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 fantôme // dae & kingsley

Kingsley Wilson
« Kingsley Wilson »
«Date d'arrivée» : 19/10/2021
«rêves brisés» : 62
«faceclam & crédits» : reece king, wingardum.
«expériences réussies» : 378

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MessageSujet: fantôme // dae & kingsley   fantôme // dae & kingsley EmptyMer 20 Oct - 11:57

sale mélange de bave et de sang que tu essuies d'un revers de la main, le grognement de douleur qui enflamme ta lèvre éclatée. la déglutition difficile alors que tu luttes pour reprendre ton souffle, les poumons en quête d'un air frais qu'ils ne trouveront pas ici. dans cet ancien entrepôt désaffecté depuis trop d'années, les portes et fenêtres condamnées à coup de briques et de planches moisies. pourtant tu ignores combien de personnes se trouvent amassées à l'intérieur. beaucoup trop, sans doute. amassées autour du cercle de sciure au centre duquel tu te trouves. difficile de les ignorer. les hurlements assoiffés de sang. les yeux ne demandant que de la violence. rictus qui te semblent démoniaques quand ton regard les survole.

ils sont pourtant comme toi,
ils n'ont juste pas sauté le pas.


quelques mètres plus loin, ton adversaire semble chanceler. l'expression de ses yeux qui ne trompe pas, il sait qu'au prochain assaut, il mordra la poussière. pourtant t'as pris cher ce soir. la lèvre éclatée. les phalanges de ta main droite écorchées par endroits, suintant à d'autres. et tu peux sentir cette putain de douleur à une côte, peut-être fêlée, sans doute pas cassée. impossible de te reposer pour l'instant, le combat qui se doit de terminer. et vite. alors tu passes à l'assaut sous les hourras de la foule, tel un prisonnier marchant vers son bourreau. tu fais le vide, ne pense plus à rien. même à lui. et à sa présence omniprésente dans tes pensées. connard. et tu fonces.

...

t'as faim. soif. des addictions qui menacent de te faire perdre pieds. pourtant alors que tu marches sur seattle south, personne ne se douterait de la violence dont tu as fait preuve un peu plus tôt. seule l'agrafe sur ta lèvre témoigne de ton combat. les mains fourrées dans les poches, désormais enroulées de bandelettes. une compresse appliquée sur tes côtes. et surtout, de vieilles douches abandonnées mais remises en état par les organisateurs du combat que tu as pu utiliser pour faire disparaitre la crasse, la sueur, le sang. sauf qu'il y a cette présence, un peu plus loin derrière toi. ressentie dès ta sortie de l'entrepôt. une étrange sensation au début, des reflets observés sur les rares vitrines encore en état. tu préfères faire comme si de rien n'était, continuant à marcher les mains dans les poches. ta veste remontée jusqu'au col, le froid qui se fait de plus en plus mordant ces derniers jours. t'es suivi. mais par qui ? la menace qui accélère ton coeur. tes muscles fatigués mais bandés, prêts à jaillir, malgré ton apparente décontraction. tu pourrais disparaître. t'enfoncer dans les ruelles peu fréquentables, te mêler à la foule. ta foutue curiosité qui te perdra.

tu tournes dans cette petite rue et immédiatement tu t'abrites derrière un pan de mur. et la silhouette est là après quelques secondes d'attente. une main que tu plaques contre son cou, ton poids qui l'écrase contre le mur. ta paume qui bloque son bras droit pour éviter tout coup de couteau ou réplique. tu espères que l'effet de surprise suffira. et là tu te figes quand tes yeux reconnaissent ce type. — dae ? ta respiration qui se bloque, ton coeur qui rate un battement. ton sang qui commence à bouillir quand la colère depuis tant de temps étouffée menace d'éclater. tu ne sais pas quoi faire. quoi dire. comment réagir. c'est trop soudain, trop inattendu. comme si le temps c'était tout à coup arrêté, sans que tu ne puisses bouger. ou parler. ou le cogner. tu t'étais tant de fois imaginé ce moment, mais là tu n'y arrives pas.

merde dae. pourquoi t'es là ?

@dae jung
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Dae Jung
« Dae Jung »
«Date d'arrivée» : 25/09/2021
«rêves brisés» : 266
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MessageSujet: Re: fantôme // dae & kingsley   fantôme // dae & kingsley EmptyMer 20 Oct - 14:05

ça hurle dans tes tympans en ataraxie. grisements de guitare, rythme de batterie lourd et parfois plus frénétique. il gueule, voix gutturale à damner les plus atrabilaires. des sensations diverses, poussant tes pas à arpenter la ville sans but. hagard, en perpétuelle lutte. où vas-tu ? t’en as pas la moindre idée. tu sillonnes la nébulosité des ruelles, chien errant, canin ambulant. la nuit est ton alliée. elle cache ta noirceur d’aliéné. sans destination au préalable fixée. et puis, une voix surgit dans les méandres de tes réminiscences en retrait. viens m’voir a-t-il proposé, dans un clin d’œil qui se veut débauché. il s’agit d’un client maladroit. de ceux qui sollicitent ton aide à plusieurs reprises, trop de fois. tu commences à douter des accidents qu’il te rapporte. peut-être est-ce sa manière de te faire des avances sans explicitement l’avouer ? ce n’est pas l’heure des énigmes. tu préfères plutôt te rendre à l’entrepôt ultérieurement communiqué, muni de ton stoïcisme. l’entrée ne se fait pas difficile d’accès. quelques billets attribués et voilà, l’excursion peut commencer. la brume rencontrent tes prunelles et une chaleur étouffante épouse ton faciès. tu retires ton casque au moment où une grimace défigure tes traits non sans continuer d’avancer vers la source des acclamations accentuées. les poings tapent inlassablement contre la grille. une cage dans laquelle des corps vacillent. tu reconnais ton “client”, un liquide visqueux et rouge couvrant son épiderme. stigmates ancrés et probablement moins accablants que cette défaite déclarée. quand tu lèves les yeux vers le vainqueur, ton être tout entier est figé. ankylosé, tout comme chronos et le continuum sur lequel tu as marché. lui, enveloppé dans un mélange de crasse et de sang. ça te rappelle une scène bien distincte, pendant un court instant. il n’avait pas cette expression le jour où vous vous êtes quittés. ou bien, t’a-t-il mené en bateau durant toutes ces années ? l’être sensible, aux caresses tangibles ne fait pas partie du tableau. tu vois un gamin irascible et hargneux. quittant ensuite la scène sans pour autant apprécier sa consécration.

attends. tes idées se mélangent s’embrouillent. tu ne te rends compte de la frénésie de ton palpitant que lorsque le prochain duo est annoncé. non, non. tu dois le revoir. pourquoi, comment ? tu n’y penses pas pour l’instant. tu fais demi-tour, tes phalanges, proies à une nervosité nouvelle, se plantent dans ta tignasse artificiellement azurée. sans même te rendre compte, tu cours vers la sortie, repérant sa silhouette aux courbes graciles. il est là, à quelques mètres de ton emplacement. et pourtant, des années séparent les mondes dans lesquels vous évoluez. il a choisi la violence tactile tandis que tu as préféré l’acharnement subtil. ta manœuvre est rapidement démasquée quand tu sens un bras sur ta gorge serrée. il bloque tout mouvement et tu le laisse faire. tu lui revaux au moins ça. king tu l’imites. son pseudo qui claque dans ta langue comme une évidence. tu profites d’une ouverture causée par la surprise pour retourner la situation à ton avantage. ta main vacante aux symboles esquissées s’abat sur sa gorge. exécutant une pression sur son corps pour que son dos, à son tour, embrasse la surface rigide du mur. tes iris le scrutent. indéfiniment. ils lèchent les courbes félines mais masculines de ses traits. de ses lèvres généreuses, le met parfait. malgré toutes ces ecchymoses, il garde toute sa beauté. s’en est presque rageant. t’es complètement amoché. une certitude balancée comme une banalité. qui pourtant, ne l’est pas. tu n’aimes pas ce qu’il fait endurer à sa carapace. mais tu es qui pour lui montrer sa place ? doucement, tu relâches ton emprise. tu sais qu’il serait encore une fois, tenté de défendre son égo, par ta faute malmené. tu imposes même une certaine distance. si jamais il aurait l’audace d’attaquer. cigarette coincée dans la commissure de tes lippes pâles, tu tends le paquet dans sa direction. viens, j’vais t’payer une bière. ou un truc plus fort. le retour d’un comportement trivial. comme si vous ne vous êtes pas vu depuis des lustres. comme si tu ne t’es pas conduit en monstre. mais t’es pas le genre à t’affaler en apologie. toi tu pilles et tu disparais en suivant tes idéologies ; personne n’est indispensable dans ta vie à part ta famille.
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Kingsley Wilson
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MessageSujet: Re: fantôme // dae & kingsley   fantôme // dae & kingsley EmptyMer 20 Oct - 14:28

l'entendre prononcer ton prénom, ça te donne envie ... t'en sais rien. de le cogner. de prendre sa tête et d'imprimer les motifs du mur en béton derrière son crâne. d'écraser tes phalanges contre sa mâchoire trop parfaite. de le serrer dans tes bras, de laisser votre amitié te submerger. son corps contre le tien. mais tu peux pas. statue de marbre devant cette apparition trop soudaine, trop inattendue. tu bouillonnes de sentiments contradictoires, ton coeur affolé envoyant des signaux l'alerte à ton cerveau ankylosé par la fatigue, par la surprise, par tout ce qui t'arrive. incapable de résister quand sa main libre se pose sur ta gorge, que tu sens ses doigts te serrer. merde kingsley, pourquoi tu réagis pas ? pourquoi tu ne mets pas à profit ton expérience pour l'envoyer bouffer le bitume ? tellement simple, pourtant tu te laisses faire quand ton corps bascule, que tu te retrouves à ton tour contre le mur, coincé. les yeux de dae qui te scannent, un frisson qui parcourt ton échine. les souvenirs qui reviennent au galop. arrête de penser à ça king. c'est comme si vous veniez de faire un bon dans le passé. votre relation toujours si charnelle, parfois violente mais tellement ... excitante ? envies inavouables que tu refoules autant que possible, veine tentative de se soustraire à l'emprise que possède dae sur toi.

tu trouves ? t'es pas si éclaté que ça, comparé à la fois où c'est sous ses poings que t'es passé. que par surprise et par dépit, tu t'es retrouvé incapable, ou sans envie, de réagir. laissant la fureur de dae s'abattre sur toi tel un ouragan, quand tu t'es réveillé à l'hôpital. victime de sa fureur. est-ce ton affection pour ton pote qui t'a empêché de te défendre ? ce besoin d'extérioriser de ton ami qui t'avait cloué ? tu ne le sauras sans doute jamais. finalement ses doigts quittent ton épiderme, l'impression que ça brûle là où il t'a touché. regrets voilés de cette proximité déjà terminée. il recule, par crainte peut-être de représailles. ce n'est pas l'envie qui manque, de lui faire goûter tes poings, au risque de faire sauter les bandages. tu replonges tes mains dans tes poches pour t'empêcher de faire une connerie, pour tenter de maîtriser au mieux tes pulsions sanguinaires.

tu secoues la tête quand il te propose une cigarette, t'as jamais été très adepte de la nicotine. à la place tu sors un joint de l'intérieur de ta veste, profitant de son briquet pour l'allumer. n'est-ce là qu'une mascarade ? comment fait-il pour agir comme si rien ne c'était jamais passé entre vous ? comme si vous n'étiez que deux amis se retrouvant au détour d'une ruelle ? tu déglutis, tes poumons en quête d'air frais. — il va me falloir plus dae. que de la simple bière. et plus qu'une simple discussion d'amis d'enfance. parce qu'entre vous ça va plus loin que ça. que malgré la colère sourde qui vibre dans tes oreilles, c'est dae. n'importe qui d'autre se serrait retrouvé sous tes griffes à cracher du sang. mais pas lui. t'en es incapable, et ça te fait peur. de tomber à nouveau dans ses filets. cette étrange attraction qui fait que le lion devient chaton. la peur de ta propre vulnérabilité sans doute, ta fierté qui t'empêche de l'avouer, de le reconnaître. alors tu le suis. — comment tu m'as retrouvé ? la fumée qui virevolte devant tes yeux, le goût âcre qui emplit tes papilles. la voix méfiante et empreinte d'un mélange de colère et de tristesse, que tu tentes tant bien que mal de camoufler derrière ton assurance.

@dae jung
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Dae Jung
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MessageSujet: Re: fantôme // dae & kingsley   fantôme // dae & kingsley EmptyVen 22 Oct - 13:25

la rhétorique lancée, rapidement tu comprends son sens caché. il est amoché, clairement. mais tu l’as vu dans un état bien plus chaotique. un état que tes propres phalanges avaient occasionné. ce soir maudit où tu l’avais ravagé dans tous les sens du terme. le soir où après avoir goûté à ses gémissements de jouissance, tu as témoigné de ses plaintes de souffrance. ça bourdonne toujours dans tes oreilles parce qu’à aucun moment il t’a supplié d’arrêter. à aucun moment, il s’est plaint de douleur intensifiée, sur tous les niveaux. tu te rappelles comme si c’était hier. de son parfum, des mouvements de son enveloppe contre la tienne. de son échine qui se courbe d’une lascivité obsédante. mais aussi du bruit de tes os contre ses muscles. du craquement de son épiderme à chaque coup administré dans une violence inouïe. pendant un court instant, tu perds pied alors tu recules. est-ce le regret qui intime cet ordre muet à ta carapace ? ou est-ce la confusion de revoir son visage, de sentir sa présence sans l’avoir demandé ? probablement un mélange des deux. pour ne pas te démunir de ton masque de stoïcisme énigmatique, tu baisse la tête faisant mine de chercher ton paquet de cigarettes. c’est la meilleure façon que tu as trouvé pour reprendre ta respiration. inspirer et expirer. comme si ta vie entière en dépendait.

tu es le premier étonné, de pouvoir parler sans avoir la voix rocailleuse. nerveuse. tu te félicites d’être fidèle à toi-même. de ne pas craquer sous le poids de la surprise. tu fais comme si vous vous êtes quitté la veille et non des années entières. mais ton corps est traître. il n’est pas aussi imperturbable que tu ne laisses paraître. des frissons inexpliqués épousent chaque parcelle et c’est exaspérant. alors tu recules jusqu’à ce que tu puisses aligner ton échine avec le mur derrière toi. un équilibre vacillant mais au moins présent. il lui en faut plus. cette phrase oppresse ton organe vital parce que tu n’as rien à lui donner. rien à expliquer. ce soir là, ton impulsion avait opéré et tu ne peux rien changer. j’ai rien pour toi. cette désinvolture contrariante se dessine sur tes traits mais aussi dans ta posture. fierté probablement mal placée mais tu n’y peux rien. c’est le moule dans lequel tu as été créé, dans lequel tu as évolué. alors que la fumée s’évade de tes pulpeuses, tu as un léger ricanement. presque fantomatique, minimaliste. j’t’ai pas cherché pour te retrouver. tu le sais. tu fais preuve d’une animosité implicite. comme s’il était en tort, pas toi. comme si c’était le fautif et toi le martyr. tu es agacé. par ton comportement, par sa conciliation. en même temps, qu’espères-tu ? qu’il te tienne tête ? qu’il agisse en un homme et non un gamin trop avenant ? peut-être. tu sens juste comme une sorte d’hypocrisie. cette discussion n’a même pas lieu d’être. arrêtons cette connerie t’veux. tu te détaches de la bitume, ton esprit est malmené par l’amertume. j’me suis acharné sur toi, ce soir-là. j’t’ai baisé et tabassé. tes pas s’enracinent pas sur place. ils avancent au même moment où tes lèvres crachent ce qui te semble la vérité toute crue. t’veux m’faire croire que là tout de suite, t’as pas envie de m’tuer ? un rictus provocateur s’immisce dans la commissure de tes lèvres contre laquelle la cigarette se consomme. quand celle-ci se fait écraser sous tes pieds, tu reprends la parole. ou bien t’es un p’tit maso débile ? qu’espères-tu dae ? tu n’as pas la moindre idée. tu veux que les masques tombent et que les vrais visages se dévoilent. probablement.
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MessageSujet: Re: fantôme // dae & kingsley   fantôme // dae & kingsley EmptyLun 25 Oct - 10:48

dae qui ne possède rien qu'il puisse te donner, pourtant t'as cette vibrante impression que c'est faux. les souvenirs des années passées qui reviennent au galop, qui te rappellent ce que vous avez vécu. en amitié. en proximité charnelle. en sentiments ambigus, que tu ne pouvais, ni ne peut toujours, pas expliquer. — t'es tombé sur moi par hasard alors ? haussement de sourcil intrigué, ton provocateur, tu ne crois pas aux coïncidences. pas ce soir, alors que rien ne prédestinait vos retrouvailles. et cette impression d'avoir été suivi ne te trompe pas - dae voulait te retrouver, t'en es certain. peut-être que tu te trompes, mais tu préfères ne pas y croire.

les mots de dae qui sonnent comme un gong. les masques qui tombent, ou menacent tout au plus de se fissurer. lorsqu'il parle, c'est comme des uppercuts que tu bouffes à nouveau en pleine gueule. au fur et à mesure qu'il détaille cette soirée. où il t'a baisé jusqu'à en tomber d'épuisement. où après s'être rassasié de ton corps, réfugié dans tes gémissements de plaisir, il n'a pas hésiter à se défouler, à laisser toute sa colère et sa haine se déverser sur toi. vos pas qui continuent de fouler le bitume usé par le temps et les saletés, d'apparence vous n'êtes que deux jeunes en train de marcher en discutant, fumant chacun de son côté. vérité que tu tentes de masquer lorsqu'il te questionne sur ton manque de réaction, plus de trois ans plus tôt. pourtant, tu te souviens de chaque détail comme si c'était la veille. de la sensation de ta peau en train de craquer. des os en train de se fissurer. de la douleur irradiant ton corps tout entier, ton visage, tes côtes, tout. l'abandon, le réveil à l'hôpital. le bip des machines, l'odeur de désinfectant. tout ça te revient d'un seul coup et te coupe la respiration, l'impression de manquer d'air. pourtant tu avances. t'as toujours été comme ça kingsley, un battant. depuis gosse tu ne fais que survivre, ce n'est pas aujourd'hui que tu vas arrêter.

j'ai envie de t'éclater. d'écraser ta sale gueule contre le sol et de cogner jusqu'à que tu saignes de partout. les mots crus, vérité pourtant dénuée de mascarade qui quitte tes lèvres. l'agrafe qui menace de céder, le carmin au goût métallique qui perle, qui brille dans la nuit. tu passes ta langue pour essuyer ton précieux nectar alors que dae rivalise de provocation, l'impression que c'est le même dae de toujours. et ça te fait mal, de te livrer de la sorte. — mais j'le ferai pas dae. comme ce soir-là, j'peux pas. et je n'arrive pas à l'expliquer. et ça te rend fou qu'il possède une telle emprise sur toi. que ta naïveté t'empêche de répliquer. de le tuer. de l'amocher au point que personne ne le reconnaisse. pourtant t'es devenu plus fort, depuis toutes ces années. les nuits passées dans les arènes à te battre, à t'entraîner. le corps développer pour cogner. t'es certain de gagner, cette fois-ci. à condition de réussir à dépasser cette ligne que tu n'as jamais franchie avec dae. — et j'suppose que tu vas rien m'expliquer ? il est comme ça dae, indomptable, sauvage. et rien de ce que tu pourrais dire, ou faire, ne le fera changer. mais tu aimerais savoir, vaine tentative pour pouvoir espérer comprendre pourquoi. pourquoi toi, qui as toujours été là pour lui, tu t'es retrouvé sur un lit d'hôpital. par sa main. par sa faute. sans raisons.

@dae jung
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MessageSujet: Re: fantôme // dae & kingsley   fantôme // dae & kingsley EmptyJeu 2 Déc - 12:43

le hasard. c’est une entité chimérique. inexistante. tu es le premier à le penser, à y croire dur comme fer. pourtant, le hasard a opéré ce soir. tu n’as pas spécialement cherché à retrouver ton ami d’antan. tu es tombé sur lui au moment le plus opportun. malgré le fait qu’il pense le contraire, la réalité est comme tu l’as dessiné. peut-être est-ce le destin, ou autre connerie du genre. des constatations que tu gardes enfouies dans les abysses de tes réflexions, préférant hausser les épaules dans une désinvolture tranchante ; qu’il te croit, qu’il te croit pas, tu n’en as rien à cirer. une idée à laquelle tu t'accroches comme une bouée de sauvetage inespérée. et puis, c’est le dernier de tes soucis. là, tout de suite, tu penses surtout au fait de l’avoir revu après tant d’années. et ça te démange de ne plus savoir quoi faire. de perdre passablement tes moyens.

tu es ainsi dae. bourré de contradictions. quand la nervosité frappe ton esprit, tu deviens agressif, dans le seul but de détourner cette agonie intérieure. alors tu attaques, dans le calme le plus absolu. encore une leurre car au fond, tu bouillonnes. tu essaies de le pousser dans ses retranchements pour qu’il éclate à son tour. tu trouves du réconfort dans l’explosion d’autrui. cette méthode a toujours marché sur tes frères et ta sœur. quant à ta mère … elle est bien plus mesquine. elle garde le contrôle et ça t’épate et t’énerve par la même occasion. tu retrouves ce trait de caractère chez l’homme. il a toujours su réagir face à tes états d’âme turbulents. avec lui c’était … facile. il était le baume de tes crises de nerfs. il suffisait d’un geste, d’un regard, d’une parole pour que le brasier s’éteint. comme ça, comme par magie. là, il reproduit les mêmes faits. il exerce le même pouvoir. ça te révolte et en même temps, t’attendri. tu claques de la langue en pestant dans un langage inintelligible avant de pouvoir formuler une phrase compréhensible. ça m’va si tu prends ta revanche, t’sais. après tout, c’est humain non ? de vouloir détruire ce qui nous a autant blessé. physiquement et moralement. de vouloir l’annihiler dans le but de ressentir de la satisfaction. de la rancune dans toute sa splendeur. cette émotion, est-elle ancrée sous sa peau ? tu n’en sais rien dae. la réponse semble négative ou bien, il cache bien son jeu.

un soupir s’extirpe de tes lèvres bientôt prises d’assaut par une nouvelle cigarette. mais tu l’allumes pas. tu es irrité par sa question. tu y as déjà répondu et tu n’aimes pas te répéter. j’te l’ai déjà dit, j’t’ai pas cherché king, c’est un putain d’hasard. comment le pourrais-je, après ce que j’t’ai fait ? la suite, reste accrochée à ta langue, incapable de sortir. alors tu l’avales, quand le doute surgit de nulle part. il voulait des explications par rapport à ces retrouvailles non ? tu t’en sais rien. le volcan de tes réflexions embrouille ta vision et les regards indiscrets de quelques passagers commencent sérieusement à te taper sur les nerfs. t’as besoin de soigner tout ça. tu fais un geste vers son visage aux plaies multiples avant de regarder vers l’arrêt du bus, à proximité. tu commences à marcher vers celle-ci. ta décision est prise seulement, tu t’arrêtes pour lui faire face. j’ai de quoi boire aussi, chez moi. chez toi. là où tout a commencé. là où tout s’est terminé. ce n’est probablement pas une merveilleuse idée mais c’est celle qui s’est imposée. tu n’as pas cherché king mais maintenant que tu l’as retrouvé, tu refuses de le quitter si rapidement. tu n’arrives pas à l’expliquer, c’est presque viscéral. tes pieds bougent et une espérance se manifeste ; qu’il te suive. fais qu’il te suit.
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