sa question qui menace de te faire flancher, de lui renvoyer son venin en pleine figure. son visage trop délicat pour accueillir ton poison, malgré le rire mauvais qui illumine ses traits pourtant parfaits. — ton otage ? tu sais que sans cette vidéo ... enfin bref. sextape maudite, si tu savais tout ce que ça impliquait. même si au fond, ce n'est pas tant cette capture de vos ébats damnés qui t'enchaîne à zara. c'est cette menace permanente de te renvoyer derrière les barreaux, de te priver de cette liberté si chère à tes yeux. la prison ... tu y as changé en seulement quelques mois. plus violent, plus sanguin. tu as compris que la vie peut se perdre en quelques secondes, et que pour se défendre, il ne faut jamais hésiter à montrer les crocs.

jeu dangereux auquel elle s'adonne en t'avoue son péché, moment de violence déjà oublié. son regard qui te captive, son corps qui t'ensorcelle. sorcière aux cheveux d'or sachant jouer de sa silhouette pour te captiver. proche. trop proche. ton cerveau qui te hurle de reculer, de mettre de la distance entre le danger et toi. mais tes faiblesses qui t'empêche de bouger d'un millimètre. tu frisonnes quand tu sens sa présence, juste là. où ta chemise disparait à l'intérieur de ton pantalon, son doigt qui se glisse au point d'entrée de tous les interdits. impossible de respirer, la respiration comme bloquée par l'excitation qui gronde en toi. puis le moment de tension qui se brise, soupir de frustration expulsé de tes lèvres serrées. — tu sais qu'un jour tout ça cessera. vraiment ? malgré la noirceur de tes yeux, ton coeur lui-même n'y croit peut-être pas tout à fait. la preuve, ton désir envers ta géôlière et muse, l'envie de te retrouver contre elle, t'attiser plus encore le brasier qu'elle a démarré en toi. là en bas.

elle se joue de toi, car dans les entrailles du bateau c'est vers une exposition de diamants et autres pierreries qu'elle t'amène. ta frustration trouve écho en zara, quand tu comprends que son père n'a pas voulu que ses créations trouvent place sous ces vitrines trop propres, les précieuses pierres parfaitement mises en valeur. l'impression d'être dans un film. devenir braqueur le temps d'une nuit ? prendre un navire et ne jamais revenir ? la tentation est là, l'idée te traverse l'esprit l'espace d'un instant. mais l'appel à l'aide de zara que tu ne peux ignorer, cette chaîne invisible qui vous lie malgré toi. — dans combien de temps ? à dire vrai tu t'en fiches. tu sais ce que tu veux, là, tout de suite. t'approchant tel un lion affamé de sa proie, tu laisses ton corps se coller au sien, sentir ta présence, ton envie. tes mains qui glissent le long de ses hanches tandis que ton visage se rapproche de son cou, encore et encore. son parfum qui t'enivre, t'ensorcèle. la douceur de sa peau qui menace de te faire perdre la tête. — comme ça ? ta langue qui laisse un sillon humide le long de son cou, tes paupières qui se ferment un instant, le temps qu'un sourire sauvage fende ton visage carnassier.

@zara sanchez

la menace que tout cela ne cesse jamais qui plane sur ta tête, sur ta vie même, exprimée par le visage pourtant angélique de zara. maîtrise à la perfection de son apparence, derrière son masque divin se cache pourtant le diable, la mesquinerie et la tentation. en parfaite connaissance de cause tu t'abandonnes pourtant à sa proximité, au risque de te brûler à trop t'approcher du brasier qu'elle incarne à tes yeux. attirant, dangereux, mortel. à portée de griffes elle semble pourtant sereine, suintant la confiance, donnant l'air de tout contrôler à chaque instant malgré tes faits et gestes. malgré ton regard assassin, le danger que tu représentes pour elle, pour tout.

tu te sens repoussé mais immédiatement rattrapé. par la furie sanchez. ta chemise qui menace de craquer sous l'assaut, sortant légèrement de ton pantalon. ta chute ne cesse que lorsque ton dos s'encastre dans le mur, dans un couloir latéral où nulle lumière ne semble vous atteindre. tu peux sentir l'excitation de la belle te contaminer, t'embraser tout entier alors que sa langue joue sur tes lèvres, titillant sans jamais se frayer un chemin. tes tentatives de la happer de tes dents restent veines, ses mains qui quittent ton torse pour s'aventurer dans tes cheveux. tu n'arrives plus à respirer, tu t'accroches de tes doigts à ses hanches, explorant ses flancs, devinant la naissance de sa poitrine. toi un monstre ? — et pourtant tu ne te passes pas de moi ... tu souris à cette évocation, alors que pour toi c'est zara qui revêt le costume de gorgone, capable de te pétrifier selon ses envies, de te paralyser par sa beauté et ses attraits.

sentir son corps s'appuyer contre le tien, te coincer contre le mur, donne à la scène une dimension érotique et mystérieuse. deux âmes en peine à l'abri des regards, l'obscurité comme voile aux regards indiscrets qui oseraient se poser sur vous. silhouettes difformes en proie à cette attirance inexplicable, sûrement inavouable. car malgré tout ton dédain pour zara, l'envie qu'elle disparaisse de ta vie ... à l'instant présent, tu ne désires qu'elle. et personne d'autre. le baiser d'une tendresse inattendue qu'elle dépose sur tes lèvres preuve que tu ne peux t'échapper d'entre ses griffes. grognement sourd qui quitte tes lippes cherchant les siennes, la peur de ne pas arriver à te retenir, à te contrôler. l'interdit de l'endroit qui rend tout beaucoup plus dangereux, excitant, attirant. le gouffre juste là, devant toi. es-tu prêt à sauter les deux pieds en avant, au risque de te noyer ? pour toujours ? sans doute. tes doigts qui cherchent à s'agripper aux revers de sa robe, à en découvrir plus. toujours plus. ne jamais réfléchir aux conséquences de tes actes, toujours suivre ton instinct, tes envies. guide de survie pas toujours fiable mais que tu as toujours appliqué avec plus ou moins de réussite. quel crétin tu fais kingsley.

@zara sanchez