Enfin la soirée commence… Aujourd’hui j’ai pris le courage de sortir pour aller faire des courses, du moins essayer le temps que j’étais sobre. Une fois revenue, j’ai tout rangé dans le frigo… Bon il n’y avait pas grand-chose à placer : quelques légumes qui vont sûrement pourrir là et de la viande. Bien sûr, je n’ai pas oublié l’essentielle à ma survie, la bière, des bouteilles de vin… et le plus important : mon meilleur ami, le whisky.
D’ailleurs, je n’ai pas pris le temps d’arriver que je me verse aussitôt un verre, j’en ai besoin. Par contre, j’ai complètement oublié d’aller chercher des antidouleurs et je réalise trop vite que j’en ai plus. La panique s’empare aussitôt de moi… Essayant de trouver au moins un cachet quelque part, le temps que je me rends voir mon dealer habituel. « BORDEL ! Comment j’ai pu oublier ?! » Que je me dis en tournant mon appartement à l’envers.
Je n’ai pas entendu la porte s’ouvrir ni le pauvre Ethan dans le hall qui doit voir cette magnifique image de moi, paniquer et qui cherche une p’tite pilule dans tous les recoins de mon appartement, lamentable même. Je finis par abandonner dans un râle de frustration… Lançant par la même occasion mon pot de pilule vide. « Je suis con ! FUCK ! » que je laisse ensuite. Je réalise qu’Ethan est là, finalement. « Ethan… Ça fait longtemps que tu es là ? »
Sujet: Re: The world is a little blurry, Or maybe its my eyes feat Ethan Ven 26 Nov - 0:59
- Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette nouvelle journée de boulot n'avait vraiment pas été de tout repos au vue de toutes les interventions qui s'étaient enchaînés durant celle-ci. Les habitants de la ville s'étaient-ils passés le mot ou quoi ? Ethan avait bien failli le croire, tant cela avait été de la folie. Parfois à peine étaient-ils avec sa collègue remontés dans le véhicule, ou rentrés à la caserne qu'ils devaient déjà repartir. C'est bien simple, ils n'avaient pratiquement pas eut le temps de souffler et n'avaient pas eut d'autres choix qu'en guise de repas de midi, que d'avaler un stupide sandwich acheté à la hâta avant de devoir reprendre aussitôt la route.
Alors lorsqu'enfin leur service de garde toucha à sa fin, Ethan fut plus que soulagé de pouvoir raccroché son uniforme, et enfin pouvoir quitter le travail. Il l'aime son job et n'en changerait probablement pour rien au monde, mais après toutes ces heures passés sur les routes, prendre en charge des patients parfois disons récalcitrants, tout ce dont le brun avait envie, c'était d'être tranquille. Il ne manqua pas de souhaiter bon courage à ses collègues de nuit, avant de vite filer. Cette petite douche qu'il avait pu prendre à la fin de son service lui avait fait pas mal de bien, et lui avait permit de se détendre un peu, ce qui avait franchement été bienvenue après tout ce bordel.
N'ayant malheureusement pas eut l'occasion de prendre des nouvelles de cet ancien militaire au cœur meurtri par le chagrin, qu'Ethan ne peut s'empêcher d'aimer et ce malgré ces défauts disons assez compliqués à gérer. Alors que de nombreuses personnes auraient certainement prit la fuite, lui ne pouvait tout simplement pas s'y résoudre. Il était amoureux de lui et ça ne changerait pas, il continuait de croire qu'il finirait bien par le sortir de cette spirale infernale dans lequel il est coincé. C'est pourquoi assez inquiet pour lui, plutôt que de rentrer chez lui se reposer comme certains l'auraient fait, Ethan lui décida plutôt d'aller rendre une petite visite surprise à ce dernier. Sachant très bien que Clay n'aurait probablement pas manger, ou même juste songer à avaler quelque chose, le jeune ambulancier passa en chemin par le restaurant italien du quartier, prendre une pizza.
Ce n'est pas sans une légère boule dans l'estomac, qu'il finit par se garer devant l'immeuble de Clay. Qu'est ce qu'il appréhendait ? De le retrouver dans un état lamentable comme la fois passé, ivre mort affalé sur le canapé du salon, des cadavres de bouteilles jonchant le sol. Il n'avait pas du tout apprécié le retrouver dans un tel état, ça lui avait même fait très mal au cœur, mais il avait fait avec. Il savait très bien que le chemin serait encore long pour qu'il parvienne à le faire remonter la pente, déjà que son aîné refuser tout simplement de voir la vérité en face et accepter qu'il a un vrai problème avec l'alcool et les pilules, ce n'était donc pas demain la veille que ça irait mieux. Tentant de chasser ses inquiétudes, Ethan était finalement rentré dans le bâtiment et monté jusqu'à l'appartement du détective.
N'obtenant aucune réponse malgré qu'il ait sonné et entendant pas mal de bruits provenir de l'intérieur comme si quelqu'un était en train de tout retourner, l'ambulancier avait alors attrapé le double de clé que l'homme lui avait confié et ouvra la porte. C'est alors qu'il tomba face à cette scène surréaliste, Clay énervait qui fouillait partout après il ne sait quoi. Il resta ainsi debout dans l'embrasure de la porte, à observer la scène, qu'il tentait de comprendre. Mais il n'eut pas à réfléchir bien longtemps à la raison de tout cela, puisqu'il vit le barbu lancé le pot de pilule vide en poussant un juron. Qui ne réalisa sa présence qu'après ça, et lui demanda s'il était là depuis longtemps. Ethan rentra tout de même, et ferma derrière lui.-
Depuis quelques minutes.. Ca va toi?
-Lui demanda-t-il en s'avançant vers le centre de la pièce.-
T’as la honte qui parcourt ton visage en voyant qu’Ethan est là… Et surement ici depuis quelques minutes à te voir désespérément fouiller pour tes cachets. Tu lui as même demandé s’il était là depuis longtemps ! Alors tu soupires et tu lui réponds : « moi… euh… Bah… oui, je vais bien ! » tu oses lui mentir alors qu’il est là depuis tu ne sais plus pour t’aider. Il sait trop bien que tu ne vas pas bien ! Mais tu sais quoi ? Tu es légèrement lucide ce soir, juste un peu… Malgré ta beuverie que tu as déjà entamée une heure plus tôt, avant d’arrêter pour regarder, comme un con, pour tes antidouleurs. Clay, tu laisses un premier soupir avant de t’approcher du joli ambulancier. Il te fait de l’effet, cet homme aux yeux bleus. Son sourire, sa présence commencent à te rendre fou. Assez que tu l’as déjà embrassé sur un coup de tête, sous l’influence de ton alcool.
« Ne reste pas à la porte… Et, eum…. Ne fais pas attention au bordel… » Tu essayes de lui sourire, seulement, tes yeux ne suivent pas ta bouche. Tes yeux sont vides de vie, causés par ton âme meurtrie par les évènements de ton passé. Puis, tu remarqueras les pizzas que ton ami vous a apportées. « Tu n’étais pas obligé… J’ai… J’ai mangé aujourd’hui, tu sais… » Deuxième mensonge. Tu ne veux pas l’inquiéter alors tu préfères lui mentir. Ce que tu ne sais pas, c’est qu’on disant autant de mensonge, tu finis probablement par plus l’inquiéter. Ton corps a sûrement faim, tu ne la ressens tout simplement pas. D’ailleurs, tu préfères ta diète liquide, que tu reprends où tu as laissé. Tu reprends ta bouteille et t’assois à la table en l’invitant à venir. Lorsque tu te vides un verre, tu sens tes mains trembler par l’autre produit que ton corps réclame, laissant donc du liquide tomber sur la table… « Bordel… » que tu soufles, te frustrant davantage. Tu serres les mâchoires, Clayton, tellement le manque de range les os. Pas juste le manque, la fatigue, la faim… Tu te négliges tellement avec ton problème d’alcool, de toxicomanie… Heureusement que ce ne sont pas seulement que tes cachets d’antidouleur dont on parle ici. Tu peux tomber plus bas encore. Mais tu n’es pas stupide, pas encore.
Malgré que tu as fait un dégât, tu bois le peu d’alcool qui a réussi à tomber dans le verre. « Tu sais… Je… Je crois pas que je pourrais estomaquer de la nourriture… » Mais tu es tellement maigre, Clay… Si tu continues, tu vas perdre les muscles que tu as travaillé autan, enfin… Continue comme ça, c’est ta vie qui va finir.
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The world is a little blurry, Or maybe its my eyes feat Ethan
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