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 fever dream

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Noë Razaee
« Noë Razaee »
«Date d'arrivée» : 11/09/2021
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No one here gets out sane and sound
MessageSujet: fever dream   fever dream EmptyDim 19 Sep - 20:30

fever dream
• elias & noë •


t’as été stupide noë. pris par les couilles, comme jamais personne ne l’a fait. embobiné d’un opium à aveugler la raison de tout homme. t’as été trop confiant, trop mordant. prêt à rattraper tous méfaits abandonnés dans une nuit à oublier. il s’est vengé, te laissant une journée entière aux muscles las dans une draperie froissée. t’as serré les dents, crispés les poings. t’as maudit le ciel et damné la terre. t’as court-circuité. sans savoir si tu devais le relancer dans un texto salace, ou te murer dans un silence bruyant. parce que t’avais cessé les médicaments. t’avais tout arrêté pour lui prouver… t’as rien à prouver. t’as aucun égo outre le tiens à caresser. depuis quand tu te soucis de comment quelqu’un d’autre peut se sentir ? c’est peut-être par égoïsme ? parce que tu veux être certain d’entendre ton nom franchir le mur du son. tu veux être assuré de pouvoir le sentir trembler à chaque coup de reins calculé. il s’est vraiment foutu d' ta gueule. ricanement pitoyable qui entrecoupe la réalisation. tes mensonges obligés de couvrir l’abandon, la défaite. j’fais d’la fièvre, j’suis peut-être contagieux. les pratiques abandonnées pour un honneur piétiné. tu bouilles d’une violence, d’une envie de frapper un mur sur lequel tu l’aurais plaqué. t’as presque eu envie de la recontacter elle pour un peu de réconciliation fourbe, mouvementée. tu vas t’le faire, peu importe ce que ça veut dire. t’es le lion à qui on a présenté une pièce de viande sanglante, inaccessible, de l’autre côté d’une vitre. faudra pas te montrer une main, ton instinct cherchera à se régaler à griffes acérés.

deux jours, à épier sur un téléphone au temps des nuits évaporées, une photographie pixelisée. tu ne remarques même plus l’heure, seulement attentif à la mèche sombre qui retombe devant ses mirettes. lèvres d’un sensualisme naturel. encre discrètes en ornement sur de longues jambes à vouloir serrées autour de tes hanches. tu soupires sous l’agissement désinvolte de ton esprit. et une fois redressé, tu piques vers la salle de bain dans le silence d’un appartement déserté. faut que tu passes à autre chose. elias ne doit pas devenir une autre douleur à laquelle te clouer. mais ça te semble si facile. flot brûlant sur le corps, poing tempétueux sur la tuile. tu y presses ton front en fermeture complète des terreurs intérieures. et d’une main ennuyé, tu prends quelques minutes de plaisir aux nerfs tendus jusqu’à l’éjaculation plutôt précoce. c’est tout ou rien. t’as même pas geint, automatisme robotique. t’as pas besoin d’lui noë. t’as pas b’soin de personne. lavé pour purifier ce moment désenchanté, puis agripper une serviette et retourner vers ta cellule. une vibration récupère ton attention pour y voir ce prénom qui trouble les dernières secondes de calme. tu ne sais pas comment réagir, figer comme s’il se tenait derrière toi. aucune réponse intelligible, un pouce tremblant sur la conversation. tu abandonnes l’appareil pour récupérer un caleçon, enfilé dans l’inconfort. s’en suit d’un chandail fripé et une démarche crispée. serviette abandonnée sur le plancher.

l'inconscient pousse la sonnette et tourne le loquet. la conscience tient la porte fermée, l’oreille attentive. ça ne prend que quelques secondes, mais l’éternité s’y est glissé. les pas résonnent dans la cage d’escaliers et tu t’éloignes d’un dernier pivot de la poignée. la porte se sépare du cadre et t’es déjà alerté par l’odeur qui émane de son cou; sa crinière; ses vêtements propres. ta voix roule de nouveau sur les cailloux. tellement rauque, pour l’inactivité des derniers jours. - on est déjà demain ? question à lancer les hostilités, lorsque tu perçois le grincement de la porte poussée. t’avais récupéré la serviette pour la poser sur le dossier d’une chaise de la salle à manger. les cheveux plaqués, perle d’eau en course rapide sur la nuque jusqu’à mourir sur ton collet. reniflement chassé de l’index et l’approche vers le comptoir pour un peu de stabilité dans le bas du dos. tu pourrais te casser la gueule n’importe quand. les bras se croisent, fermé à la conversation aux yeux levés. forts et froids. perçants et morts. l’énergie drôlement gérer lorsque tu n’as pas consommer les médicaments qui t’assures de respirer. - qu’est-ce que tu fais chez moi ? l’invitation expirée lorsque le coup de midi s’est achevé hier. tu ne proposes pas une place, ni à boire. l’hôte aux jointures pâles, circulation interrompue d’irritabilité. il n’y a qu’à voir les muscles danser sur ta mâchoire pour comprendre l’état dans lequel t’es situé. bordel de merde, pourquoi il est si esthétiquement plaisant, hein ?

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Elias J. Sterling
« Elias J. Sterling »
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MessageSujet: Re: fever dream   fever dream EmptyLun 20 Sep - 0:30

fever dream
• noë & elias •



quand l’engin à peine lâché se met à ronronner, la pression s’implante dans ton palpitant soudainement serré. l’esprit embrumé et à peine calmé, s’enfonce dans l’horreur de la nouvelle annoncée. sa voix tremblante n’offre aucun doute possible ; la situation est plutôt grave. le corps extrait de sa cage délicieusement chaude, tu te sens fatalement comme une épave : quand bien même tu as trouvé les bons mots pour la tranquilliser, tu viens de perdre le contrôle sur tes phalanges ébranlées. tes prunelles écarquillées, observent le résultat de ta maladresse innée. l’écran en milles morceaux cassés, ta gorge se retient de crier. putain de merde. tes pensées voyagent loin de ta famille, vers des traits sévères mais délicieusement tirés. tu viens de perdre le seul moyen de le contacter. et malgré l’exercice cérébral qui consiste à cogiter, aucune solution n’ose se présenter. désemparé et piqué à vif, tu te couvres rapidement des premiers fringues à ta portée, en te promettant d’atteindre plus tard ton objectif. tu auras le temps pour préparer des faits argumentatifs. il est et il sera ton premier motif.

le destin, le karma ou une divinité bien sadique. ce sont ligués contre toi, ces concepts tyranniques. deux jours. quarante huit heures. deux mille huit cent quatre vingt minutes. cent soixante douze mille huit cents secondes. tu les as senti passé. les tic tac incessants et immondes. martelant ta conscience en plusieurs rounds. la clepsydre s’est vidée, ta tête s’est noyée. dans plusieurs scénarios consternants, au final infligeant. toi, tu seras fou de rage, si on t’ignore en sollicitant ton côté sauvage. tu lui as administré le venin de l’indifférence alors qu’en réalité, tu n’as pas prévu cette extravagance. les mains accrochées au volant de l’habitacle. tu te prépares psychologiquement à assumer le rejet du siècle. tes prunelles nerveuses circulent entre l’immeuble aux murs craquelés ainsi que la vitre que tu as précédemment baissée. les minutes défilent. dans ton âme, la peur s'enfile. ce mordillement de lèvre te sauvera pas. tu dois agir, là tout de suite, pas demain. non sans craché un ” et merde qui, étonnement te donne assez de courage. le message envoyé, tu es déterminé. portière ouverte, tu jettes un coup d'œil à ton reflet que tu trouves abject. pourtant, tu as choisi soigneusement ton accoutrement. lui plaire est tout ce que tu désires, fatalement. les marches te semblent interminables. tout comme cette pression pesante au fond de tes entrailles. cette situation est abominable. lorsque sa silhouette se dessine, l'effroi s’amuse et taquine. les mots s'enchaînent mais aucun son ne quitte ta dégaine. tes muscles faciaux se crispent. tes sourires sont aux abonnés absents. il n’y a que ce pli dans tes tempes, témoin de ta confusion interne un brin trop présente.

machinalement, tes jambes suivent ses traces à l’intérieur. tu ne te tardes sur rien, surement pas sur le décor. tu veux d’abord éradiquer ce malentendu. ” mon père a eu un accident. tu sais. cela n'exclut pas tes agissements. mais tu ne peux pas faire tout ce chemin et ne pas proposer d’arguments. l’assurance qui te caractérise tant, n’est plus que l’ombre d’une nervosité viscérale. pourquoi autant de peine ? parce qu’il t’a percé à jour, il t’a joué un sale tour ; oui tu l’as dans la peau. oui il est là dans tes vaisseaux. faiblesse nouvelle, tourment spirituel. ” et à cause de la panique, j’ai cassé mon tel. je. j’avais aucun autre moyen pour te prévenir. excuses mi-hachées, mi-assurées. tu ne sais plus quoi faire de tes bras aux poings serrés. la conviction d’un pardon envisageable te pousse à t’avancer. mais l’alarme sonne et t’intime de ne peux bouger. que faire ? lèvre pour la énième fois mordue. tes tics nerveux ne cessent de prendre le dessus. quelques mèches sont agressées, de tes doigts immaculés. ” noë … j’ai tout gâché ? ça t’écorche le palet. tu ne quittes pas des yeux le halé. quand bien même le moment est critique, ton regard lèche son corps athlétique. sa sculpture impose la suprématie. une merveille aux saveurs abouties. son parfum enivre tes narines quand tout à coup, résister, n’est plus une option plausible. ta masse musculaire se déplace, là où la sienne est collée à une surface. tu n’as pas déposé les armes, elias. tu ne déclares pas ta défaite. témérité soutenue, tes yeux la reflètent. main fouineuse s’abat sur la sienne. remonte fébrilement le long de son épiderme. pendille le long de sa nuque imbibée. de ta salive, tu veux l’agresser. ” j’pensais, que t’voulais me culbuter toute la nuit. supplique presque culpabilisante. sournoiserie connotée, contre ses lèvres, elle est susurrée. ton but n’est pas de le bercer d’illusion. tu veux juste qu’il écarte ta frustration et ensemble vous partez en excursion. de vos limites. de vos envies implicites. de vos âmes dépourvues de toute source parasite.

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Noë Razaee
« Noë Razaee »
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MessageSujet: Re: fever dream   fever dream EmptyLun 20 Sep - 2:07

fever dream
• elias & noë •


les défaites sont toujours un élément étonnant. calculées, manipulées, plusieurs heures pensées à être tournées et retournées. parce qu’il n’y a aucune couture qui a le mérite d’exploser. maintenir l’effet salvateur pour mettre fin à la guerre. car généralement les batailles ont le temps de mourir avant d’émettre le premier tir. les balles peuvent fendre l’air si bas, déterminantes et surprenantes. mais ton âme (arme) n’est pas chargée. le déclic à peine perceptible dans l’écoute voilée, froissée. la perception plus vigilante à guetter les travers gestuels du ténébreux. son père a eu un accident, n’agit pas en relâchement du bouclier. la lame est effilée, même provocatrice d’un froncement des sourcils. l’alerte de cette sentence te semblant plus près de la maison qu’espérer. t’es presque désemparé par ton égocentrisme qui ne relâche pas de la mâchoire à cette annonce. mais t’es comme ça. plusieurs années à être modelé dans la glaise. imperméable aux intempéries extérieures pour seulement t’assécher de l’intérieur. quel effort ça t’aurait réellement demander d’encercler ses épaules pour une étreinte en allégement des songes ? tout. la vermine s’est déjà remise à grignoter le filage électrique. elias a fissuré la fondation. t’es si prêt de voir le plâtre s’effriter et que ta stature s’écroule en cendre. mais son père à eu un accident. d’un rapprochement et d’une caresse fringale, ton menton pointe plus haut pour s’évader de la captivité de son regard précieux. déglutition plus bruyant qu’un soupir mordant. - il va bien ?

sorti de nul de nul part, presqu’illusoire. raturé cette idée que t’étais prêt à effleurer de nouveaux ciels avec l'apollon repoussé. t’assimiles pas toute la chance que tu as à l’avoir si près de toi, aux respirations entremêlées. inspiration à la frontière du calme et de l’extatique. abandon des remparts pour mieux situer un pas de côté. tu ne peux pas le laisser parcourir ta chair avec autant d’attention. il pourra aisément te mener par le bout du nez. t’es pendu à ses lèvres depuis que t’y es délecté. il doit définitivement dégager un narcotique addictif. c’est le seul raisonnement fautif. tu tournes le flanc, poignée d’un réfrigérateur attrapée pour un coup de fraîcheur impératif. même sans se sauter au cou, les degrés montent. intuitif, latent, involontaire. tu récupères le contenant de jus d’agrumes pour justifier cet éloignement. déboulonnée, plastique porté aux lèvres envieuses, en laissant l’air frais disparaître. lorsque quelques gorgées refroidissent l'œsophage et prennent confort dans le ventre, tu déposes le produit sur le comptoir en le poussant dans sa direction. invitation interloquée. pincement des charnues, revers de poing utilisé pour essuyer une gouttelette perdue. - j’serais imbécile d’t’en vouloir. on s’rappelle. j’te dois rien, tu m’dois rien. pas de leurre. répétition des échanges textuels, lus et relus pour combler le silence. une petite voix à espérer depuis ces quelques jours, que ça ne soit pas vain, tout ça.

un haussement d’épaules accablé sous des propos fermes. est-ce qu’il veut vraiment aller en viré ? t’es même pas certain d’avoir pris une bonne décision d’arrêter les antidépresseurs. généralement, il n’y a aucune cause à effet qui impacte quelqu’un d’autre que toi. t’es quand même équipé de sildénafil. mais l’humeur mène son propre combat. la plante de tes pieds laissent des traces humides sur les tuiles jusqu’à fuir la pièce d’accueil pour t’enfoncer dans ta chambre à coucher. tu ne le chasses pas, même ouvert à l’idée de parler. peut-être que tes derniers maux (mots) ont suffit à le clouer. est-ce que t’as vraiment besoin de tendre la main pour le récupérer ? tu t’installes sur le coin abaissé du matelas. une habitude de prendre cette place vu la pile de vêtements situées sur la chaise d’ordinateur. faire dos à cette boîte intitulée olympia, encore fermée. t’as les yeux rivés sur les échantillons pharmaceutiques. tu les tiens dans cette pièce, plutôt que la pharmacie de la salle de bain. éviter que les colocataires geignent que tu n’es pas assidu dans le soin personnel. qu’est-ce que t’en as à foutre, vraiment. - j’vais l’dire ; j’suis désolé. pour la dernière fois. il y a une croix qui devrait se mettre à saigner sur le calendrier. noë, tu t’excuses réellement ? tes doigts n’ont d’affection que les mèches ondulées situées à l’arrière de ton crâne lourd. la contenance est presque fallacieuse.

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Elias J. Sterling
« Elias J. Sterling »
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MessageSujet: Re: fever dream   fever dream EmptyLun 20 Sep - 17:26

fever dream
• noë & elias •



les tourments du moment, assaillent tes entrailles douloureusement. comme si t’étais dans le couloir de la mort. à attendre la faucheuse sous sa cape sombre, noire. elias, de quoi as-tu peur ? c’est la question vedette de l’heure. celle qui te perturbe, t’écorche et t’écoeure. depuis quand ton organe vital tambourine si fort de la manière d’un épuisement physique après autant d'efforts ? depuis que ta silhouette a rencontré la sienne dans ce parc aux lumières tamisées. depuis que son image vivace n’a pas cessé de brutaliser tes fantasmes non modérés. à partir du moment où tu t’es évadé dans ses mots au sens parfois caché. tu te vois encore, torse contre ton lit, témoin de la richesse du décor. tes yeux dévorant chaque message avant de compter les minutes en attente d’une réponse, un nouveau mirage. le temps est peut-être résolu. là, il n’en reste que des résidus. d’une passion à peine commencée, d’une caresse à peine effleurer. mais quand ses lèvres se mettent à chanter, tu ne peux qu’espérer. les iris soudainement brillants et vifs, tu hoches de la tête énergiquement, dans un signe positif. ” la voiture est totalement bousillée, c’est une chance qu’il s’en sorte avec quelques ecchymoses et un bras cassé. mais rien d'irréversible. et ce vous l’est aussi ? irréversible et illusoire ? âme qu’on achève froidement dans un abattoir ? tu choisis la naïveté. celle de croire à une possible expiation de tes absurdités.

aveuglé par la précédente complaisance du brun, tu avances vers l’inconnu au venin bien retenu. il ne tarde pas à t’asperger de son parfum toxique. annonçant des propos que tu pensais véridiques. il met fin à ton élan de courage finalement vain. et tu ne peux rien faire que de le laisser s’extirper au loin. son écartement était-il réellement dû à une soif démesurée ou était-ce simplement le moyen le mieux adapté ; pour ce rejet qui ne tarde pas à se poser. j’te dois rien, tu m’dois rien. pas de leurre. le piège est construit par tes propres mots. le fourbe a décidé de te remettre à ta place, de te tourner le dos. il n’exaucera aucun de tes vœux. tu te mets à agresser ta nuque, à martyriser ta peau. de tes ongles finement coupés, engendrant de nouveaux maux. ton regard lui, s’égare sur le plastique immobile tandis que le son de ses pas, martèle tes tympans sensibles. c’est … fini ? non. tu l’as pas encore décidé. son arôme corporel te guide vers son antre où t’avais espéré une baise torride. croupissant dans un coin, tu vois son corps aux courbes incandescentes. irrémédiablement, tu es esclave de ses arabesques ardentes. les épaules se haussent, désinvoltes. incident oublié, après une réflexion appuyée. tout seul, tu t’es enflammé. cela ne l’oblige aucunement à s’excuser. et puis, pour dire la vérité ; quand bien même il te prépare une fatalité, toi, sous son charme tu t’es écrasé. et tu refuses de te relever. ” tu sais. j’suis vraiment attiré par toi. physiquement. ton corps dérive et roule à ses côtés. sur le matelas, tes fesses se plantent. tes coudes sur tes genoux s’enfoncent. ta sincérité est imposante tout comme le poids de ses souffrances évidentes. ” mais pas que. j’ai adoré te parler. découvrir des choses sur toi. alors, j’me dis … et bien la suite est payée, nos affaires sont déjà préparées. on peut partir et profiter loin de seattle. loin de tout en réalité. et ... il y a un lit et un canapé, si jamais. tout au long de tes tirades, pas une seule fois tu as voulu croiser ses traits. depuis que tu es entré dans la pièce, tes aigue-marine n'ont fait que contempler l’étage pharmaceutique. tous ces trésors aux effets narcotiques. tous ces sédatifs d’une vie tragique. le doute s’efface, la vérité éclate ; il en a besoin pour gérer ses émotions. pour ne pas craquer sous la pression. mordillement de lèvre, tu te remets sur tes jambes. la main se tend et récupère un des paquets, aux composants exhibés. ” t’prends lesquels ? non. il ne s’agit pas d’une curiosité mal placée. tu veux plutôt lui faire comprendre qu’il peut rompre son jeûne présumé. tu lui as déjà fait part de ton envie de virée. écartant explicitement toute pratique vicieuse. noë ne t’inspire pas que des idées luxurieuses. son rang s’élève d’un simple inconnu bandant, à un presque-ami très tentant. dans la commissure de tes charnues, un sourire se dessine. prêt à lui accorder sa toxine. tu mets un trait sur des nuits parsemées de pornographie. c’est la voie que tu décides d’emprunter, pour lui. ” et puis, si jamais ma libido s'enflamme et bien, j’ai mes deux mains pour m’branler. tu gigotes tes membres dans l’air, dans une tentative de détendre l’atmosphère. tu ne veux aucunement qu’il se sente coupable, d’être sous l’emprise d’une pénurie tangible.


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Noë Razaee
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MessageSujet: Re: fever dream   fever dream EmptyMer 22 Sep - 2:38

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• elias & noë •


l’aparté déboussolant des non-dits. vérité probablement falsifiée. une intention inconnue, sans réaliser vraiment ce qui est sous-entendu. l’oeil l’épie comme le ferait le coeur inquiet au judas sous l’éveil vibrant de cognements impromptus. elias n’a pas eu besoin de cogner. entré une journée où le loquet n’a pas été installé. tumulte dans les rideaux, dérangement d’une lucidité soudainement immergés d’illusions pécheresses. il t’a fusillé d’un désir à bout portant. et t’enterre d’un respect dont tu ne mesures pas l’importance. ni la sincérité. t’as l’impression de jongler avec tous ces nouveaux états d’éveil, volontairement échappés.  parce que l’avenir est amorphe. malgré l’astre installé à tes côtés dont la lueur traverse à peine les nuages saturés.  mais il y a ce petit je-ne-sais-quoi dans ses propos. qui fait espérer que le soleil n’est pas prêt à se laisser chasser par la lune. parce que tu n’auras peut-être pas la patience d’attendre la levée du jour pour le retrouver. tu dois comprendre pourtant, noë. qu’il ne devrait pas être le seul à s’acharner. tu souffles. le vent d’un calme qu’une escapade à ses côtés provoquent. même s’il a mis du temps. il est là. l’or n’a aucune valeur, mais il lui en a, aussi étrange puisse paraître ce fait. même inconcevable, une fois les paupières fermées. il s’est tout de même jeté dans ce monologue à soulager toute crainte, pour se buter à ton silence opprimé. parle noë. gesticule. vie ! tu lui dois bien ça.

t’es de nouveau propulsé dans le moment lorsque tu interceptes l'agencement des mots aux gestes. et il y a cette commissure qui fissure le marbre. le faciès s’incline pour dissimuler toute intrusion dentaire dans un sourire tamisé. puis une décharge pompe l’hémoglobine d’une force oubliée. - j’imagine que tu peux t’masturber pendant que j’te baise. haussement des épaules qui se perd dans la soudaine émergence du corps. distance qui se comble immédiatement alors que tes lèvres se muent de nouveau. - j’l’ai vu dans quelques pornos. depuis longtemps désensibilisé à la honte, sauf lorsqu’elle est forcée et arrachée par des forces malfamées. proximité statique, les yeux parcourent et s’acharnent aux attraits qui te font vibrer. même si tu ne pourras jamais réellement t'attarder sur ce tableau en provenance d’autres cieux. il porte de l’ombre sur toute une pièce, se distingue par sa prestance poétique dans les foules. tu attends le jour où tu te pinceras assez fort pour réaliser que tout ça n’est qu’un vulgaire mirage. tu prends conscience de ne pas t’être nivelé à ses idéaux, lorsque l’extrémité de ton pouce rencontre la finesse de sa lèvre inférieure. - j’sais pas comment ça fonctionne. le vide toujours comblé par les corps. l’amitié éphémère, inégale. négligée. inexistante. t’as qu’une amie, noë. et dans les faits, ça suffit. jusqu'à la conclusion, que ça ne suffira pas. la caresse est subtile, rapidement abandonnée au gré d’une voix perdue dans l’intimité. tout est plus sensible, étrangement, une fois situé dans une pièce où t’es peine ont le plus fortement crié. tu fais rouler dans la paume de tes mains deux récipients que tu lances sur le matelas. un au cas où nécessaire, les éventualités impulsives toujours surprenantes au détriment d’un bien-être succinct. - j’trouve ça étrange. les changements expressifs de l'apollon ne te fait pas prier, lorsque tu lui refais entièrement face. - j'comprend c'que tu m'dis, mais j’ai quand même l’impression d’planifier une nuit torride au lieu… toute résignation prend son envole, disparition des ressentis qu’une attente amer à fait naître aux premiers grincement de la porte. l’animal prend la proie par les hanches, d’un rapprochement immédiat des bassins. le pas chancelant du mouvement s’évoque en bribe d’amusement. alors que tes dents claquent dans l’air. - que ça s’passe impulsivement. impulsion. pulsion. palpitation. définitivement, il pourrait te prendre pour un con. ta rancune n’a pas la force nécessaire de combattre tout accueil contre son corps.  

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Elias J. Sterling
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MessageSujet: Re: fever dream   fever dream EmptyMer 22 Sep - 18:05

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• noë & elias •




une tempête de pensées néfastes s’active dans ta tête embrumée. un tourbillon de malaise te harcèle d’une manière inopinée. tu es pris dans un vortex de solutions peu plaisantes mais cruciales. affinités évoluant vers un final infernal ; l’incendie s'éteint et pourtant, le béguin est peu enclin. à disparaître en prenant en otage, des espérances sans fin. tu le fais pour lui. l’égoïsme qui veut déposer les armes, à son plus grand dam. qui veut toujours militer, accompagné de ton égocentrisme aux abonnés absents. les pancartes se lèvent. le verdict s’achève, sur une unanimité impérative ; tu l’auras. demain ou un jour lointain, tien il le sera. ce n’est qu’une question de temps. et il sera de ton côté, chronos le tout puissant. quand ton effervescence verbale prend fin, l’attente d’une réaction s’achève rapidement. proie à une hallucination traîtresse ou est-ce réellement un sourire que tu détectes sur ses lippes ? définitivement, ses traits se détendent, éclair plaisantin qu’il t’offre pendant une seconde. l’air totalement béat, tu as presque envie de te pincer en cherchant à calmer ton âtmâ. c’est pathétique qu’il arrive à te mettre dans tous tes états. tu n’arrives même pas à savoir l'étendue des dégâts. ” tu devrais sourire plus souvent. presque inaudible, caché sous ses propos salaces et immuables. monologue freiné sur l’impossibilité des faits, tu n’as aucune envie de gâcher ce moment parfait. tu le laisses exprimer ses envies, les tiennes, là, tout de suite, sont assouvies. plus tard, dans l’obscurité, il découvrira la face cachée. alors tu te contentes de pousser un léger  ” hum. qui veut rien dire et tout dire à la fois.

décharge électrique à la nouvelle proximité. désir primitif enfoui au niveau de tes mains. elles veulent toucher, piller. saccager son épiderme d’une passion à peine maîtrisée. frissons incontrôlables dans le bassin, dommage collatéral de son délicieux parfum. il est plus rapide, de son pouce habile, il s’abat sur ta lèvre inférieure jusqu’alors immobile. elle et sa jumelle machinalement s’écartent, pour profiter de cette demi-caresse, gratuitement offerte. sa tiédeur est insoutenable, tout comme cette chaleur interne qui devient intenable. elias, sérieusement ? il suffit d’un rien pour que tu deviennes haletant. consommé par l’envie de le plaquer contre le mur cassant. c’est le poids de l’attirance. pure lame tranchante qui n’offre aucun répit, même pas une once. pire que celle que tu t’infliges, le soir ; prix de la vengeance. contre ceux qui ont ricané en te faisant du tort. moyen morbide te rapprochant de la fin qu’on appelle suicide. l’extinction des feux qui pourtant, tu l’évites. depuis que tu goûtes à la pomme proscrite. depuis que ces rencontres ont engendré une soif de vie subite. les réflexions se calment. tu ne veux perdre aucune miette de ses démonstrations musculaires, damnables. malgré ta bonne volonté, tu as l’impression de perdre le fils de ses pensées. ” quoi ? tu aurais vraiment voulu avoir le pouvoir de la télépathie. juste pour savoir de quoi sa tête est remplie. tu ne comprends pas le sens de ses mots, tu vois juste l’impact entre le matelas et les tranquillisants de ses maux. l’alternative proposée par tes soins n’est pas prise en compte. et intérieurement, égoïstement, tu en es bien heureux. une nouvelle énigme est lancée. un nouveau froncement de sourcils inquisiteurs est effectué. l’intrigue est rapidement évaporée, quand son geste impudique te fait vaciller. impulsif. joueur impulsif. il y a pas meilleur adjectif. pour décrire cet homme aux réflexes agressifs. aux mouvements lascifs. tu commences à bien assimiler ce satyre. ” tu trouves ? il a un peu trop pris ses aises, hein ? à tourmenter ton appétit sans fin. à te prendre pour une proie dégustable. alors que celle-ci, peut s'avérer le diable. ” ou peut-être ... ce mordillement vicieux de tes propres lèvres, s’accorde avec tes mains chargées de fièvre. qui prennent assez de liberté à empoigner une de ses fesses rebondies. claquant davantage vos bassins, en harmonie. ” on va juste ... phrase en suspens, tu laisses place à tes dents ; contre sa pomme d’adam elles s’acharnent, sur son menton, tes lèvres trônent. tes phalanges libres s’imposent, s’enfonçant dans sa tignasse. promiscuité entre vos charnues. tu donnes l’impression de vouloir l’embrasser sans retenue. l’illusion satinée de l’intrusion de ta serpentine affamée. mais rien ne se produit. à part ce son qui sort de ton oesophage, l’air amusé. ” s’poser devant un film barbant et s’endormir. tu as envie de t’éclater de rire, face à ton humour qui ne paye pas de mine. tu clos cet effleurement corporel par une tape sur ses fesses fermes et fines. tu t’extirpes loin de la chair désirée, faisant un signe de ton faciès vers les cartons préparés. ” si t’es prêt alors on décolle. j’t’attends en bas ce sera peut-être la première et la dernière virée en sa compagnie. alors tu voudras profiter en mettant entre parenthèses tes sales manies. le songe n’est pas encore atrophié, les marécages de l’oubli n’ont pas encore sonné. tu ne veux avoir aucun regret, quand il perdra son envie pour toi, tout intérêt. après avoir jeté un dernier regard sur cette pièce que tu ne visiteras plus jamais, tu fonces vers les escaliers qui te ramènent au rez-de-chaussé. l’air malmène tes poumons opprimés. mais n’y peut rien contre cet espoir ridicule, fatalement mort-né.

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Noë Razaee
« Noë Razaee »
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MessageSujet: Re: fever dream   fever dream EmptyJeu 23 Sep - 19:57

fever dream
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 t’es conscient noë, que la décadence n’aura d’autres fonctions que de maculer tes nuits d’une solitude complètement paumée. qu’une fois porté hors de cette piaule aux murs sans histoire, tu ne pourras qu’y revenir à genoux sans plus jamais y trouver le même confort des nuits d’insomnie. létalité relationnelle tenue poignante sur cette draperie jamais ajustée. ses ivoires stigmatisent la viande tendue et avariée. les rôles constamment inversés, qui est le plus affamé. quel fauve doit faire ses marques pour récupérer son dû aux heures ténébreuses, loin des audiences désapprobatrices ? ses mains ont à faire sur ton cul. ils ont à faire sur chaque parcelle de derme nu. il est le maestro du chant de tes souffrances bercées. ficelles nouées à l’articulation d’une respiration désorientée. bouche fendue à dents serrées lorsque la tentation est ravalée de vouloir combler la demande d’un baiser. c’est tiraillant. odieux. alors que ton dos s’était il y a peu tourné, dans l’optique que ce nouvel état boulimique n’avait rien d’une salvation. mais il répond toujours à la fourberie, à cette nécessité commune, de fondre l’un dans l’autre. ce n’est pas deux jours sur la touche qui mettra une hache à la floraison d’une tension alimentée depuis quelques mois déjà. qu’est-ce qui le fera ? des ébats regrettables ou la conclusion que ce myocarde palpitant contre le tiens n’a rien d'autre qu’une mélodie égoïste familière? le fataliste dans sa plus belle gloire, alors qu’il peut tellement naître une orchidée plus belle de votre relation inédite, mais évidente. bordel que tu trouves ça évident, de le vouloir à ce point sans angoisse et résipiscence. et sans même pouvoir profiter davantage de ce sentiment d’exister, une brise brusque son absence et te laisse sensiblement démuni, l’attention amener sur une boite du passé. tu devrais l’enterrer.

désintéressé d’impressionner, l’apparat est désabusé; creusant davantage le fossé expressif entre deux fresques sculptées dans des matériaux opposés. les boucles retombent, encore humectées, sur le haut de verre fumée. elles sont rapidement poussées vers l’arrière, mais reviennent à leur position primaire. le sac est calé plus loin sur les trapèzes lorsqu’une fois la porte verrouillée, tu te trouves accueilli par une lueur agréable sur le haut des joues. d’où tu prends conscience du soleil ? l’arrêt est immédiat, le crâne se jette vers l’arrière et le vaste étendu bleuté tombe dans l’oeil comme la plus douce soierie. soudainement acteurs d’un secret, l’aimant perd en intensité pour ne pas froisser ces constantes envie de se dissimuler. la carrosserie est néanmoins approchée, évitant toute fraude commentée. ça ne t’intéresse pas, les voitures. - j’savais pas que tu faisais dans l’humour, épié au-travers une vie tamisée, à remémorer cette répartie qui te donne presqu’envie de l’envier. l’humanité de cette proposition, qui contraste avec tout ce que t’as connu. c’est possible ? s’endormir avec cette facilité, comme ces clichés télévisés ? comme un vieux couple. tu secoues l’esprit en enchérissant d’une question, au même rythme qu’une portière tirée. - on va où ? glissé dans l’habitacle, en prenant soin de ne pas te cogner. contraction des nerfs à l’idée de te dépouiller de tout contrôle. tourmente d’être calé sur le siège passager, au sac abandonné sur la banquette arrière, sans trouver de vocations aux mains voraces. c’est toujours aussi bruyant, vibrant. la démangeaison est réelle, massacrante. tu veux le déshabiller d’une hâte dévastatrice. tu veux t’embraser contre la chaleur de sa peau, le culbuter de fougue, de violence cloîtrée dans la paume de tes mains. combattre les démons qui te feront devenir accro. t’as assez d’addiction. si elias… râclement des cordes vocales peu usées, tu te délectes d’une cigarette, paquet tendu dans sa direction, sans grande volonté. - t’en veux ? bassin relevé pour facilité l’accès au briquet dissimulé. faudra bien quelque chose occuper tes lèvres junkies.

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Elias J. Sterling
« Elias J. Sterling »
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MessageSujet: Re: fever dream   fever dream EmptyVen 24 Sep - 18:08

fever dream
• noë & elias •



c’est quoi ce sentiment de tranquillité ? de cet étirement de lèvres bourré de placidité ? ton organe vital toque à une vitesse déconcertante. créant un contraste avec ta respiration tout bonnement conciliante. quand tu prends note de ton état d’esprit enchanté, tes sourcils se froncent d’un air contrarié. ce n’est pas sain. ne laisse pas cette émotion prendre ses aises. la brutalité des faits te consommera tout seul. et à ce moment là, tu regretteras d’avoir été un vulgaire amuse-gueule. pourtant, tu chasses ces avertissements d’un simple battement de cils. regardant dans la malle, les achats récemment acquis. sa silhouette se dessine et met fin à ta zizanie. là, tout ton être est pris d’une incommensurable accalmie. tu relèves pas sa remarque aux sonorités sarcastiques. après tout, tout ton être est dans un état semi-statique. surtout quand tu penses à votre prochaine destination. un endroit qui n’a jamais cessé de te procurer de l’admiration. ” tu verras. mais c’est pas loin, 30 minutes maximum. quand tu t’apprêtes à démarrer le moteur, c’est une invitation implicite qui te fait de l'œil ; ses lèvres sont à ta portée, lorsque son corps se meut pour attraper le briquet. l’analyse des environs rapidement effectuée, tu ne chasses pas cette envie instantanée. celle de lui voler un baiser et d'attiser davantage tes entrailles pour cet être un peu trop désiré. tu démarres ensuite le véhicule. faisant comme si tu n’as pas été celui qui stimule. cette libido insaisissable, monopolisée par ses traits imperturbables.

trente minutes c’est rien mais enfermés dans cet habitacle, l’adresse te semble trop loin. en réalité, tu ne savais pas quoi faire. avoir fière allure et te ternir dans le silence ou bien être fidèle à ta nature bâtie de turbulence. le choix ne s’avère pas drastique puisque tu décides de jouer la carte du comique ; musique aux sonorités rétro emplit l’espace, et toi tu te fais pas prier pour gueuler les paroles alors que ton corps suit la cadence. le rythme sous la peau, tu as fini par gesticuler en faisant un doigt d’honneur à ta conscience implorant la retenue. après avoir épuisé la moitié de la playlist, tu empruntes un chemin peu lisse. l’atmosphère typique de lake goodwin, vous accueille avec une verdure à perte de vue ainsi qu’une ambiance rocailleuse et taiseuse. au moment où l’engin arrête de ronronner, ta tête se tourne vers le chalet devant lequel vous vous êtes garés. ” et voilà monsieur, on est arrivés. sans lui laisser le temps pour riposter, tu descends de la voiture non sans t’étirer. les mains placées au niveau de tes hanches, tu observes ce spectacle paisible offert par la nature rurale. après avoir monté les quelques marches, tu enfonces la clé dans la serrure, pour être accueilli par une grande horloge murale. les lèvres écartées, tu regardes cet environnement adoré. l’odeur du bois t'ensorcelle et te plonge dans une capsule temporelle. ” c’était le chalet de mon grand-père. tu fais la remarque tout en parcourant la salle principale pour te rendre sur la grande terrasse magistrale. de là où tu es, tu peux aisément apprécier le lac à l'ataraxie tenace. c’est là que tu te rappelles de ton mensonge, débité dans l’ordre de calmer le sauvage. ” ok j’ai menti pour la suite, j’ai rien payé, ce chalet est notre propriété. ton faciès se défigure dans une légère expression faussement fautive, tu essaies une approche purement lascive. ton bassin claquant sensiblement contre le sien, tes mains prennent le droit de s’imposer sur ses hanches saillantes. ” ça t’va au moins ? tu regrettes pas d’être venu avec moi ? on aurait dit que tu as besoin d’être rassuré. ce n’est pas le cas. tu veux seulement vérifier ses états d’esprits, s’il est démuni de tout tracas subtile.  

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Noë Razaee
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MessageSujet: Re: fever dream   fever dream EmptySam 2 Oct - 22:00

fever dream
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proposition manipulée, sans commissure animée; un froissement succinct de ta personnalité se dérobe sur une cornée dissimulée. il te cloue sans mot, te laissant nager dans ta dysphasie. causant de fait même une atonie dans ce besoin de nicotine. t’es lambda, malgré la possibilité d’avoir le sentiment d’être entier. ivre. ses gestes et ses convictions écrasant l’immensité de ta cavité. comprimant le diamètre de son existence. il dégueule cette liberté fictionnelle. ou cette nature inavouée ? soudainement témoin d’un spectacle à double tranchant, aux miroirs capricants. le paysage est peu savoureux, gardien d'aucun or aux étincelles désirables. métal dense reluisant seulement sur ce visage duquel tu ne dévies pas. ton cou se tire uniquement pour cracher une brume blanche par la fenêtre baissée puis l’énergie électrisante venant de sa voix déchaînée récupérait ton attention la plus dévouée. il ne s'en gêne pas, jusqu’à la présence de gravelle sur la route où le calme revient perturber les esprits désabusés. le tient s’enfume de plus belle lorsque ta vision s’égare sur un décor dont tu ne mesures pas la beauté. peut-être trop concentré sur le mensonge blanc duquel tu t’es laissé berné ; ou le coeur trop ranci pour évaluer la symbiose. t’es extirpé de cette léthargie lorsqu’un claquement de porte te force à sortir toi aussi. et soudainement, l’univers ne fait plus aucun sens; t’as un peu plus envie d’crever. ça t’épuise ces revirements intérieurs qui n’ont besoin que d’une brise pour être chamboulés. t’es engourdi. ce que tu expérimentes en ce moment, c’est pas ta vie. qu’est-ce que s’est ?

cargaison laissée dans le véhicule, tu suis l’ombre de ses pas pour joindre le vestibule. les arômes d’une nature jamais connue te prennent d’assaut et te laissent démuni. les épaules tombent, le souffle s’oublie : t’es pas trop certain de savoir si une suite t’aurais attaqué différemment. les lieux sont d’une richesse différente, mais tout de même méconnue. l’automatisme de tes gestes t’arrêtent dans une pièce donnant sur un horizon à marquer l’imaginaire. éveiller des souvenirs qui n’existent pas, que les films t’ont forcé à envier. sa mélodie est avalée, mais pas ignorée. ta tête sous l’eau reste conscient du seul baume vitalement confirmé d’être efficient dans les dernières journées. ses mirettes à peine attrapées lorsqu’il tente ce rapprochement à corrompre tout fouillis entre les tempes. tu restes aspiré par les scintillements du jour sur l’eau calme. un mouvement naît pour monter les lunettes jusqu’au haut de ton crâne, retenant quelques mèches rebelles sous une emprise dérisoire. - je regrette oui. peu sincère mais livré d’une normalité presque choquante. ce n’est que les nuances discrètes d’un sourire qui dépouille le sérieux de son costume. près, mais jamais assez : tes pattes encadrent son faciès par la mâchoire, prêt à répliquer à la tourmente qu’il a laissé à sur tes lippes. les siennes se font capturer d’une profondeur à s’en accabler; ne ressentant aucune résistance à ta langue cherchant son chemin entre les pulpeuses pour joindre la désirée. c’est la brise nécessaire pour arrêter de cogiter. l’échange cesse d’une reprise d’air que tu sembles avoir égaré depuis qu’il s’est pointé chez toi. et d’un murmure à ne rien brusquer du moment : - j’vais chercher les sacs. c’est hors de son grappin que tu t’éclipses. à toujours vouloir chercher la solitude derrière ce souhait cuisant de l’avoir si prêt. ta complexité à tout casser. tu suis à tête baissée le chemin qui te ramène à l’extérieur pour retrouver l’habitacle et tu t’affaires à prendre le plus de ganses pour tout déposer au pas de la porte. et il y a ce moment d’égarement, à dos tourné, que du bout des doigts tu récupères tous ces échanges cicatrisés sur tes charnues. tu pourrais en devenir fou, si t’étais suicidaire… quoi ? pesté tout bas contre toi-même pour te réactiver à terminer le transport des biens. - il est décédé ? bris du silence aux pas grinçants. tu rebondis sur un temps de verbe qui porte l’intensité de l’aveux. le froissement d’un sac contenant dequoi soulager l’appétit de l’homme se pose sur le comptoir. tandis que l’élément à désaltérer la faim de l’animal te rejoint dans la cuisine.

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Elias J. Sterling
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MessageSujet: Re: fever dream   fever dream EmptyVen 8 Oct - 16:31

fever dream
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le verbe fâcheux qui claque en désaccord avec ses démonstrations faciales. ou est-ce là, la vérité débitée par ses cordes vocales ? les duvets fugacement froncés et les lèvres légèrement écartées ; l’interrogation meurt dans ta gorge et se fait remplacer par une autre sonorité traîtresse. un gémissement partagé entre la plaisance et la surprise dûes à son audace. ça s’évade jusqu’à tes oreilles et te cajole d’un désir imprimé dans tes entrailles. c’est grisant, galvanisant, le contact de vos charnues avaricieuses. un tango rythmé par vos souffles coupés et vos langues acharnées. quand le néant devient ton partenaire de danse, un long soupir empresse ton organe vital. ça l’amuse, ces plaisirs à compte-gouttes ? sait-il qu’à chaque retrait, tu es proie à une infinie joute ? et ça commence. ce crissement interne qui s’évade de ton esprit jusqu’à compresser ton cœur. la question, précédemment enfouie, se hausse, glorieuse et tueuse ; qu’est ce que vous foutez là ? loin de votre ville, de vos quotidiens vils, de vos habitudes stériles ? des sacs minutieusement préparés, un parage totalement isolé. votre présence en ces lieux est similaire à une idéologie à laquelle vous n’adhérez pas. elias, tu n'es pas fou, cela ressemble à une virée entre amoureux. constatation ridicule et c’est extrêmement fâcheux. c’est une attirance physique qui vous anime. alors à quoi cela rime ? d’avoir choisi de vous éloigner quand bien même ’il existe d’autres endroits pour forniquer. chez toi, sa chambre, un lieu cachant l’enlacement de vos ombres. tu es le premier à être choqué de la réalité des faits. au point de ne pas quitter ses gestes de tes prunelles égarées. c’est ta proposition. tu as été le pionnier de cette spéculation.

ridicule. pathétique. qu’est ce qu’il te fait faire, cet être sardonique. à te pousser ainsi dans tes retranchements, au point de plonger ainsi dans ces tourments. une pulsion ? si c’était le moteur désiré, vos hanches seraient déjà en train de s’acharner. il ne serait pas là, à t’interroger. tu ne serais pas hébété, par ce tableau de banalité. au fond, malgré cette prise de conscience fulgurante, tu ressens une certaine jouissance ; lui parler, t’évader à ses côtés. c’est malsain et pourtant, t’as aucune envie de quitter ce terrain. tu vas feindre la normalité, derrière laquelle se cache une envie galvanisante, de goûter à sa peau, ses lèvres, sa queue, son cul. tu veux mesurer la carence de produits soporifiques dans ses conduits sanguins. tu veux défier ton propre désir qui te dicte de le déshabiller et n’en faire qu’un. ” tu t’en fous. tout au long de ton auto-introspection, tu n’as pas cessé de regarder ses mouvements. à présent, tu n’es plus proie à plusieurs gesticulations faciales. le calme embrasse enfin ta pensée, te permettant de le rejoindre dans la nouvelle salle. lèvres écartées, dans un semi-sourire amusé. ” t’as acheté de quoi manger. balayant du regard les produits nourrissant, l’inspection s'achève sur son physique, toujours aussi bandant. ” ça t’a fait quoi, quand j’ai pas sonné à ta porte, hier ? tes mains se baladent au niveau de son bassin. l’une d’elles s’accroche à sa poche alors que la proximité n’est plus qu’un lointain souvenir. tu tâtonnes le tissu et quand l’objet convoité est trouvé, tu coinces une de ses cigarettes entre tes charnues avant de remettre le paquet à sa place initiale. ” tu t’es dit que, j’me suis moqué de ta gueule ? le bout condescendant illumine ses traits. et encore une fois, te fait sonner par sa beauté. la fumée s’échappe de tes lippes, dans une sensualité implicite. ” ou que j’ai perdu l’envie d’te baiser, finalement ? à cet instant, l'œillade qui lèche son abîme de chair et de sang, ne laisse aucun doute sur tes intentions ; tu veux le dévorer. de la tête aux pieds. tu veux le posséder, le faire crier. c’est ton seul objectif, n’est-ce pas ? ” moi aussi j’ai fait le plein. tu sais pourquoi. il s’agit de ton invitation. de ton plan d’évasion, ton plan cul pour plus de précision. romantisé pour tu ne sais quelle raison. les pas qui reculent, les fesses, sur le plan de travail se posent. pulsion, dit-il ? alors pourquoi vous restez là, entourés de plusieurs aliments incapables de nourrir votre cupidité charnelle. ” à quoi ça rime tout ça, noë ? les parasites longuement retenus, s’échappent de ta poigne. tu n’as pas su taire ces interrogations liées à cette situation insensée, de votre présence en ces lieux. encore faut-il qu’il ait la réponse à toute cette mascarade bien ficelée.


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