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 Gives you hell

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Zara Sanchez
« Zara Sanchez »
«Date d'arrivée» : 24/10/2021
«rêves brisés» : 27
«faceclam & crédits» : Ester Exposito (eilyam)
«expériences réussies» : 389

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MessageSujet: Gives you hell   Gives you hell EmptyJeu 28 Oct - 20:03

♛ Give you hell
Now where's your picket fence love. And where's that shiny car. Did it ever get you far ? You never seemed so tense, love. Never seen you fall so hard. Do you know where you are ? gives you hell

▼▲▼

« T’es déjà en retard K. Je te veux parfait donc ne me déçois pas. Rendez-vous sur le ponton est de Pioneer Square à 19h tapantes. Ne grince pas des dents en venant, ça rend ta mâchoire moins saillante. »

La princesse parée de diamants, drapée de mousseline, sertie de maquillage. Les embruns de la richesse. Les remords de ses affres camouflés sous ses lippes carmin. Elle s’avance, le cellulaire glissé dans la pochette teinté qui cerne son flanc. L’heure fatidique approche tout comme l’objet de sa convoitise. Celui-là même qui lui tient lieu d’accessoire haute couture. Mieux qu’une robe ou qu’un sac à main de grand couturier. Le luxe parfait dès lors qu’il peut aligner plusieurs mots matérialisés en phrases. Le jouet dont toute lady devrait jouir. Et là où son vécu en impose, où son physique dénote, c’est lorsqu’ils se réunissent dans l’obscurité qu’elle abandonnerait presque son pouvoir. Emprise malsaine qu’elle cherche à exercer sur ce chevalier d’outre tombe. Différences de niveaux sociaux. Différences de vie mais alliance des moins implicites. Elle le tient, Zara, mais il lui échappera un jour comme tout ce qu’elle touche. Rien ne se transforme en or car elle n’est que mensonge et perversion. La seule offrande dont elle puisse gratifier les autres, au-delà de son sourire parfait demeure son imperfection. Guère possible d’avancer cette fragilité sur le devant de l’échiquier alors, c’est avec son compte en banque qu’elle se fait aimer. Seul Kingsley. Seul K. qui pourtant n’a rien d’un king sur ce ring mais qui dépasse l’intérêt des autres et attire son regard. Il sait flirter avec cette part d’elle emprisonnée dans cette cage dorée. Il sait mais ne connait car jamais elle ne se livre. Danseuse solitaire de son ballet d’éclopés.

Le Queen Mary, yacht aux accents musicaux classiques et au champagne qui coule à flot se dresse derrière elle. Ses talons piétinent le sol mouillé par la houle tandis qu’elle tient sa robe à bout de bras telle une diva pour ne craindre aucun accroc. Les embruns salés de l’épopée maritime chatouillent ses narines, délectation intense dont elle feindra l’intérêt. La nature qui prend tout son sens au milieu des trompeurs et mensongers. Devoir sceller ses lèvres en un sourire figé, serrer des mains d’illustres inconnus et se tenir droite pour le bien être de leurs affaires, voilà qui ne l’enchante. Courir pieds nus le long de cette plage, sentir le sable ternir sa peau. Laisser sa robe pompeuse glisser le long de corps et s’abandonner. Des plaisirs simples qu’elle ne connait. Certains retrouvés sans qu’il le sache réellement auprès de Kingsley. D’autres arrachés à son confort pour ne devenir qu’un pantin. Son père qui la hèle du haut du navire, la tête qui s’incline en signe de soumission dès lors que des pas résonnent alors qu’elle espère secrètement que leur propriétaire soit ce singulier qu’elle attend.

@Kingsley Wilson

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Kingsley Wilson
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MessageSujet: Re: Gives you hell   Gives you hell EmptyVen 29 Oct - 0:56

la soirée qui s'annonçait belle. virée nocturne de la meute de loups avec laquelle tu aimes explorer les méandres de seattle. le sentiment d'invincibilité qui s'écoule dans tes veines en leur compagnie, les crocs dehors. promesse d'excès que tu ne refuserais pour rien au monde, échappatoire bienvenue dans ton monde bien trop carmin. le temps encore de traîner un peu, de reposer ta carcasse fatiguée. affalé sur le canapé, canette de bière à moitié vidée. le jogging négligemment enfilé, costume improvisé pour la soirée à traîner dehors, à squatter les différents bars et autres toits abandonnés. le téléphone posé à tes côtés qui se met soudainement à vibrer, sourcil qui se lève en guise d'étonnement. puis tout s'écroule.

sms maudit,
qui vient gâcher ta nuit.

putain ! ton téléphone jeté sans forme de douceur contre le canapé au tissu usé, qui manque de s'écraser sur le parquet fatigué. ton exaspération qui se manifeste par de l'air méchamment expulsé par tes narines, lèvres pincées exprimant tout ton désarroi. pourquoi fallait-il qu'elle décide de t'emmerder ce soir ? et surtout, te convoquant, car c'est bien de cela qu'il s'agit, pour dans ... très peu de temps ?

t'es sérieuse ? t'as cru que j'suis à ta disposition sur un simple sms ?
et tu sais que tu viens de bz ma soirée ?

impossible pourtant de l'envoyer balader, moyens de pression qu'elle n'hésitera sûrement pas à secouer pour te faire chanter. cette foutue vidéo pourrait passer encore, mais ce qu'elle sait de toi pourrait t'envoyer en prison. encore une fois. et tu n'as nulle envie de retourner derrière les barreaux, de goûter aux coups de bâtons. alors déjà tu te redresses, quittant ton canapé.

soirée de charité, gala, connerie du genre, je suppose.
je m'habille et je viens.

col roulé noir, sobre et efficace. veste plutôt classe, tu sais que ce style conviendra parfaitement. soupirant, tu t'engouffres dans les ruelles sombres de ton quartier, où personne n'oserait ne serait-ce que te déranger. au risque de goûter tes poings qui finiraient bien vite ensanglantés. heureusement, ton dernier combat date de suffisamment de jours pour que ton visage en soit immaculé. seule une légère douleur à la cuisse viendra te déranger lorsque tu auras trop marché, comme lorsque tu arrives au point de rendez-vous en grimaçant. mais dès que zara t'aperçois, tu feins ta joie de la voir d'un sourire de façade, masque qui ne te quittera plus de la soirée. derrière elle, un magnifique yacht. mais rien ne resplendira plus que la jeune femme, pour qui ton coeur hésite désormais entre dégoût et colère. pourtant, comme d'habitude en sa présence, tu ressens cette vibration, cette attirance que tu ne pourrais expliquer. — tu sais qu'un jour je vais t'envoyer chier ? la lassitude de n'être considéré que comme un vulgaire accessoire de mode, un bras auquel parader, le couple d'apparence si parfait pourtant éclaté depuis longtemps maintenant. pourquoi tu continues à venir, à lui obéir. relation malsaine de laquelle tu n'arrives pas à entièrement t'extirper. par le passé tu aurais glissé quelques taquines provocations à ses oreilles, un long qui n'hésiterait pas à passer lascivement sur son épaule, sa hanche. tu te contentes de t'approcher, veine tentative de repousser le moment où tu devras malgré toi te soumettre à ses caprices.

@zara sanchez
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Zara Sanchez
« Zara Sanchez »
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MessageSujet: Re: Gives you hell   Gives you hell EmptyVen 29 Oct - 8:37

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Le diable dans la place, celui-là même qui l’a séduite sans qu’elle puisse l’annoncer. Sans qu’elle puisse lui communiquer cet état de fait. Stellaires qui cherchent les siennes, bouée de sauvetage contre la tempête parentale. Rempart à laquelle elle se cramponne dès lors qu’il s’avance à ses côtés. Et même si c’est par un concours de circonstances très laide, du chantage qu’elle orchestre, elle se sent aussitôt apaisée. Rassurée. L’assurance que si deux monstres se juchent, le sien ne sortira pas. Sa rage ne pliera pas face au chef Sanchez mais elle pourrait piétiner avec affection les doigts de son partenaire. Bras contre le sien, hanche qui le frôle tandis que son regard se balade sur sa silhouette avec une envie refoulée, seul son air sévère témoin de sa ténacité. « Tu es en retard. Et surveille ton langage, ça te rendrait presque attirant. » Lippes qui s’étirent en un sourire perfide alors qu’elles se posent désormais contre leurs jumelles pour satisfaire l’empire Sanchez. La quatrième pièce du navire qui menace de couler est arrivée. Ils peuvent aller en conquistadors et jouer de subterfuges pour toujours mieux tromper.

« Nous arrivons » lâche-t-elle au bord des lèvres en direction de son géniteur. Leur relation, ambiguë à l’extrême n’a jamais été basée sur un amour sain. Pouvoir de l’un sur l’autre. Tête formatée à faire tourner toutes les autres pour ne montrer que la face enchanteresse des Sanchez. Vent qui s’engouffre dans ces poumons et qu’elle happe d’une grande bouffée sous peine d’étouffer. Suffoquer, partir à la dérive aurait été tellement plus salvateur. Cramponnée au bras de Kingsley, elle le tirerait presque pour aller plus vite au milieu des convives et partir. « Ils récoltent de l’argent pour une association qui aide les enfants orphelins de guerre. » Une bien noble cause par laquelle elle serait presque touchée si elle n’enviait leur situation. L’absence du joug familial avec pour seule liberté, leurs propres pensées. Des vilaines insidieuses qui brouillent son esprit. L’apathie. Vouloir ce genre de choses fait d’elle une personne peu recommandable et, pour se rattraper à cette réalité, elle continue : « tu connais ton texte ? » ironise-t-elle. Tant de fois cette situation s’était jouée à leurs yeux qu’elle mimait presque impeccablement toujours la même danse accompagnée d’une mélodie qu’ils servaient à deux aux invités. Invités dont ils faisaient partie.

A l’entrée du yacht, la donzelle tend les deux invitations aux lettres dorées, rendant son sourire polie à la jeune femme qui filtre les entrées. Ce regard qu’elle laisse courir vers son compagnon lui vaudrait un coup de sac contre son petit minois satisfait mais au lieu de cela, Zara réplique : « Vous devriez réajuster votre chemisier, c’est une soirée de charité ici mademoiselle. » Pique bien placée qu’on ne pourrait lui reprocher car elle pourrait feindre le conseil afin que la malheureuse garde son travail. Et voilà que se dressent devant leurs yeux tout ce que la société a de plus laid, de plus moralisateur et de superficiel. Le bal des hypocrites. Regard porté en direction de Kingsley. Le buffet l’appellerait peut-être mais ce n’était point possible. Un serveur s’arrête à leur hauteur et leur propose une coupe de champagne. Insistante, elle attend, la vipère, que son jouet s’empare de deux cristallins et le lui tende comme l’amoureux épris de sa personne qu’il doit être.

@Kingsley Wilson

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Kingsley Wilson
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MessageSujet: Re: Gives you hell   Gives you hell EmptyVen 29 Oct - 15:14

la belle qui promène son regard de lionne sur ta frêle silhouette, son bras qui finit par s'ancrer au tien. te voilà prisonnier de ses griffes, proie qu'elle pourra croquer selon ses envies sans que tu ne puisses résister. l'air sévère qui note ton manque de ponctualité, plainte à laquelle tu réponds d'un haussement de sourcils désintéressé accompagné d'un soupir blasé. ses remarques qui te passent au dessus de la tête, tandis que tu prends le temps de humer l'air chargé d'embruns marins. — je croyais que ça t'excitait, de traîner avec un bad boy. l'impression de te préparer à une plongée parmi les requins, où au moindre faux-pas, des dents acérées ne manqueraient pas de te déchiqueter. à toi de leur opposer le lion sommeillant en toi. prédateur ultime de cette jungle que représente seattle à tes yeux. le baiser que zara dépose sur tes lèvres, que tu maintiens immobiles, te fait frémir. l'envie de te serrer contre son corps, de sentir son parfum, la chaleur vibrante qu'elle dégage ... mais tu ne bouges pas, sentant le regard du père peser sur vous de tout son poids.

elle t'explique que le but de la soirée consiste à récolter des fonds pour les enfants orphelins de guerre. tes lèvres se pincent, brève faille dans ton masque pourtant parfaitement maîtrisé. orphelin ... toi-même tu n'as jamais connu tes parents, passant ton enfance à naviguer entre les familles d'accueils et autres foyers, manque de repères évidents ayant fait de toi ce que tu es aujourd'hui. caractère forgé dans la survie, l'impitoyable loi de la rue assimilée à la dure, tu te sens plus que jamais hors de ta place aux bras de zara, de sa parfaite beauté, de sa démarche féline. mascarade qui cessera un jour mais que vous ne pouvez arrêter, dont tu n'arrives pas à te soustraire sans que ta vie n'explose en mille morceaux. — oui. tu connais ton texte, celui du parfait petit-ami dont on ne sait pas grand chose, dont le regard et le sourire suffisent à dissiper les peurs tout en entretenant le mystère. pourtant elle devrait comprendre zara, ton malaise de te retrouver ici. de par ton enfance qu'elle connait après que tu te sois confié à elle, il y a longtemps. si tu avais su, jamais tu ne te serais dévoilé à elle, moment de faiblesse que tu t'es promis de ne plus dévoiler.

monter sur le yacht qui se révèle plus intéressant que prévu quand après avoir récolé les deux invitations finement décorées, l'hôtesse d'accueil ne manque pas de laisser ses yeux trainer sur toi, ce qui ne manque pas de t'arracher un sourire amusé. tu connais zara par coeur, et tu sais que la situation va la faire tiquer. et ça ne manque pas, remarque sur son décolleté tiré à balles réelles, la jeune femme gênée qui arrange sa tenue pourtant parfaite à tes yeux. esquissant un sourire en coin, tu entraînes zara sur le pont, préférant éviter d'attirer l'attention. t'es un homme de l'ombre, te retrouver au centre de la lumière, très peu pour toi. attrapant deux coupes de champagne qu'un serveur vous propose, tu en tends une à zara, amusé par la situation. — j'aimais bien son décolleté pourtant. légèrement penché afin que personne ne puisse écouter les bribes de provocation, tu lèves ensuite ta coupe afin de masquer ton envie de quitter au plus vite cet endroit. peut-être que l'alcool rendra ces quelques heures moins ennuyeuses. surtout avec la proximité tellement ... attirante, de zara. — du coup on doit jouer le parfait petit couple, discuter avec les riches et leur soutirer un paquet de dollars en dons, c'est bien ça ? tu savoures le pétillant sur ta langue, l'âcreté de la boisson fraîche qui inonde ton palais. tu te sens tendu de ne pas être à ta place, dans ce monde trop brillant, aux sourires faux, aux pensées inavouables. et pourtant tu gardes ce sourire de parfait gentleman, ta silhouette flirtant avec celle de zara offrant aux regards la promesse d'un couple fait pour briller. ou pour brûler.

@zara sanchez
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Zara Sanchez
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MessageSujet: Re: Gives you hell   Gives you hell EmptyVen 29 Oct - 17:31

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Indolente créature qui capture le démon. Pris dans ses filets sans qu’il puisse soupirer car de ses stellaires, elle ne le quitte. Princesse d’un monde en ruines, sur ce château où ses talons raclent, le monde l’acclame faussement. Mensongère et traitre à son rang, si elle savait voler, en carnassier elle s’emparerait des charognes laissées à l’abandon. Carcasses putrides de saints qui n’en sont. D’autres démons qui rôdent encore. Suffocante est la situation. Damnée elle est reine, au bûcher on la retrouvera pour sa bassesse d’esprit si jamais à découvert elle se jette dans la gueule du loup.

Le loup, ce prédateur qui la jouxte et lui offre des mots qu’elle prend, avant de les recracher poliment. « tu n’as rien de ‘bad’ mon cher, tu n’es que mon chien rattaché à sa laisse faite d’or. » Inclinaison de sa tête vers leurs deux bras mêlés tandis que dans son regard s’impose une fierté non dissimulée. Tenir en cage ce prédateur est l’un des plus grands plaisirs dont jouit la donzelle. Néanmoins, quelque part aux tréfonds de sa dépouille, ce sont des nœuds qui parcourent son échine. Vifs, cinglants et douloureux. Ils s’insèrent jusqu’à ces entrailles pour ne former qu’un et malmener son palpitant. Il est beau Kingsley, pris dans ce monde de tourmente où elle vient de l’embarquer. Ce serait presque à qui possède le royaume le plus laid. Elle se tord Zara, torturée par cette mascarade à laquelle ils s’adonnent pour des estropiés d’une guerre qui ne devrait filer. Le mimétisme collé à Wilson. Le cri du palpitant qu’elle pousserait et presque elle le mettrait au devant la scène. Mais elle n’est rien de tout cela. Luxe, auto-suffisance et manipulation. Il n’y a rien à garder de l’épave Sanchez mais tout à raccommoder.

Son bras et cherche sa main sans qu’elle s’en aperçoive. Geste de bonté de cette pimbêche de l’enfer ? La caresse est rude car la pression de ses doigts est forte. Assez forte pour rester debout, sur ses deux pieds. La peur commence à l’étreindre dès lors qu’elle ressent la houle. Peur fantôme de se noyer, de rentrer au contact avec cette marée salée sans jamais se repêcher. Viendrait-il à sa rescousse ? Point téméraire pour tenter le bellâtre, elle se contente de répondre, après que la coupe atterrisse dans son autre main : « Tes yeux vont finir cousus avec du fil. Profite de ton dernier coucher de soleil. » Murmures glissés à son oreille, corps qui se cherchent sans se nouer, main qu’elle arrache à l’autre pour que ses doigts empoignent le menton princier. « Tu n’es pas autorisé à regarder d’autres femmes. Cette souillon n’est pas ton égal. » Il n’y a que moi, se retient-elle d’ajouter. Lippes au bord de la fracture, minois à quelques millimètres de l’animal, cinéma qu’ils dépeignent à la perfection car ses traits ne sont tirés, ses yeux ne jettent aucun éclair mais son corps lui, tremble de rage. « Si tu sais nous écourter cette sérénade, je t’en prie mais tant que les Sanchez sont sur le pont, tu es mon obligé. » SOS de détresse lancé, saura-t-il le capter ? Il y a tant de choses qu’elle ne lui a contées. Tant de choses qu’il ne sait et qui la rendraient encore plus monstrueuse aux yeux de celui qui se pense sûrement rempli de plus de ténèbres qu’elle. « Mentir est notre marque de fabrique. Tu es prêt à conquérir cette terre bordée d’hypocrites ? Et…. » Ne me lâche pas. La peur me noue au ponton. Bras qu’elle glisse autour de la nuque de l’adonis, tête qu’elle enfouit un instant contre son épaule. Un instant loin de la foule. Un instant pour l’éternité.

@Kingsley Wilson

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Kingsley Wilson
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MessageSujet: Re: Gives you hell   Gives you hell EmptySam 30 Oct - 1:25

ses mots qui piquent ta fierté et qui ne font qu'attiser le brasier qui couve en toi. n'importe quel gars ayant osé prononcer ces mots aurait goûter tes phalanges, senti ses os craquer, la douleur l'envahir. mais zara toute puissante qui se permet des choses que peu oseraient ne serait-ce que penser à ton égard. tu fulmines, comme si de la fumée pouvait s'échapper de tes narines. pourtant tu ne laisses rien transparaître, hormis ta mâchoire qui se contracte légèrement, signe de ton agacement, de ta colère. de ton ego froissé, malmené sans pitié para ta muse. — un jour tu payeras tout ça zara, même si pour l'instant tu peux profiter de moi. promesse peut-être dénuée de sérieux à ses douces oreilles, mais gravée dans ton coeur. un jour tu te libéreras de ces chaînes invisibles qui te lient à elle, qui lui donnent tant de pouvoir sur toi. et pourtant il y a cette attraction exercée sur toi, l'envie de diminuer plus encore la distance entre vous.

tu peux toutefois sentir la pression sur ta main s'accentuer, ses doigts s'accrochant à toi comme pour se rassurer. sa peur de l'eau qui te revient, hantise dont tu n'as jamais vraiment cherché à connaitre la source. mais son caractère qui reprend le dessus dans ses menaces de clore tes paupières à tout jamais. sa possessivité qui ne manquerait pas d'exploser si tu te mettais soudainement à lister toutes les personnes avec qui tu avais couché ces derniers temps. corps à corps lascifs dont tu ne te prives jamais, au risque de te damner pour l'éternité. ta vie est promise à une durée trop courte pour que tu te prives des rares plaisirs que tu y trouves. — tu aimes trop que je te regarde pour ça sanchez. son visage trop proche du tien, son souffle qui caresse ta peau. invitation à la tentation que tu refuses pourtant de ton mieux en restant immobile tandis qu'elle t'attrape le menton. clin d'oeil volontairement provocateur tandis que que tu vides ta coupe d'une traite, reposant le cristal sur le plateau d'un serveur passant par là. t'auras besoin de quelque chose de plus fort pour tenir toute la soirée.

tu penses vraiment que je t'appartiens entièrement ? ébauche de rire qui quitte tes lèvres tandis que tu hoches la tête en direction d'un homme âgé qui passe à côté de vous, politesse feinte car tu n'en as rien à faire de ce type. voit-il en toi le petit-ami de l'héritière des sanchez, celui qui saura devenir requin parmi les squales ? ou ignore-t-il tout du lion que tu es, des crocs pour l'instant rangés dans tes babines mais qui ne demandent qu'à briller à la pâle lueur de la lune ?

lorsqu'elle enserre ta nuque pour enfouir son visage dans ton épaule, tu peux sentir la peur qui agite son corps lorsque le bateau semble se balancer sous l'effet de la houle. la protection que tu offres toujours aux tiens qui prend le dessus, tu poses une main sur son épaule. pour lui faire comprendre que tu es là. malgré ton aversion pour zara, il reste quelque chose entre vous. un lien peut-être malsain, sans doute même, mais un lien tout de même. et toujours cet étrange effet qui te noue les entrailles, qui te pousse à la stupidité. — peut-être pourras-tu me faire explorer les recoins les plus secrets de ce yacht ? murmure à son oreille, tu hésites à y apposer tes dents avant de te raviser. aux yeux de tous tu te dois de jouer ton rôle de petit-ami modèle, accessoire parfaitement ajusté que zara montre et exhibe fièrement aux convives. alors tu souris comme si vous veniez de partager une divertissante anecdote. et ton corps qui vibre, qui la réclame elle. son parfum qui inhibe tes sens, qui empêche ton cerveau de fonctionner correctement. crétin.

@zara sanchez


Dernière édition par Kingsley Wilson le Mer 3 Nov - 11:53, édité 1 fois
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Zara Sanchez
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MessageSujet: Re: Gives you hell   Gives you hell EmptyMar 2 Nov - 19:15

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« Je paye déjà vois-tu, amor. » Propos sans sens réel. Figés dans un espace temps auquel il n’appartient, Kingsley. Pièce rapportée d’un monde parallèle dans lequel elle se complairait presque. Etoile filante sans retenue, et non reflet froissé de sa propre existence. Les remords qui prennent les entrailles dès lors qu’elle le regarde, vraiment. Maladresse adolescente que ce chantage malsain opéré à son insu. Asseoir son autorité de manière aussi abjecte lui donnerait des envies de meurtre car c’est comme se regarder dans un miroir et y voir le joug paternel. Tel père, telle fille. Les remous de l’eau font tanguer la fleur aux épines acérées qui menacerait presque de perdre pied. Mais elle ne le peut, elle ne doit. Alors, Zara pique pour le meilleur et le pire. « Si tu savais K… » articule-t-elle maladroitement. Mots qui se perdent dans ce vide intersidéral, abyme de son cœur noir à jeter. Miettes de la petite fille perdue disséquées sous le regard ennemi. Regard qui pourtant l’oblige à un peu plus s’approcher. L’agneau qui veut le loup, plus que la prudence impose. Elle pense être maîtresse, le prédateur premier du nom. Elle n’est que la brebis qui se jetterait aux pieds de l’homme pour le supplier. Le supplier de céder s’il menaçait de fuir. Elle ne sait composer à deux Zara et encore mieux aimer correctement. Cette violence qui traduit sa possessivité la rassure et lui donne plus de force. Oui, elle avance avec lui grâce à son statut. Grâce à ses manigances. Bête à vomir le ridicule animal qu’elle est.

La lionne ne relève. La damnation éternelle pour seul berceau s’il la regardait à jamais. Bonheur macabre sur lequel danser. Piétiner sa vie. Il est autant charmant qu’outrancier. Le pion qu’elle n’attendait pas. Celui qui la chamboule. Celui qui refait surgir ce monstre qu’elle a été. Et qu’elle restera. Pourtant, les mots adverses tombent et le sourire se dessine, plus carnassier qu’à l’ordinaire. Lèvres brûlantes au bord des siennes quand l’homme Sanchez s’amène. Aplomb démesuré dans son regard affable. Lippes qui enrôlent leurs jumelles dans une danse courte, obsolète mais bel et bien réelle. S’ils servent un mensonge à tous, elle se sait vivante dès lors qu’il la tient dans ses bras. Murmures posés contre son oreille, la main devant le minois comme si l’anecdote faisait sourire. « C’est plus que ça K. Tu aimes que je te domine. » Alors qu’en réalité, la fragilité qui en impose, elle ne mène rien. Mélodie qu’elle lui chante sans en connaître l’air. Le bluff le plus impie de toute l’histoire du mensonge. « Je pense qu’on peut commencer la visite dès maintenant, je ne veux pas le voir. » Il ne sait pas Wilson ce qui se trame entre son père et elle. Courber l’échine face au plus vils des requins à défaut de recevoir la plus honteuse des réponses. Alors, elle cherche du courage dans sa main qu’elle lie à Kinsgley, martelant à nouveau ses doigts. Ancre de ses sentiments. Sourire parfait, yeux d’une neutralité sans bornes, tête penchée sur le côté. « La soirée se passe comme tu veux ? » Le regard qui déshabillerait même le plus sacré des hommes. Les pupilles sombres qui détaillent le cavalier. C’est lui le roi et non toi, a-t-elle envie de lui suggérer mais elle se mord la lippe inférieure pour ne pas se trahir. « Wilson. Toujours à l’heure » dégaine-t-il sans qu’on lui demande son reste. « Papa, peut-être devrais-tu nous laisser faire le tour du propriétaire ? Nous allions justement saluer les Parker. » Diversion sans aucune valeur car elle ne désire observer son reflet dans les yeux pervertis du sieur Parker. Immonde gentleman aux manières lubriques. Mais, pour la première fois, son cœur ne bat pas pour elle mais pour ce qui attend Kingsley face à la remarque paternelle suffisante et redoutable. « Ma fille devrait s’offrir un vrai chien, ce serait toujours mieux que celui qu’elle traîne partout ». La main qui salue, les dents qui grincent. Stratégie familiale mais elle ne sait que faire, se trahir. Le verre toujours entre ses doigts qui ripe, maladresse peu commune, le liquide se déverse sur le patriarche. « Me voilà bien confuse » souffle-t-elle, le carmin aux joues, automate parfait d’un mensonge provoqué.

@Kingsley Wilson si tu veux faire agir le paternel, enjoy  Gives you hell 1240538735

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MessageSujet: Re: Gives you hell   Gives you hell EmptyMer 3 Nov - 15:43

le sens des mots de zara qui t'échappe un peu, peut-être n'est-ce qu'à cause de ton envie de quitter cet endroit, cette baie où nagent des requins assoiffés de sang. de ton sang ? où n'est-ce que zara que tu attires de ton carmin impur ? la gorgone qui dévoile une partie sombre de ta personnalité, celle qui soit-disant apprécie la supériorité possédée sur toi. tes dents qui se dévoile en un sourire amusé, même si tu hésites à lui sauter à la gorge, à lui montrer qu'entre vous deux, c'est toi le prédateur. quitte à te faire passer pour une proie quelques temps. mais as-tu réellement le choix ? sans doute pas. au risque de te retrouver derrière les barreaux encore une fois, tu dois faire preuve de retenue. mascarade humiliante qui te réveille parfois la nuit. — tu rêves zara. et pourtant nierais-tu cette étincelle au fond de ta poitrine quand tu poses tes pupilles sur sa délicate silhouette ? que sa peau contre la tienne n'est qu'une brûlure que ses baisers peuvent apaiser ?

finalement un moyen de s'échapper, de visiter les entrailles du navire. là où tu pourras abandonner ton masque, ne plus être que toi. avec zara. son père qui vient jouer les entremetteurs, son regard qui semble transpercer jusqu'au plus profond de ton âme. — monsieur sanchez. tu hoches la tête en guise de respectueuses salutations, même si cet homme, tu n'en as strictement rien à faire. ogre d'un monde trop différent du tien, tu peux desceller en lui une noirceur comme tu en as souvent vu. et cette impression qu'il pourrait t'écraser, te faire disparaître de ce monde, en quelques instants. il est dangereux, tu le sens. alors tu t'en méfies, même si tu te contentes d'afficher un sourire charmeur. tout comme toi, zara ressent cette électricité qui semble tout à coup flotter dans l'air. quand deux alphas se retrouvent face à face, le combat n'est jamais très loin. prétextant vouloir saluer un quelconque invité dont tu ignores tout, la jeune femme tente de s'esquiver. puis tout dérape.

tu déglutis avec difficulté en sentant l'adrénaline se verser dans ton corps. les mots qui se figent dans ta poitrine, qui blessent ta fierté, ton ego. tu dardes tes yeux meurtriers sur le patriarche sanchez, te demandant en combien de temps arriverait à faire sauter toutes ses dents. en combien de temps tu pourras briser chaque os de son visage narquois. très peu, selon toi. — moi qui pensait qu'elle en possédait déjà un ? insulte à peine voilée que tu répliques, même si tu aurais préféré répondre avec tes poings. écraser tes phalanges sur ses mâchoires un peu trop relâchées. cet homme ne vit que parce qu'il est puissant, que son compte en banque ne se videra jamais. et qu'il ne s'aventure jamais dans ta partie de la ville. là où chaque pas peut être le dernier. là où sans escorte, il finirait très vite à même le bitume, son sang se vidant dans un caniveau obscur. tes doigts qui se crispent quand tu sens zara bouger, et sans que tu ne comprennes comment, sa maladresse qui vide le fond de champagne sur son père. parfait, penses-tu en esquissant un sourire narquois. — nous allons vous laisser, je suppose que vos invités préféreraient discuter avec un hôte plus présentable. plutôt qu'un homme avec la chemise trempée de champagne. tirant zara par le bras, tu t'éloignes d'un pas délibérément lent, non sans glisser à l'oreille de la jeune femme. — tu sais combien j'ai envie de me défouler sur sa gueule ? vulgarité parfaitement assumée, encrée à ta personnalité. tu bouillonnes, t'as envie de cogner quelqu'un. quelque chose. mais tu ne peux pas. parfaitement muselé par ta geôlière, tel un lion de cirque qui se contente d'obéir au son du fouet. l'impression que tes doigts tremblent de colère. t'attrapes encore une coupe de champagne que tu vides d'une traite, veine tentative d'éteindre ce brasier, ce besoin d'action, de corps à corps. — t'as fait exprès de le mouiller pour qu'on puisse s'esquiver ? cela expliquerait peut-être de quel côté se positionne-t-elle. ce besoin de t'isoler avec elle, tes yeux qui cherchent un échappatoire, qui tentent de le lui montrer. cette impression d'être trop exposé, de marcher au milieu de la lumière, d'attirer les regards. malgré ton sourire figé et ton air avenant, tu ne veux qu'une chose, retrouver l'obscurité. là où tu te sens le mieux.

@zara sanchez
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Zara Sanchez
« Zara Sanchez »
«Date d'arrivée» : 24/10/2021
«rêves brisés» : 27
«faceclam & crédits» : Ester Exposito (eilyam)
«expériences réussies» : 389

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MessageSujet: Re: Gives you hell   Gives you hell EmptyMer 3 Nov - 18:54

♛ Give you hell
Now where's your picket fence love. And where's that shiny car. Did it ever get you far ? You never seemed so tense, love. Never seen you fall so hard. Do you know where you are ? gives you hell

▼▲▼

Le rêve qui vire au cauchemar. Remarque acerbe entre les lippes ennemies, dangereuses envoûtantes. Ce besoin de le sentir contre elle trahit probablement sa satiété rarement rassasiée. Envie dévorante de le posséder, entièrement, sans détour. Le croquemitaine qui, tapi sous le lit, sort sans aucun artifice. Les masques tombent et elle n’est que Zara. Guère la Zara perdue, vacillant dans ce monde comme une poupée mais la Zara qui vit. Là, elle ne vit pas, son souffle n’est que mensonger. Traquenard tendu à ce royaume comme l’homme Sanchez dévore aussi ce paquebot de ses canines affûtées. Celles de sa fille le sont tout autant, il l’a bien dressée. Animal qui obéit. Sourire cinglant, œil pétillant, le parfait reflet de ce qu’il désire. Ses mots lui apprennent autant qu’ils la révulsent. Le cliquetis du verre qui tombe sur le sol ne lui tire aucun remord. Seule sa froideur transparaît. L’air faussement éhonté. Il distille le pire des poisons, la vermine étant autre que celle qu’il semble pointer du doigt. Le revers d’une médaille dont elle ne veut porter le poids. Les tempes masculines battent à tout rompre signe qu’il pourrait lever la main et la gifler sans sommation. L’affront n’en serait que plus jouissif car, sans maîtrise devant son auditoire, il s’offrirait en spectacle fasse à ce monde qui lui baise les pieds. Les diamants n’achètent l’affect mais ils remplissent le compte bancaire de sourires et de simagrées tous plus écoeurants les uns que les autres. Le chien est bien celui qui ne s’en vante. Carnassier dans la jungle, comment aurait été Kingsley s’il avait été élevé selon les principes Sanchez ? Probablement moins ordurier.

L’apothéose s’impose. Réplique cinglante dans la bouche de l’amoureux forcé. Douce mélodie qui vibre aux oreilles de la princesse en train de compter les vies qu’il lui reste avant le trépas dès lors qu’elle aurait quité cette fête et rencontré à nouveau son père, en privé. Les mots rudement choisis pour l’abaisser à un niveau où personne n’avait jamais osé aller, pas même Wilson lorsqu’ils se lancent dans une guerre passionnée. Les sanctions diverses ne lui font peur mais le poids des palabres la terrifie. Elle, l’enfant perdue, rejeton de l’enfer, l’un des multiples surnoms qui la dépossèdent peu à peu de sa personnalité. Les ravages coulent sur le costume paternel mais sans qu’elle puisse souffler mot, il l’extirpe du champ de bataille. Happé vers d’autres lieux par Kingsley. « Ce serait problématique, ce monstre n'en vaut pas la peine. réserve-moi tes meilleures caresses par contre » souffle-t-elle alors que ses stellaires se plantent dans leurs jumelles. Lippes rompues en un sourire parfait, signe de la main offert à l’affable Parker. Les doigts qui frôlent la main de son partenaire sans réelle raison que celle de chercher à demeurer tangible. « Tu voudrais que je l’ai fait exprès ? » susurre-t-elle l’air absent. Evidemment qu’elle était l’investigatrice de ce piège. Le florilège de son intelligence rudement façonnée à coup de maux mal soignés. La vipère pourrait s’étendre encore plus, son sifflement résonnant jusqu’aux confins du paquebot. Encerclant de son corps tout entier les invités sous le poids de leurs actions traduites devant la justice Sanchez. Zara qui berce sa silhouette de quelques pas de danse, au rythme d’un quatuor dont elle ignore tout, seulement intéressée par le démon. Démon un jour capturé et qu’elle ne parvient à relâcher. « Ca te dirait de voir des vrais bijoux et pas ces horreurs qui habillent les invités ? » Phrase prononcée à la hâte car il faut repêcher le blessé. Sorcière des mers qu’elle est, elle comprend nettement mieux que ce qu’elle veut bien le communiquer les pensées humaines. Tout en lui transpire l’affect, affect des balles du patriarche. Venin apposé contre son cou, aspiré par les lippes de Zara, baiser chaste glissé sur sa mâchoire alors qu’elle enserre sa main pour l’inviter dans ce ballet qu’elle paraît maîtriser, sans être sûre de l’issue. Berceuse de ses talons sur le sol, robe qui ne flotte car drapant son corps d’un moulant exquis. « Profite de ma générosité, K. Tu sais que la lionne n’est jamais loin. » Déjà, sa main flotte dans l’air comme une invitation. Salsa endiablée, corps à corps hypnotisant ou encore visite inopportune des entrailles du yacht ?

@Kingsley Wilson

CODAGE PAR AMATIS

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Kingsley Wilson
« Kingsley Wilson »
«Date d'arrivée» : 19/10/2021
«rêves brisés» : 62
«faceclam & crédits» : reece king, wingardum.
«expériences réussies» : 378

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MessageSujet: Re: Gives you hell   Gives you hell EmptyVen 5 Nov - 0:22

zara qui semble comprendre ton envie de laisser cette haine en toi se déchaîner, se déverser sur le premier malvenu. en l'occurrence, son père. sans doute pas la meilleure personne à provoquer et à cogner, mais cette incapacité à toujours réfléchir avant d'agir, ce besoin de te laisser guider par tes pulsions régissant ta vie depuis ton enfance. la survie avant tout. ne pas se laisser marcher sur les pieds sans rendre la pareille, faire preuve de plus de mordant, d'agressivité. comme une manière de te protéger, de t'assurer qu'à force, plus personne ne tenterait de t'approcher. ta muse et géôlière qui confirme tes pensées, qui te conseille de t'arrêter là. de lui réserver tes meilleures caresses. la déglutition difficile à son allusion à peine voilée, promesse à laquelle tu t'abandonnerais bien volontiers maintenant. tout de suite. impatient par nature, tu ronges ton frein alors que le fameux Parker a droit à sa salutation, aux sourires masquant une envie de déguerpir dans les entrailles du navire. comme bien dressé, tu hoches la tête, les traits mués en un masque de politesse à toute épreuve. politesse nullement ancrée dans ta manière d'être, toi le sauvage à la vulgarité imprégnée sur la peau.

non, j'm'en fiche en fait. qu'elle ait décidé de saboter le costume ou pas de son père t'importe peu finalement, tu n'es même pas certain de vouloir en connaitre la réponse. ce sont leurs affaires, des choses dont tu n'as nullement envie de te mêler, au risque de t'y mouiller au point de ne plus pouvoir échapper à la noyade. se laissant emporter par la musique de fond, la jeune femme te convie à poser tes yeux sur les joyeux Sanchez, tentation dont tu ne peux nier l'existence. — pour me rappeler qui je suis ? un pouilleux offrant son corps à la violence contre quelques paquets de dollars ? dont même les rêves les plus fous n'accueillent aucune pierre précieuse, encore moins celles de cette famille de vipères dans laquelle tu te retrouves piégé malgré toi.

même le baiser déposé sur ta mâchoire ne suffit pas à t'amadouer entièrement. sentir son souffle sur ta peau suffit toutefois à faire vaciller tes convictions, tes promesses de ne plus céder aux attraits de la sirène. attiré vers le fond tel un marin à l'esprit perverti, tu laisses tes doigts s'enrouler autour de ceux de la jeune femme cause de tes perditions. la voir se déhancher ainsi devant toi, provocatrice, féline, enflamme ton coeur et tes entrailles, la haine alimentant la passion, la provocation constante mettant tes nerfs à vif. t'engouffrant à l'intérieur, tu te colles à son dos, possessif, entreprenant. les lèvres à quelques centimètres de son oreille, tu laisses une main courir délicatement le long de sa hanche, non sans t'être assuré de l'anonymat de ton geste, de l'absence d'observateur gênant. — si tu es lionne, il ne nous reste plus qu'une chose à faire. toi le lion alpha, le dominant dans cette jungle sans pitié. tes dents qui s'apposent brièvement sur son lobe, qui tirent sa peau délicate. les éclairs qui te traversent le ventre, le point de rupture bientôt atteinte. ton envie qui menace de te faire chavirer, les émotions à fleur de peau. ce besoin de te laisser aller, de ne plus rien contrôler. reculant légèrement, tu laisses le doute planer, ton regard se promenant aux alentours. simple observation ou quête d'un endroit où te réfugier, personne ne le saura.

@zara sanchez
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