contact, cette sensation qui est lointaine dans tes souvenirs. Tes mains se posent sur ses fesses que tu caresses doucement laissant ensuite tes doigts venir jouer avec la taille de son pantalon et déboutonner son pantalon de soirée, tu ouvres sa braguette rapidement, tes gestes sont rapides, tu en as envie, tu en as besoin là maintenant, tout de suite, tu ne peux pas attendre, tu glisses ta main dans son boxer lui caressant le manche avant de le faire sortir par-dessus son boxer. Tu es prête à Sorah, prête à tout avec lui, tes iris plongent dans les siennes et tu viens lui mordre la lèvre inférieure, tes doigts dégagent un peu son boxer afin que son membre soit davantage libéré, tu avances ton fessier du bord de la table et tu places sont monstre à l’entrée de ta cavité humide et désireuse de le sentir, de le découvrir.

 

 Tu es prête à le recevoir, prête à le sentir en toi, mais tu le laisses faire, tu le laisses choisir en plaçant son engin devant la porte de ton antre. Il pourrait ne pas vouloir de toi dans ses conditions après tout ni lui ni toi n’avez de quoi vous protégez et bien que tu sois clean puisqu’il a fait en sorte de te soigner et de faire les examens nécessaires à la suite de l’abus que tu as vécu, il n’en reste pas moins qu’il pourrait avoir des doutes sur ta chasteté récente.   Le regard dans le sien, tu sens le bout de son engin écarté de la porte d’entrée de ton intimité, il entre doucement. Lippes ouvertes, tu restes sans voix, sans souffle face à la sensation que tu ressens… Cette sensation tu l’as connu, tu l’as ressentie il y a des années maintenant lors de ta première fois avec l’homme présent derrière vous… Est-ce les cicatrices ? Ton manque de rapport sur des semaines qui te donne cette sensation de première fois, tu l’ignores totalement, mais c’est loin d’être désagréable puisque tu ne ressens que les bonnes sensations et aucune douleur.   Il continue son entrée lentement, il te découvre et ses paroles te font sourire, oui tu es sa reine, sa muse, sa dame, tes mains jusqu’ici sur ses fesses remontent un peu venant sur le bas de son dos.

Toi aussi tu entends les mouvements francs que Castiel effectue sur sa chaise tout comme les grognements de ton père, mais cela t’est totalement égaux en ce moment tu ne le partages pas avec eux, tu le partages avec lui rien qu’avec lui.   Il entame des mouvements de bassin qui te font respirer plus fortement plus vivement, tes mains présentes dans le bas de son dos pressent sa peau et tu colles ton menton contre le sien soufflant de plaisir. Ce que tu ressens là maintenant, c’est… bien différent de tout ce que tu as pu connaître jusqu’ici, c’est… meilleur, c’est…  Son absence en toi se fait ressentir alors que cela ne dure que quelques secondes avant qu’il te remplisse à nouveau pour ton plus grand plaisir, ce moment vous ressemble, il est spontané, il est hors du temps, il est loin du romantisme et de ce qu’on imagine de l’amour, mais tu le sais Sorah il n’est là que question de gourmandise, d’un besoin incontrôlable. Un petit coup vite fait… Voilà exactement ce que c’est.   Il accélère ses mouvements en toi et tu geindre de plaisir, tu passes ta langue sur tes lèvres avant de l’embrasser, il ralentit doucement et ton regard se plonge dans le sien, tu t’étais promis de ne pas craquer et de ne jamais le laisser te toucher, tu lui avais dit qu’il n’aurait jamais ton âme et pourtant… Il a eu raison de ton cœur, de ton âme tout entière puisque tu es à lui. Sa demande te surprend, tu le fixes attentivement en disant << quoi ? >> tu n’as pas tout saisi Sorah face à sa demande surprenante, il quitte une nouvelle fois ton intérieur pour y revenir immédiatement, mais d’un coup ce qui te vole un petit gémissement qui mélange surprise et plaisir. Ses doigts caressent les marques visibles qu’il t’a faites tandis que vos regards s’accrochent l’un à l’autre et qu’il te demande de prouver tes sentiments, de lui prouver qu’il est le seul et tu comprends qu’il souhaite que tu le marques comme on pourrait marquer du bétail afin de signaler qu’il a un propriétaire.   Tu es surprise Sorah parce que tu ne t’attendais pas à ce genre de demande, tu ne t’attendais pas à ce qu’il souhaite ce genre de chose… En tant normal, c’est le mariage qui scelle une union et qui dévoile au monde qu’une personne est prise, mais avec Mikkel rien n’est normal et tu le sais d’ailleurs les sentiments que tu as pour lui ne sont pas normal !  Il sourit et lâche ta main te laissant libre choix de le marquer où non, il reprend ses mouvements en toi te baissant ainsi plus fortement plus rapidement ce qui te vole des gémissements et qui fait grincer la table a chaque coup de reins qu’il t’offre.   Il ralentit et il te regarde à nouveau, il attend, il attend que tu le marques, que tu en fasses ta propriété, ton territoire, tu entends les bruits de chaise qui signale que Castiel bouge sur sa chaise de détail qui t’agace véritablement, mais tu te concentres sur l’homme en face de toi, l’homme qui au chaud en toi, l’homme avec qui tu ne fais qu’un.
 

Il signale être prêt, tu le sais oui, tu sais parfaitement qu’il ne parle pas de jouissance, il est simplement prêt à être marqué par tes soins, tu tiens le scalpel dans ta main et doucement tu viens embrasser sa nuque, lui mordiller avant de l'aspirer pour lui offrir un suçon totalement violacé. Tu relâches sa nuque et tu plantes ton regard dans le sien venant à lui dire << c’est toi que j’ai choisi >> tu lui dis pour lui confirmer parce qu’il souhaite que tu lui prouves, tu montes le scalpel sur sa nuque venant doucement le faire glisser doucement sans le couper, tu cherches où graver.   Tu t’arrêtes sur son pectoraux droit endroit où son cœur bat, tu déplaces un peu le scalpel pour le centrer et tu souris, tu plonges ton regard dans le sien alors que tu plantes le scalpel dans sa chair pour graver une S puis un O… Tu continues comme ça jusqu’au H de ton prénom et tu lâches le scalpel venant toucher de tes doigts le sang présent sur les lettres que tu viens de graver sur son manteau de chair, tu souris et tu déposes tes lèvres sur les siennes l’embrassant avec une fougue déconcertante.

Ta langue glisse dans sa bouche à la recherche de sa comparse, elle caresse la sienne avec faim parce que oui tu as faim de lui. Tes mains glissent sur son dos laissant ta peau sentir chaque cicatrice présente sur celui-ci, il est une œuvre, une véritable œuvre d’art unique et rare. Tu ondules sur la  table pour que les mouvements reprennent, tu veux le sentir en toi, tu veux qu’il continue à te prendre ici même même si cela n’a rien de classe et que tu mérites bien plus d’élégance. Bouche contre bouche, tu geins dans la sienne laissant ton écho résonner en lui, le moment est plus chaud, plus torride qu’il y a quelques secondes puisque maintenant, il est à toi, il porte ton nom pour l’éternité et quiconque le touchera aura affaire à ta jalousie enragée.

Ta bouffe quitte ses lèvres pour venir mordiller son cou gourmand, elle glisse sur sa peau arrivant à cette gravure que tu as faite toi-même, tu souris séduite, tu aimes Sorah ! Tu aimes ce qu’il fait de toi ! Tu te laisses aller, tu fais ce qui te passe par la tête et ta langue glisse sur les lettres rougies par le sang, tu lèches son sang plantant tes ongles sur le haut de ses fesses.

Les bruits de la chaise se font entendre, mais tu t’en fous royalement, tu sens des regards sur vous, des regards lourds, des regards envieux ? Oui, tu es certaine que ton père est au bord de l’explosion intime… Tu le sais, il aime ce genre de chose, tu as pu le voir à l’action lors de ce mois à ses côtés. Tu remontes le visage, tu souris à ton roi et tu penches la tête en arrière savourant ses coups de reins divins, tu sens la chaleur du plaisir t’envahir et c’est là que tu l’entends << elle couinait ton prénom a chaque coup de bite que je lui mettais, ses pleures, ses supplices m’ont fait bander comme jamais. Et quand je l’ai balancé dans le lac, elle suppliait encore, elle t’appelait en vain, elle a crier en coulant, putain elle a crié de toutes ses forces, mais tu n’es jamais venu, trop faible, trop lâche >> Castiel part tu ne sais quel moyen a réussi a recraché ta dentelle que ton roi lui avait mise en bouche << ça sera pareil avec elle, elle supliera de venir la sauver comme l'autre chienne >> il imite l'ex fiancee prenant une voix aigue << pitié, pitié je demande grâce ! On va te la prendre elle aussi, mais elles ont la baisera sans fin jusqu’à son dernier souffle >> tu plantes ton regard dans celui de Mikkel, tu ne t’attends pas à ce qu’il reste avec toi et tu ne lui en voudrais pas de raccourcir ce moment pour faire taire le fils de chien qui ne fait que l’ouvrir.