«Date d'arrivée» : 19/10/2021 «rêves brisés» : 62 «faceclam & crédits» : reece king, wingardum. «expériences réussies» : 378 No one here gets out sane and sound | Sujet: kingsley wilson _ darkness Mar 19 Oct - 21:20 |
| ft reece king trigger pédophilie, inceste, zoophilie. warning violence physique, violence verbale, sang, drogues, alcool, sexualité, abandon d'enfant. kingsley wilson • darkness • depuis quand es-tu à washington et qu'en penses-tu ? tu as vu le jour dans cette ville gangrénée par la violence et l'obscurité. ballotté de famille d'accueil en foyer, tu connais les tréfonds de la ville comme ta poche, au point de t'y sentir chez toi. tu n'as que rarement voyagé, préférant le bitume puant de washington à l'inconnu. quelle est ta position vis à vis des behemoth ? t'en es pas certain, tu ne sais pas trop quoi penser. il ne s'agissait que de rumeurs, de mythes, de murmures dans les ruelles sombres de la ville. mais c'est plus que ça. des assassins qui ne laissent pas de traces, insaisissables, invisibles. et ça te fait peur, au fond. qu'ils puissent jeter leur dévolu sur toi. ou sur quelqu'un qui compte à tes yeux. comme lui. alors la colère s'est invitée peu à peu, à chacun des crimes qui leur est imputé. qu'ils s'attaquent comme des lâches à des plus faibles, ça te donne la gerbe. qu'ils viennent en un contre un, dans une arène, et tu leur feras goûter tes poings. quelle est ta plus grande peur et ta plus grande faiblesse ? t'as peur de tellement de choses, angoisses cachées derrière ton insolence, ta violence. pourtant tu redoutes l'abandon, cet enfer trop de fois vécu, jamais réellement apprivoisé. chaque fois qu'on te rejette c'est un coup de poignard en plein coeur, myocarde détruit après une jeunesse où tu n'as fait que naviguer, malmené par les tempêtes. quel est ton plus grand regret ? sans doute de ne pas avoir répondu, cette nuit là. à sa violence, à ses coups. à lui faire comprendre que t'étais là pour lui, et que c'était une erreur de t'être laissé faire. mille fois tu t'es repassé le film de ces instants de douleur, et tu ne comprends toujours pas pourquoi tu n'as pas répliqué. pourtant tes phalanges ne se sont pas écorchées sur sa tronche.
tell me something 01# le studio en désordre, aucun intérêt à ce que tout soit rangé. comme le miroir de ta vie, et pourtant c'est l'un des rares endroits où tu te sens à l'abri. de tout. de la violence, du brouhaha de la ville, des soucis qui pourraient t'atteindre. illusion que tu assouvis à coup d'éthanol et de joints fumés à la fenêtre. le voisin qui cogne contre le mur quand tu baises trop fort, les regards louches que te lances la vieille dame d'à-côté quand elle te voit passer. tu as bien remarqué le signe de la croix qu'elle ne manque jamais de glisser en douce dans ton sillage.
02# le corps telle une toile, les tatouages comme une manière d'exprimer tes pensées sans avoir à parler. pourtant tu ne réponds que rarement quand on te questionne sur leurs significations, après tout ça ne regarde que toi. oeuvres qui jouxtent les cicatrices, traces de la violence baignant ta vie depuis longtemps maintenant. ces combats perdus, gagnés, blessures de guerre que tu te surprends parfois à observer en silence, te remémorant leurs origines.
03# tu ne te dévoiles que très peu. une manière de te protéger, d'empêcher d'être atteint là où ça fait mal. rares sont les personnes ayant réussi à pénétrer tes défenses. dae comme exception, graine plantée au plus profond de ta forteresse. pourtant tu ne laisses rien paraître. pour tout le monde, tu n'es qu'un gosse bagarreur, hautain, ne méritant pas de deuxième chance.
04# le matin, tu ne déjeunes jamais, mauvaise habitude dont tu ignores l'origine. pourtant, impossible pour toi de bien démarrer une journée sans un grand café, noir et corsé, histoire de te réveiller. le tout complété par une douche chaude, au point d'en ressortir parfois rouge écarlate. l'eau pour laver les nombreux péchés.
05# bébé, tu as été retrouvé devant un hôpital. les médecins te donnaient quelques heures de vie, et malgré de brèves recherches, tes parents n'ont jamais été retrouvés. pendant des années, tu as rêvé qu'un jour, quelqu'un viendrait te réclamer, te serrer dans ses bras. songes bien vite devenus cauchemars quand tu as compris qu'il faudrait t'en sortir seul, pour toujours.
06# les foyers, t'es presque certain de tous les avoir visités pendant ton enfance. jamais réellement à ta place, la violence comme moyen d'expression. pourtant tu n'as cessé de croire qu'un jour, quelqu'un t'accepterait. d'innombrables familles rejetant ta noirceur, gamin trop turbulent, n'exprimant ses sentiments qu'à l'aide d'insultes et de coups. c'est pour ça que tu t'es retrouvé seul à ta majorité, obligé d'enchaîner les petits boulots merdiques.
07# très tôt, tu es tombé dans le monde des combats illégaux. un message avec un lieu, une date, une heure, et voilà que les billets se misent sur ta tête, ou sur celle de ton adversaire. arènes volatiles où les âmes en peine s'affrontent jusqu'à ne plus tenir debout. corps qui encaissent les coups, qui se brisent, qui saignent. mais les poches qui se remplissent. les spectateurs qui gueulent, avides de violence, agitant les dollars comme encouragements. les plaies recousues, des vestiaires crades comme infirmeries. et pourtant tu y as trouvé ta voie, comme une manière d'assouvir cette colère sourde qui gronde en toi. l'argent récolté te permet de vivre, pour autant que tu envoies tes adversaires au tapis. le problème ? t'es plutôt doué pour ça ...
08# tu n'attends rien de la vie, aucun projet ne vient teinter tes nuits. tu y penses parfois, à abandonner les combats. à ne plus te déchainer dans les sous-sols ou les entrepôts abandonnés. mais pour faire quoi ? serveur au fast-food du coin ? livreur pour les flemmards qui ne veulent même pas bouger leurs culs pour une pizza ? tout ça pour quelques insignifiants dollars à la fin du mois ? c'est pas une vie pour toi. t'as besoin de cette adrénaline, de ce danger permanent. de sentir qu'en face de toi, c'est pareil, miroir de ta propre âme. la violence pour cacher tes points faibles, trop nombreux pour les citer. et pour les dévoiler. tu te surprends parfois à envier certaines personnes. celles qui en rentrant le soir, retrouvent un être aimé. des bras réconfortants. des mots doux. mais c'est pas toi kingsley, n'est-ce pas ?
09# t'as jamais tombé amoureux, ou du moins, tu le pensais avant dae. le manque de repères, pour toi l'amour se résumait à baiser sur la banquette arrière, dans ton studio, n'importe où. l'adrénaline du péché, la jouissance au creux des reins. la peur de l'abandon te poussant à répéter ce schéma, encore et encore. ne pas s'attaquer. partir une fois l'acte consumé. rester parfois quelques heures de de plus, mais ne jamais s'attarder.
10# lui, tu as pensé qu'il était différent. peut-être qu'au fond, tu y crois encore. naïf, imbécile. vous vous êtes connus à l'école, et même après son renvoi, t'as continué à le voir, dae. rapprochement évident, attirance difficile à rejeter. devenus amis, amants, tu as exploré avec lui des sentiments jamais ressentis avant. amour ? t'en sais rien, mais impossible de nier cette évidence. sauf que quand dae a su pour son frère, son assassinat, c'est vers toi qu'il est venu. noyer sa tristesse à coup de reins. tu t'es laissé faire, comme d'habitude. faiblesse que tu ne dévoiles qu'avec dae. lorsque vos deux corps sont tombés épuisés l'un à côté de l'autre, t'as tenté de le réconforter. de panser cette plaie béante dans son coeur. t'aurais pas dû. toute sa colère s'est déversée sur toi, sur ton corps, sur ton visage. t'as terminé à l'hôpital, trop salement amoché. et depuis plus jamais vous ne vous êtes croisé. ça te fait mal, de penser à ça. douleur que tu caches derrière une assurance feinte. car la colère est là. de t'être laissé faire. de ne pas avoir écrasé ses phalanges sur son visage. pour qu'il comprenne que tu t'es pas qu'un gars qu'il peut utiliser à sa guise puis jeter comme un crevé sur le trottoir.
11# la prison, tu t'attendais à y finir un jour ou l'autre. ce que tu ignorais, c'est qu'une vulgaire bagarre te mènerait derrière les barreaux. le sang imbibé d'alcool, soirée trop festive à laquelle tu aurais dû te soustraire. l'habitude pourtant, des ambiances de fin de soirées. ou la moindre provocation devient étincelle, où les coups fusent, les insultes volent. t'aurais pas dû réagir, quand ce type t'as demandé d'où venait cette cicatrice à l'arcade. et que quand t'as pas voulu répondre, il t'a poussé. erreur de débutant. car tes poings ont massacré son visage jusqu'à que les flics te jettent sur le bitume. qu'une plainte et les nombreux témoins ne jouent pas en ta faveur. t'as passé quelques mois en taule, et si tu n'en parles pas, tu caches ta honte derrière un masque de dur à cuir, médaille de plus dans ta carrière de crétin.
12# ça te manque. son odeur, son parfum. la violence de vos ébats, leur douceur parfois. et pourtant il y a cette envie. de le faire souffrir. qu'il sente la douleur sur son beau visage. tu ignores pourquoi. où si tu es réellement capable de faire ça. pourtant tu rodes, tu hésites à le retrouver. la peur de devoir dévoiler tout ça, de devoir tenter de défaire l'inexplicable noeud qui couve en toi. ta putain de fierté qui t'empêche pourtant de parler, de te livrer à ses crocs. car il y a peut-être de la peur. de sa réaction. de la tienne. de la votre. tu ne peux pas parler de vous. c'est lui. c'est toi. c'était vous ? t'en sais rien. et ça te fait peur kingsley. putain de peur.
identité prénom royal, kingsley, ne correspondant pourtant pas à ta condition, lion roi de la jungle de bitume, tu le portes avec une certaine fierté. wilson, nom du médecin qui en premier t'as tenu dans ses bras ce matin-là, identité réelle inconnue. âge et date/lieu de naissance la vingtaine déjà bien entamée, tu te sens invincible du haut de tes vingt-trois ans. pourtant tu alternes entre maturité et gosse irresponsable, comme si tu pouvais jongler entre les situations selon tes envies, tes caprices. tu ignores tout de ta naissance, qu'il s'agisse de l'endroit où de la date exacte. sur tes papiers, tu es pourtant noté comme ayant vu le jour à washington, un vingt-et-un août. le jour où tu as été trouvé devant les portes de cet hôpital. sexualité & statut marital tu as depuis longtemps abandonné ton corps aux plaisirs les plus divers, hommes, femmes, ce qui compte, c'est ce fourmillement au creux des reins, cette envie de te laisser aller, de t'abandonner à tes désirs les plus inavouables. célibataire en manque de repères, tu avais pourtant pensé à plus avec lui. illusion envolée à coup de poings, visage ravagé. richesse les poches bien trop souvent vides, les billets ne semblent jamais y rester trop longtemps. éternel flambeur, tu ignores le sens du mot épargner, lui préférant dépenser. emploi / études la violence comme patron, tes poings comme outil de travail. tu n'aimes pas la lumière, lui préférant les ombres des arènes illégales où tu peux laisser toute ta hargne et ta violence se défouler. logement & colocataire ? junction, à seattle west, 1er étage, studio n°16. tics & tocs serrer les poings quand quelque chose t'énerve. un joint qui ne traine jamais loin de tes lèvres. les mains constamment fourrées dans les poches. les traits souvent sévères, rarement souriants. musique chanson(s) qui représentent votre personnage ici groupe you know i'm bad. caractères & particularitéscet air sévère parfaitement illusoire que tu te forces à adopter. carapace forgée au fil des ans. ne laisse personne t'atteindre, tu vas en souffrir, qu'on te murmurait à l'oreille. coeur cadenassé par la violence, l'âme froide et distante. la peur de l'échec qui s'oppose à ton côté attentif. une loyauté à tout égard envers les tiens, ceux qui comptent réellement pour toi. les coups de reins comme échappatoire, rare moyen de t'atteindre les tréfonds de cette âme à l'innocence perdue depuis longtemps. pessimiste, tu n'attends plus rien de la vie. à part d'en profiter, excès multiples et addictions néfastes. le corps tatoué telle une toile. oups waaah j'aime pas ces parties alors moi c'est oups, j'ai trente ans depuis peu (le premier qui dit que j'suis vieux j'le déglingue ). j'habite une petite ville de suisse, et je suis depuis presque un an l'heureux papa d'un petit garçon (en pleine forme, mais si il voulait bien faire ses nuits, ça m'arrangerait ?). du coup kingsley c'est un pl de @dae jung, je me suis fait avoir par la perfection de sa plume, de ses idées. j'aime bien les rps plutôt courts, pour que ça reste dynamique, mais je m'adapte, et quand l'inspiration s'invite à la fête, bah c'est plus long. le forum, je l'ai trouvé sur l'annuaire de forumactif, et gosh, je suis tombé sous le charme. le contexte, le design/codage, l'activité des membres. et cet accueil que j'ai reçu, ça n'a fait que renforcer ce sentiment d'être au bon endroit ! en tout cas, j'ai vraiment hâte de jouer par ici héhé.
Dernière édition par Kingsley Wilson le Mer 20 Oct - 9:00, édité 10 fois |
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